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Si la femme n' est pas contente de son image dans la littérature mondiale au fil des siècles, c' est celle-ci qu' elle doit renier et non paselle-même."Svava JokobsdottirUn couple décide de faire construire leur maison. Pour amortir les frais, ils louent l' appartement où ils vivent. Et en attendant ils
cohabitent avec le locataire.
Avec lui tout va changer : le rapports entre le couple et face à l' étranger. Le changement est si profond et si durable qu' on pourrait
dire qu' ils ont introduit le diable chez eux.
Sous le prétexte d' une cohabitation, ils deviennent totalement dépendants de l' arrivant.
L' épouse se rend compte que le mari a tout planifié, décidé et qu' au final, il s' est trompé. Et tout d' un coup, et cela vient de loin, elle s'irrite et se sent révoltée contre lui.
Car soudain, elle réalise que jamais ils ne pourront payer la construction de leur future maison.
Un jour ils en parlent avec le locataire qui ouvre sa valise et leur demande de quelle somme ils ont besoin. Ils hésitent, mais finalement
le mari accepte. Le pacte avec le diable est consommé.
Ce qui adviendra, on peut à peine l' effleurer -et c' est tant mieux- mais il est clair qu' il y a une remise en question de la société
contemporaine. On est dans les années 60 et les problèmes sociaux en Islande sont centrés sur l' égalité des droits, le matérialisme.
Il y aussi, de toute évidence l' installation d' une base militaire américaine, la crainte du péril nucléaire et la situation des états
nouvellement indépendants.
Mais c' est l' évolution et la prise de conscience de la femme qui prime.
Et le passage final est le plus interessant parce qu' il est ouvert à diverses interprétations. Troublant et et meme angoissant avec
l' intrusion du fantastique.
A découvrir !