Katai Tayama

Tayama Katai est né le 13 décembre 1871 dans la ville de Tatébayashi, au nord de Tokyo, et mort le 13 mai 1930.
C’est en 1907 qu’il écrit Futon, « roman du je » (généralement considéré comme le premier du genre au Japon) où il décide, tranchant avec les manières sentimentales qui caractérisaient son oeuvre jusqu’alors, de mettre à nu sa nature tiraillée jusqu’au déchirement entre la « raison droite » qu’exige de lui la société et ce qu’il désire idéalement, charnellement, amoureusement, au plus profond de son coeur. Son expérience de la guerre russo-japonaise, ses lectures de Maupassant, de Hauptmann, de Ibsen, de Tourgueniev… contribuèrent sans doute à la genèse de cette oeuvre autobiographique : échantillon du tempérament d’un homme de son temps dévoilant en parfaite conscience des vérités découvertes dans la vie même.
Source : Editeur

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Futon

Citation :

Présentation de l’éditeur
Futon, de par son titre même, le symbolisme équivoque de cette pièce de literie traditionnelle, l’érotisme qu’elle recèle, suscita dès sa parution en 1907 de violentes polémiques autant qu’une grande excitation. Nul écrivain jusqu’alors, nul homme de son temps, professeur respecté, n’avait parlé de soi et de ses laides vérités aussi crûment que Katai : de la solitude de sa vie conjugale, de son âme tiraillée jusqu’au déchirement entre la « raison droite » qu’exige de lui la société et le désir indomptable, obsessionnel, suscité par le charme et la modernité d’une jeune femme, son élève, éprise d’un autre.

Plus de 100 ans après la publication, on ne peut guère s’imaginer la polémique qui a été suscité par ce livre. Je dirais qu’il s’agit d’un livre tout à fait anodin et en m’imaginant que seulement ce mot ‘futon’ put avoir un tel effet dans la scène littéraire japonaise me fait sourire. Honni soit qui mal y pense !

Le personnage principal (récit plutôt autobiographique comme on l’apprend par après) parle beaucoup de Maupassant et de Tourgueniev et j’ai ressenti une familiarité avec ces deux auteurs en lisant ce livre. Dans l’avant-propos on peut lire que Tayama Katai a en effet lu beaucoup d’auteurs européens et admirait principalement Guy de Maupassant.

En ce qui me concerne une très belle lecture d’un livre qui reste très moderne, même si la société a changé beaucoup depuis la parution, les affaires de cœur se ressemblent encore aujourd’hui et la passion et la jalousie n’ont pas changé autant depuis des siècles!

Cambourakis est en train de devenir ma maison d’édition préférée !

Très bon éditeur en effet, Cambourakis, et qui, comme Passage du Nord ouest ou encore Attila,
prennent le risque d' éditer des auteurs innovants ou de rééditer des livres importants épuisés.

Je note cet auteur.

A noter, quand même, qu'il s'agit d'une réédition (donc, on se trouve dans la deuxième catégorie que tu mentionnes, Bix, celle des rééditions utiles). Ce livre avait déjà paru (même traduction) en poche au Serpent à Plumes :


Je l'ai lu il y a pas mal de temps, mais de report en report, j'ai finalement omis d'en faire une critique... 

eXPie a écrit:

A noter, quand même, qu'il s'agit d'une réédition (donc, on se trouve dans la deuxième catégorie que tu mentionnes, Bix, celle des rééditions utiles). Ce livre avait déjà paru (même traduction) en poche au Serpent à Plumes :


Je l'ai lu il y a pas mal de temps, mais de report en report, j'ai finalement omis d'en faire une critique... 

OK, je n' avais pas fait ma recherche..

eXPie a écrit:

Je l'ai lu il y a pas mal de temps, mais de report en report, j'ai finalement omis d'en faire une critique... 

c'est dommage, tu aurais pu en parler mieux que moi...
en tout cas c'est dommage qu'il n'y ait pas plus de livres disponible de lui, j'aurais bien aimé lu d'autres...

kenavo a écrit:

Cambourakis est en train de devenir ma maison d’édition préférée !

J'aime aussi beaucoup cet éditeur. Il va de nouveau être présent au Salon de l'autre livre en novembre. Je crains le pire pour ma PAL.