Marguerite Lescop

Marguerite Lescop

Née à Longueuil en 1915, Marguerite Lescop a eu une vie très remplie et est loin d'être une femme ordinaire! Mère de sept enfants, elle sera tour à tour enseignante à l'école de personnalité Dale Carnegie à Montréal et à Burlington aux États- Unis, fondatrice d'une école d'amaigrissement, conférencière, missionnaire laïque au Guatemala, et bien sûr... grand-mère à temps plein! C'est avec légèreté et humour qu'elle raconter sa vie dans ce livre que l'on dévore comme un roman.

Le tour de ma vie en 80 ans

:arrow: j'ai eu la chance de rencontrer Madame Lescop
dans des conférences.
que d'énergie dans ce petit bout de femme


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http://fr.youtube.com/watch?v=1X9qYJaL82s

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Extrait :</blockquote>

<blockquote>Les 400 coups, je les ai faits, mais la goutte d'eau qui fait déborder le vase, la voici : je décide avec mes amis de repeindre l'automobile de mon père, l'Overland, pour lui faire une surprise. Hélas! La réaction à la surprise n'a pas été celle que j'attendais. "C'en est assez", s'écrie mon père. "Il faut la dresser celle-là." Comme je suis descendue bas! Je n'ai même plus de nom - on m'appelle "celle-là". Et il continue sur le même ton. Il n'y a que l'École de réforme qui en viendra à bout. L'École de réforme, c'est une maison de correction pour délinquants. Ah! Mon Dieu! Je baisse honteusement la tête, je reconnais mes torts. Mes parents si bons ont raison. Je ne suis qu'une délinquante en puissance, en devenir. Eux qui font tout pour me faire plaisir. Ils ne me refusent rien : bicyclette, voiturette, patins à roulettes, trottinette, et moi, l'ingrate, je n'écoute que mes mauvais instincts. Je pense à la peine que je leur fais et à toute la tendresse dont ils m'entourent. Les petits noms doux qu'ils me donnent : mon petit loup, mon trésor, mon bouquet, et je pleure. Je ne mérite pas autre chose que l'École de réforme. Il faut me dresser; il n'y a pas d'autres solutions, et cela presse. Le jour fatidique de mon départ a sonné. La mise en scène est parfaite. Je descends l'escalier de la maison, ma petite valise à la main. Je sens mes parents bien malheureux d'en être venus à cette décision et moi, j'ai le cœur brisé.Tout à coup, oh! Miracle! Comme Jeanne d'Arc, j'entends une voix venue du ciel me dire : "Si tu promets d'être sage, pour cette fois, on va te pardonner." Ouf! Quel soulagement! Je saute au cou de mes parents. Je pleure de joie et je promets solennellement d'être sage. L'ai-je été? L'avenir le dira. "Le temps est un grand maître", disait maman. Il faut être patient. Après tout, Rome ne s'est pas construite en un jour…</blockquote>

et moi je découvre Marguerite Lescop, wouahhh! superbe cette femme...et la vidéo...plein d'humour, de joie de vivre...il faut que je lise marguerite
Merci Bulle, c'est une belle rencontre...
en 2013 elle était toujours là
http://journalmetro.com/culture/366281/marguerite-lescop-jai-refuse-de-laisser-tomber/
vit-elle toujours ?