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| Phil Karlson | |
| | Auteur | Message |
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animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Phil Karlson Mer 8 Juil 2015 - 22:45 | |
| Phil Karlson - Citation :
- Phil Karlson est un réalisateur américain de films noirs considéré par la critique, dans le monde de la série B, comme l'un des spécialistes du genre.
Sa carrière débute en 1944 avec A wave, a wac and a marine qu'il signe Phil Karlstein. Suit une série de films à petit budget, dont deux seulement se voient distribués en France, notamment Le Cobra de Shanghai (1945). Il s'essaie à la comédie musicale (Les Reines du music-hall, 1948, avec Marilyn Monroe), au western (Aventures dans le Silverado, 1948) ou encore au film de cape et d'épée (L'Epée de Monte Cristo, 1951). Cependant, c'est à partir des années 1950 qu'il livre ses meilleurs thrillers dont L'inexorable enquête (1951), d'après un scénario de Samuel Fuller, et Kansas City Confidential (1952), inspiré d'un fait divers. Toujours soucieux du détail, il est prêt à mener des recherches fouillées pour mieux servir la crédibilité des affaires qu'il met en scène. The Phoenix City Story (1955) est la reconstitution soignée d'un meurtre dans une affaire de corruption dans une petite ville et la justice utilise, au cours du procès qui suit les événements, les recherches menées par Karlson pour son film. En 1959, il livre Le Tueur de Chicago, film tiré du pilote réalisé un an plus tôt pour une série télévisée, par la suite devenue célèbre, Les Incorruptibles. En 1973, il signe un thriller violent inspiré d'une histoire vraie, Justice sauvage, qui est un succès commercial. Dans ses films, Karlson montre avec brio et précision la violence qu'il rend crédible et son perfectionnisme est salué par tous. Karlson, grand connaisseur de l'histoire du cinéma, a dirigé en 1949 Down Memory Lane, un montage sur les balbutiements du cinéma hollywoodien. source : bifi.fravant d'aller récupérer ce qui a été posté il y a quelques temps sur d'autres fils... Walking Tall / Justice sauvage (1973) Le retour au bercail pour Buford Pusser (Joe Don Baker : si si vous l'avez déjà vu ce type qui prend de la place) et sa petite famille et son chien. Catcheur, à la retraite car il en avait marre des combines, il compte se poser et couper du bois avec son vieux père. Seulement la rencontre avec un ancien copain (de foot qui se joue avec les mains) le plonge d'entrée de jeu dans l'envers du décor. C'est que cette petite ville du Tennessee a bien changé, il est laissé pour mort, tailladé, au bord de la route au milieu de la nuit. Légèrement obtus de nature, il n'en restera pas mal et équipé d'un gros gourdin taillé avec soin il va aller décalquer les tenanciers du tripot local... Quelques démêlées avec la justice plus tard, il candidate pour être shérif à la place du shérif. Et le moins qu'on puisse dire c'est que remettre de l'ordre dans les affaires locales après quelques années de laisser aller ce n'est pas de tout repos. Grandiloquent et américano-classique, blasés si ce n'est écœurés de clichés de séries B que nous sommes, le film ne s'en inspire pas moins de la vie d'un réel Buford Pusser passé plusieurs fois par la case hôpital pour le même genre de raisons. Et puis ce film est "bizarre". Son héros a plus "tout à fait l'air d'un second rôle", le film n'est pas tout à fait "un film de vigilante", pas non plus un western moderne mais trop rural pour se voir film noir... quoique ce grand simplet aux réflexes sauvage ne vive pas dans un monde tout rose. Et puis certes c'est de l'exploitation un justicier avec un bâton mais la violence fait trop peur pour être un spectacle gratuit. Et puis le fond local bien ancré de ségrégation ça n'allège pas forcément l'atmosphère. Juste un film dur et bizarre, et un titre qui peut revenir, comme le nom du réalisateur ou celui de Joe Don Baker quand on s'écarte juste un tout petit peu des chemins les plus balisés (j'avais lu quelque chose dessus dans le bouquin qui accompagne le DVD de The Outfit (1973 aussi). | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Phil Karlson Jeu 9 Juil 2015 - 7:08 | |
| - traversay a écrit:
On ne joue pas avec le crime (5 against the House, Phil Karlson, 1955) Quatre étudiants en droit et une copine (Kim Novak, encore un peu tendre) décident de dévaliser un casino, de Reno, juste pour le fun. Le scénario hésite entre la comédie (répliques cinglantes), le film de braquage (un mini Ocean's Eleven), le suspense psychologique (les gars ont fait la guerre de Corée) et la série B. Avec un final de film noir lequel se révèle très faible. Plaisant tout de même sur le mode mineur, en particulier pour sa superbe photo en noir et blanc.
- traversay a écrit:
Les frères Rico (The Brothers Rico, Phil Karlson, 1957) L'aîné des Rico doit retrouver ses frères qui ont trahi "l'organisation". Ca sent sacrément le roussi et il va y avoir du sang dans la poussière. Tiré d'une nouvelle de Georges Simenon, le scénario a du coffre, nonobstant un dénouement abominablement bâclé. La mise en scène de Phil Karlson est plus poussive qu'une locomotive à vapeur. Que c'est dommage. Un bon rôle pour Richard Conte, mâchoires serrées et brushing impeccable.
. - traversay a écrit:
Coincée (Tight Spot, Phil Karlson, 1955) Ginger Rogers est dans de sales draps : soit elle témoigne pour faire extrader un gangster, soit elle retourne illico en prison. Un flic corrompu (Brian Keith) et un procureur droit dans ses bottes (Edward G. Robinson) sont là pour la convaincre. Film noir typique de la Warner, c'est à dire compact, fauché et un tantinet mécanique. Ca fonctionne quand même par la sécheresse des dialogues et l'abattage des acteurs. Mise en scène fonctionnelle de Phil Karlson.
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| | | animal Tête de Peluche
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| Sujet: Re: Phil Karlson Jeu 9 Juil 2015 - 7:11 | |
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| Sujet: Re: Phil Karlson | |
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| | | | Phil Karlson | |
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