Patti Smith

Photo: Robert Mapplethorpe

Patti Smith, née Patricia Lee Smith le 30 décembre 1946 à Chicago, dans l'Illinois, aux États-Unis, est une musicienne et chanteuse de rock, poète, peintre et photographe américaine. Mariant la poésie Beat avec le garage rock des années 1960 et 1970, elle est considérée comme la « marraine » du mouvement punk.

Fin 2010, elle publie Just Kids, ce récit de son amitié avec Robert Mapplethorpe est couronné par le National Book Award le 17 novembre 2010.

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Just kids

Citation :

Présentation de l’éditeur
C’était l’été de la mort de Coltrane, l’été de l’amour et des émeutes, quand une rencontre fortuite à Brooklyn guida deux jeunes gens dans la vie de bohème, sur la voie de l’art. Patti Smith et Robert Mapplethorpe avaient vingt ans ; elle deviendrait poète et performeuse, il serait photographe. À cette époque d'intense créativité, les univers de la poésie, du rock and roll et du sexe s'entrechoquent. Le couple fréquente la cour d’Andy Warhol, intègre au Chelsea Hotel une communauté d’artistes et de marginaux hauts en couleur, croise Allen Ginsberg, Janis Joplin, Lou Reed… Just Kids commence comme une histoire d'amour et finit comme une élégie, brossant un inoubliable instantané du New York des années 1960-1970. Avec pudeur et émotion, Patti Smith retrace l'ascension de deux gamins inséparables qui insufflèrent la même énergie à leur vie qu’à leur art.

Le nom de Patti Smith est probablement plus connu dans le domaine de la musique que dans la littérature.
Mais lors de la sortie de Just kids, j’avais lu ce récit tout à fait touchant et exceptionnel et je regrettais depuis que je ne lui avais pas ouvert un fil.
Début octobre un autre livre d’elle est sorti, encore une fois un récit autobiographique, et avant de parler de celui-là, je voulais quand même mettre quelques mots pour Just kids.

Quand Patti et Robert se sont rencontrés en 1967 ils étaient jeunes, inconnus et sans le sous. Mais le hasard les a réunis et cela tout d’abord dans une relation de couple, par la suite ils sont restés amis quand Robert a eu le courage de vivre son homosexualité.
Tous les deux ont eu très jeune la conviction qu’ils étaient des artistes et ils ont choisis tous les deux au début la peinture pour s’exprimer. Bien que Patti a toujours beaucoup lu et voulait aussi écrire, c’était en compagnie de Robert qu’elle se mettait au dessin et ils ont créés chacun de leur côté leurs œuvres.

Comme on le sait aujourd’hui, par la suite ce sera la musique pour Patti et la photographie pour Robert.
(Bien qu’il faut dire qu’elle reste « multi-créatrice » : chant, peinture, écriture… elle est active dans plus d’un domaine de l’art)

Elle raconte ces années de leur amour/ensuite amitié avec plein de tendresse et de moments forts, surtout vers la fin j’avais plus d’une fois de grandes larmes dans les yeux. Mais c’est tellement bien écrit et c’est un si beau livre qui donne non seulement un aperçu de leur vie lors de ces années, mais aussi une image de la ‘bohème’ à New York, c’est magnifique.

En tout cas j’ai passé un moment extraordinaire en sa compagnie et je suis curieuse de lire d’autres livres d’elle.




Robert Mapplethorpe a débuté sa carrière de photographe avec des polaroids

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Woolgathering / Glaneurs de rêves

Citation :

Présentation de l’éditeur
Dans ce récit autobiographique bref et lumineux, Patti Smith revient sur les moments les plus précieux de son enfance, les convoquant avec un réalisme saisissant qui confine au fantastique. L'auteur mêle l'évocation de la petite fille qu'elle était à des souvenirs à la fois authentiques et imaginaires de sa jeunesse new yorkaise, passée parmi les cafés de la rue MacDougal. Glaneurs de rêves, dont l'écriture a été achevée le jour du 45e anniversaire de Patti Smith, dans le Michigan, a été initialement publié aux Etats-Unis sous la forme d'un mince volume. Vingt ans plus tard, le texte est réédité et paraît enfin en France dans une version augmentée, complétée de fragments inédits et accompagnée de nouvelles photographies et illustrations.

Livre tout à fait différent que Just kids. Le ton et surtout l’écriture sont tout à fait autre, beaucoup plus ‘littéraire’ que dans son récit de ses années avec Robert Mapplethorpe.
Dans ces courts chapitres on peut vraiment découvrir une Patti Smith qui s’est donnée à fond pour montrer qu’elle est capable de se nommer auteur. Une écriture parfois évasive qui capte très bien les moments qui ressemblent à des rêves aux yeux ouverts. La petite Patti a dû être une enfant rêveuse qu’on retrouve parmi ses pages.

En ce qui me concerne j’ai le plus aimé les textes qui racontaient ses souvenirs d’enfance qu’elle accompagne de jolies petites pépites comme :
one might lasso a cloud to pillow one’s head
(ce n’est même pas possible de traduire une telle phrase, sa beauté s’envole dans toute autre langue)

J’ai lu quelque part qu’elle voulait aussi s’essayer au genre du polar. Et ben, je ne suis pas trop ancrée sur ce domaine, mais elle pourrait me convaincre de tenter l’expérience.

et pour une fois on a la peine de choisir entre deux sublimes couvertures... j'ai opté pour la version originale puisque j'aime bien lire un texte dans la langue de l'auteur... mais la couverture du livre français est un petit bijou

Merci Kena pour ces deux topos! Cela fait très longtemps que je veux la lire, mais là tu me donnes trop envie. Surtout pour le Just Kids...

Toute une époque que j'aimerais bien revivre à travers ce livre

rien que pour cette couverture...


Patti Smith : ceux qui l'aiment prendront le train de sa vie

Citation :

Rendez-vous à la rentrée, pour un voyage à travers 18 stations, avec M Train

Avec Just Kids, la première autobiographie de Patti Smith, publiée originellement chez Denoël et reprise chez Folio, le succès était au rendez-vous. En France, la chanteuse a vendu plus de 200.000 exemplaires, traduits par Héloïse Esquié, tous formats confondus. Chance : la suite arrive, et s'appellera M Train.

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