Pedro Zarraluki [Espagne]

Pedro Zarraluki est né à Barcelone en 1954.
Il est l'auteur de deux livres de récits et de plusieurs romans, dont L'Abbaye des grenouilles, récompensé par le Prix de la Ville de Barcelone.
Un été à Cabrera a été couronné par le prestigieux Prix Nadal, équivalent du Concourt, en 2005.
Son oeuvre a été traduite en sept langues.

Source : Editeur

Un été à Cabrera

Citation :

Présentation de l’éditeur
Eté 1940. Leonor, épouse d'un haut dignitaire républicain fusillé à la fin de la guerre d'Espagne, et sa fille Camila sont envoyées en exil forcé sur la petite île de Cabrera, au sud des Baléares. Pour seule compagnie, elles auront une brave cantinière râleuse, son mari alcoolique, un pêcheur solitaire hanté par de lointains souvenirs, un mystérieux et séduisant ermite allemand et un détachement militaire terrorisé par une éventuelle attaque de la marine anglaise. Entre temps, à Majorque, un homme reçoit de la part des autorités l'ordre de se rendre à Cabrera pour exécuter une mission susceptible de lui permettre de racheter les fautes de son troublant passé. Un été à Cabrera est une ode splendide à l'énergie inépuisable avec laquelle les femmes et les hommes se relèvent après les coups cruels infligés par le destin.

On voyant le titre, on pourrait s’imaginer qu’il s’agit d’un roman estival.

Mais faut prendre en considération l’année : 1940. C’est la fin de la Guerre d’Espagne et le parti gagnant est en train de faire les comptes à ceux qui les ont combattus pendant trois ans. En plus, la guerre en dehors de l’Espagne force les autorités régnantes, qui déclarent leur pays neutre, de faire des pirouettes entre les alliés sur les fronts de l’Europe.

Voilà la toile de fond qui se dresse bien loin de cette petite île au sud de Mallorca.

Et même si ces événements extérieurs vont apporter tout un tas de gens étrangers sur l’île, la vie de tous les jours se fait dans un rythme dicté par la réalité de l’île : ce n’est qu’un petit caillou dans l’immensité du monde.

Pedro Zarraluki mène différents fils rouges avec un talent éblouissant et parvient à clôturer une histoire avec pleine de verve.

J’ai adoré du début à la fin et bien que je n’oriente jamais mes lectures selon des prix, la consécration du Prix Nadal pour ce livre, est à mon avis tout à fait justifiée.

Il traîne depuis des lustres dans ma PAL.

l'été sera peut-être le moment de le ressortir
bien que je ne suis pas sûre que tu vas y trouver ton compte

ce livre peut aussi entrer dans la LC guerre d'Espagne puisqu'il est question des conséquences, je le note

Bédoulène a écrit:

ce livre peut aussi entrer dans la LC guerre d'Espagne puisqu'il est question des conséquences, je le note

tout à fait:

... ce qu'il y a de pire dans une guerre, pour le commun des mortels, c'est qu'un beau jour elle se termine et on ne voit pas la différence, si ce n'est que les ravages qu'elle laisse derrière elle.
P.Z.

Tiens tiens je note Kena , ce titre me parle ....

huhu... ah mais oui, une île pour toi toute seule