Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Joseph H. Lewis

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MessageSujet: Joseph H. Lewis   Joseph H. Lewis EmptySam 17 Mai 2014 - 18:51

Joseph H. Lewis D218810

Joseph H. Lewis (1907-2000)

Citation :
Formation

Né dans une famille juive de condition modeste, Joseph H. Lewis commence sa carrière comme garçon de courses à la MGM, avant de devenir assistant cameraman, monteur et assistant réalisateur. Il dirige la seconde équipe de quelques films avant de se voir confier des petits budgets à partir de 1937.

Carrière au cinéma

Joseph Lewis se spécialise dès le début de sa carrière dans les films de série B, tournés le plus souvent en moins d'une semaine avec des budgets dérisoires. En dépit de leur indigence, certains de ses premiers westerns (Blazing six shooters, 1940) ou films d'horreur (The Invisible ghost, 1941) sont déjà remarquables sur le plan visuel. Sa recherche d'un style propre trouve enfin sa reconnaissance avec My name is Julia Ross (1945), un film noir qui connaît un retentissement inattendu. Malgré le succès et sa participation à The Jolson story (coréalisation Alfred E. Green, 1946), il reste, par goût plus que par contrainte, dans le giron de la série B et s'illustre par une succession éblouissante de films noirs. La critique française, pourtant sevrée de la plus grande partie de son œuvre, voue un culte à des films comme So dark the night (1946), Le Maître du gang (1949), Association criminelle (1954) ou Terror in a Texas town (1958). Intrigues à rebondissements, maîtrise de la psychologie et audace de la mise en scène caractérisent ces films qui font évoluer des personnages solitaires en proie à des déceptions amoureuses et à un destin funeste. A ce titre, le plus admiré de ses films est généralement Le Démon des armes (1949), ode à l'amour fou et à la révolte qui préfigure le succès de Bonnie and Clyde (Arthur Penn, 1967).

Autres activités

A partir de 1958, Joseph H. Lewis dirige quelques épisodes de séries télévisées (Rifleman, Gunsmoke, Big Valley).

Source : ciné-ressources


Et un fil pour ce réalisateur qui pour moi est une découverte récente et que je compte bien développer...
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MessageSujet: Re: Joseph H. Lewis   Joseph H. Lewis EmptySam 17 Mai 2014 - 19:18

Joseph H. Lewis Bigcom10

The Big Combo / Association criminelle (1954)

Point de départ assez classique pour l'intrigue du film : un policier en voie de surmenage chercher à coincer un gangster qui fait très attention et inspire la peur. Et gangster secondé par un duo d'hommes de main sans remords (inclus un Lee Van Cleef).


Mais le vrai point de départ c'est un combat de boxe, ou plutôt une femme qui essaye de s'enfuir plutôt que d'assister à un combat de boxe. Elle ne tarde pas à être rejointe par Fante et Mingo (le duo susmentionné) avant...

Et il se trouve que notre policier (Cornel Wilde) court autant après cette femme qu'après le gangster de service... dont elle est la "compagne" qui cherche une issue.

Une histoire de meurtre et de recherche de preuves pour se film noir très noir, très direct, avec des personnages bien interprétés et des caractères développés. Un noir et blanc qui claque (John Alton), des scènes chocs (interrogatoire du policier par les truands, speech de winner du mafieux de service, ...) qui rendent plus marginal le côté flic et gangster. Il y a une atmosphère plus brutale et plus trouble qui déborde continuellement. Violence, mensonge, opportunité, pulsions personnelles dominent la raison.

Ajouter une excellente musique du côté des cuivres pour une fois et un final aux accents casablanquesques.

Démonstration de méchanceté : clic


Joseph H. Lewis The-bi10
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MessageSujet: Re: Joseph H. Lewis   Joseph H. Lewis EmptyDim 18 Mai 2014 - 20:22

Joseph H. Lewis Guncra10

Gun Crazy / Le Démon des armes (1950)

Explosif !

Une nuit, sous une pluie battante un gamin fracasse la vitrine d'un armurier pour s'emparer d'un revolver. Malgré les efforts de sa sœur et de ses amis pour insister sur son bon fond nous ne le retrouverons de retour que bien plus tard, lassé de l'armée mais toujours adepte du tir. Et c'est à peine arrivée qu'il a un déclic pour une tireuse de fête foraine... avec laquelle il part finalement, après une parade amoureuse en forme de duel de précision...


Rivalités, gains modestes le couple se transforme en malfaiteurs, avant de céder toujours un peu plus à la violence.

A part une petite réserve pour la toute fin le reste est à vous scotcher au fond du fauteuil ou du canapé et à ne pas perdre de vue l'écran plus d'un battement de paupière. L'intro avec le môme qui se régale de l'arme à feu sans vraiment vouloir la mort est directement perturbante et le reste du film tient la mesure (les retrouvailles avec la famille et les amis pèse lourd dans l'approche), mais revenons à l'essentiel, à l'inévitable relation amoureuse de ce couple. Un coup de foudre tenace, qui fait fi de ce qui pourrait déconner, quelque part elle le pousse au crime mais ça devient vite le couple inséparable contre le monde. Elle s'adoucit quand on ne voudrait pas y croire, et lui parle toujours d'une voie douce, Peggy Cummins et John Dall parfaits. Et c'est ce qui tient le film, le vrai rythme du film.

Les braquages filmés progressivement sont terriblement réussis. Et ho ho hooooo :

Citation :
The bank heist sequence was shot entirely in one long take in Montrose, California, with no one besides the principal actors and people inside the bank alerted to the operation. This one-take shot included the sequence of driving into town to the bank, distracting and then knocking out a patrolman, and making the get-away. This was done by simulating the interior of a sedan with a stretch Cadillac with room enough to mount the camera and a jockey's saddle for the cameraman on a greased two-by-twelve board in the back. Lewis kept it fresh by having the actors improvise their dialogue.

Et même des types au top d'après (Peckinpah tient) peuvent pleurer pour ses vues depuis la banquette arrière, irrésistiblement immersif et plein de tension !

Mais le film, ça reste l'impossible mais nécessaire relation et le glissement vers l'irréparable. Et un rapport assez complexe à cette violence et aux armes. Argument pas si discret du film qui suscite au moins la méfiance, fait envisager un rapport inquiétant entre la peur d'un côté (celui des individus) et une hypocrisie douée (elle aussi) de violence (du côté de la 'société').

Quantité de séquences mémorables et un charme incroyable pour ce bijou !

(reconnu une scène de The Big Combo qui sert à meubler une transition et l'impression d'avoir vu une variante du demi-tour retrouvailles ailleurs ?).

Extrait de folie : clic !

Joseph H. Lewis Peggy-10

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