kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Gesine Auffenberg Mar 3 Juin 2014 - 9:11 | |
| Photo qui se trouve dans l’édition allemandeGesine Auffenberg est née en 1951 à Flensburg et morte en mai 2013. Après avoir étudié la philosophie, la sociologie et la germanistique, elle a excercé pendant de nombreuses années le métier de naturopathe. Elle a beaucoup voyagé et a nourri son existence durant une passion pour les chevaux. Je bois le vent est son unique livre. Source: Editeur | |
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| Sujet: Re: Gesine Auffenberg Mar 3 Juin 2014 - 9:11 | |
| / Ich trinke den Wind / Je bois le vent - Citation :
- Présentation de l'éditeur
Au cours de l’été 1980, Gesine Auffenberg se rend au Soudan pour un voyage au gré de ses errances intérieures... En train ou à cheval, nouant avec l’animal une relation privilégiée, elle traverse habillée en homme ce pays, ses paysages hostiles ou fascinants, ses déserts et ses maigres oasis. Un périple extrême dans un monde qui lui est totalement étranger, mais où elle apprendra la beauté fugace ou éternelle des lieux et des êtres, tout comme les affres de la malria, la soif et la faim. Fous, saints, lépreux, tous les déchus de la Terre défilent bientôt devant ses yeux. Livre unique de l’auteur, Je bois le vent rappelle les fulgurances de la correspondance de Rimbaud, tant Gesine Auffenberg possède l’art de dire l’essentiel en peu de mots. En allemand le livre porte, en plus du titre, la phrase : Eine ungewöhnliche Reise durch den Sudan ( un voyage insolite à travers le Soudan). Et c’est en effet bien plus qu’un simple récit de voyage. On ne va pas seulement faire connaissance avec un pays, mais surtout avec les états d’âmes de cette femme qui a fui l’Allemagne et cherche en quelque sorte ‘soi-même’ dans ce pays… L’écriture est par moment très poétique, elle trouve de très belles comparaisons pour illustrer ses vues et visions de ce qu’elle voit et vit. Je trouve ainsi aussi le choix de la couverture de la version allemande beaucoup plus réussi que celle en français. Cette aquarelle d’un paysage africain correspond mieux aux mots douces qu’elle utilise pour décrire en peu de pages ce périple tout à fait extraordinaire. Quel beau voyage… - Citation :
- Wie ein Kind hätte ich ihn gerne gefragt, den Alten, wie man die Abschiede überleben kann.
Comme un enfant j’aurais aimé demandé, au vieux, comment survivre aux adieux « À la fois récit d’un voyage peu commun, quête initiatique, méditation poétique, Je bois le vent témoigne du passage d’une femme sur cette terre, ténu, volatil comme ces grains de sable que le khamsin emporte dans les déserts du Soudan. »Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo | |
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