kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: E. M. Delafield Dim 19 Avr 2015 - 13:14 | |
| Edmée Elizabeth Monica Dashwood, née de la Pasture (9 juin 1890 – 2 décembre 1943), plus connue comme E. M. Delafield, a publié beaucoup de romans dans son Angleterre natale, mais elle y est devenue célèbre grâce à ce récit autobiographique qui n'avait jamais encore été traduit en français. Source: Editeurplus en anglais | |
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kenavo Zen Littéraire
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| Sujet: Re: E. M. Delafield Dim 19 Avr 2015 - 13:14 | |
| / The Diary of a provincial Lady / Pas facile d’être une lady ! - Citation :
- Présentation de l’éditeur
Vers 1930 dans le Devonshire, une lady quadragénaire et gaffeuse nous régale de ses mésaventures sur une année, tiraillée qu'elle est entre ses rôles d'aristocrate, d'épouse, de mère, de femme libérée et d'intellectuelle ; certes elle s'accorde des escapades à Londres, mais c'est moins pour briller en société que pour dépenser l'argent qu'elle n'a pas. Toujours elle nous fait rire en décrivant la vie dans un village anglais avec ses intrigues, la vie dans les milieux branchés de la capitale avec ses ridicules, la vie à la maison avec un mari taciturne, des enfants espiègles, une préceptrice française hystérique et des domestiques indociles (sans oublier Helen Wills... le chat). La vie tout court, en somme, racontée dans un style très moderne pour traiter d'un thème indémodable : les petites misères du quotidien. Avec la mention ‘journal humoristique’, on peut s’attendre un peu à ce qu’on va découvrir dans ce livre. Mais si on considère la nationalité de la Lady, on doit prendre aussi en considération que l’humour anglais est souvent plus fin que dans d’autres parties du monde. Et le very british est à la une dans ce livre ! La forme du journal peut aussi donner une idée sur le style de l’écriture – pas tout à fait ‘littéraire’, mais cela vise tout à fait l’objectif. On reçoit un aperçu de cette vie à la campagne, entouré de son mari, de ses enfants et des servants. J’avais un peu l’impression de lire le journal d’une Bridget Jones âgée qui vit moins de situations loufoques mais qui a gardé sa perspicacité pour commenter les différentes situations auxquelles elle doit faire face. Ce livre se range certainement parmi les ‘lectures plaisantes’ et j’assume sa légèreté, mais j’ai vraiment passé un moment très agréable en sa compagnie ! À noter que la version anglaise contient d’autres volumes, qui sont en quelque sorte la suite de ce premier journal : The provincial Lady goes further, The provincial Lady in America, The provincial Lady in wartimeLIFE photo: E.M. Delafield en 1925 | |
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