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| Philippe Garrel | |
| | Auteur | Message |
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Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Philippe Garrel Mar 4 Oct 2011 - 23:58 | |
| - Citation :
- Philippe Garrel est un réalisateur français né le 6 avril 19481 à Boulogne-Billancourt.
Si son premier long métrage Marie pour mémoire date de 1967, il lui faut attendre 1982 pour accéder à la renommée critique : il reçoit alors le Prix Jean-Vigo pour L'Enfant secret. Il obtient par la suite plusieurs autres prix. Il a été récompensé deux fois à la Mostra de Venise par le Lion d'argent du meilleur réalisateur : en 1991 pour J'entends plus la guitare et en 2005 pour Les Amants réguliers qui a valu aussi au chef opérateur William Lubtchansky un Osella, saluant sa « remarquable contribution artistique ». Philippe Garrel a déclaré en recevant son prix en 2005 : « Je suis un cinéaste indépendant français et je suis fier que des Italiens me récompensent. L'Italie est pour moi comme une grande université du cinéma. »
Ses réalisations reviennent souvent sur la jeunesse contestataire des années 1960 dont il est issu.
Il a dirigé à de nombreuses reprises des élèves du Conservatoire national supérieur d'art dramatique où il donne des cours de comédie. Il a également mis en scène, au cinéma, ses amis et plusieurs membres de sa famille2.
Il est le fils de l'acteur Maurice Garrel et le père des acteurs Louis et Esther Garrel. source : wikipedia.orgUn été brûlant de Philippe Garrel - Citation :
- Paul rencontre Frédéric par un ami commun. Frédéric est peintre. Il vit avec Angèle, une actrice qui fait du cinéma en Italie. Pour vivre en attendant d’être acteur, Paul fait de la figuration. Sur un plateau, Paul rencontre Elisabeth qui est aussi figurante. Ils tombent amoureux. Frédéric invite Paul et Elisabeth à Rome.
Un film douloureux et frustrant, mais qui comme souvent chez Garrel exprime une sensibilité exacerbée d'une remarquable intensité. L'ombre de Cinecitta et l'inéluctable séparation d'un couple ne peut que rappeler Le Mépris, et chaque scène semble représenter des souvenirs à travers une cinéphilie mortifère. La relation de Monica Bellucci et Louis Garrel fige une incompréhension, où l'art produit un isolement et retarde une confrontation. Un été brûlant doit beaucoup aux personnages joués par Jérôme Robart et Céline Sallette, qui apportent un contrepoint, un miroir, une tristesse et une colère plus incarnées. Ce quatuor est enraciné par un lien indescriptible, bousculant la vie et la mort, sonnant comme une évidence. La courte apparition de Maurice Garrel marque une résonance poignante.
Dernière édition par animal le Sam 2 Jan 2016 - 13:21, édité 1 fois (Raison : ajout bio) | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Philippe Garrel Jeu 5 Déc 2013 - 22:16 | |
| La jalousie de Philippe Garrel - Citation :
- ouis quitte Clotilde avec qui il a eu un enfant pour Claudia. Louis et Claudia font du théâtre. L'un enchaîne les rôles tandis que l'autre ne joue pas. Claudia aime Louis, mais elle a peur qu'il la quitte. Un soir, elle fait la rencontre d'un architecte qui lui propose du travail. Louis aime Claudia, mais maintenant c'est lui qui a peur qu'elle le quitte...
Visiblement, il est possible de s'enthousiasmer pour La jalousie. C'est le cas de la majorité des critiques parisiens. Mais une fois loué le très beau travail sur l'image, en noir et blanc, que reste t-il ? Philippe Garrel filme une relation amoureuse sans la structurer comme un récit, se laissant porter par les intermittences du coeur, révélées par une collection de vignettes qui s'enchaînent de façon morne. Où est la fièvre, où est la chair dans ce film désincarné que le jeu du couple Garrel fils et Anna Mouglalis renforce encore dans son abstraction même ? Le film est intemporel, très "nouvelle vague" dans sa conception, rejetant les habituels passages obligés d'un scénario classique. Les dialogues semblent parfois répétés, souvent improvisés, le propos est ténu, la construction (faussement) aléatoire. Evidemment, tout est pensé et calculé, trop intellectualisé. Comme un concept de film d'auteur qui aurait oublier l'essentiel : raconter une histoire avec ses émotions et sa passion. Cérébrale bien plus que concrète. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Philippe Garrel Ven 6 Déc 2013 - 8:58 | |
| - traversay a écrit:
La jalousie de Philippe Garrel - Citation :
- ouis quitte Clotilde avec qui il a eu un enfant pour Claudia. Louis et Claudia font du théâtre. L'un enchaîne les rôles tandis que l'autre ne joue pas. Claudia aime Louis, mais elle a peur qu'il la quitte. Un soir, elle fait la rencontre d'un architecte qui lui propose du travail. Louis aime Claudia, mais maintenant c'est lui qui a peur qu'elle le quitte...
Visiblement, il est possible de s'enthousiasmer pour La jalousie. C'est le cas de la majorité des critiques parisiens. Mais une fois loué le très beau travail sur l'image, en noir et blanc, que reste t-il ? Philippe Garrel filme une relation amoureuse sans la structurer comme un récit, se laissant porter par les intermittences du coeur, révélées par une collection de vignettes qui s'enchaînent de façon morne. Où est la fièvre, où est la chair dans ce film désincarné que le jeu du couple Garrel fils et Anna Mouglalis renforce encore dans son abstraction même ? Le film est intemporel, très "nouvelle vague" dans sa conception, rejetant les habituels passages obligés d'un scénario classique. Les dialogues semblent parfois répétés, souvent improvisés, le propos est ténu, la construction (faussement) aléatoire. Evidemment, tout est pensé et calculé, trop intellectualisé. Comme un concept de film d'auteur qui aurait oublier l'essentiel : raconter une histoire avec ses émotions et sa passion. Cérébrale bien plus que concrète.
En voyant la bande annonce, j'étais restée indécise. Justement, je voyais trop l'exercice de style. Mais je me disais que les Garrel avaient une telle sensibilité que le film en ressortirait avec plus de douceur que d'esthétique. Tu confirmes mes craintes (ce qui est tant mieux, parce que je n'ai pas le temps de caser une séance de ciné dans mes journées en ce moment). | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Philippe Garrel Lun 9 Déc 2013 - 17:13 | |
| - traversay a écrit:
La jalousie de Philippe Garrel - Citation :
- Louis quitte Clotilde avec qui il a eu un enfant pour Claudia. Louis et Claudia font du théâtre. L'un enchaîne les rôles tandis que l'autre ne joue pas. Claudia aime Louis, mais elle a peur qu'il la quitte. Un soir, elle fait la rencontre d'un architecte qui lui propose du travail. Louis aime Claudia, mais maintenant c'est lui qui a peur qu'elle le quitte...
Visiblement, il est possible de s'enthousiasmer pour La jalousie. C'est le cas de la majorité des critiques parisiens. Mais une fois loué le très beau travail sur l'image, en noir et blanc, que reste t-il ? Philippe Garrel filme une relation amoureuse sans la structurer comme un récit, se laissant porter par les intermittences du coeur, révélées par une collection de vignettes qui s'enchaînent de façon morne. Où est la fièvre, où est la chair dans ce film désincarné que le jeu du couple Garrel fils et Anna Mouglalis renforce encore dans son abstraction même ? Le film est intemporel, très "nouvelle vague" dans sa conception, rejetant les habituels passages obligés d'un scénario classique. Les dialogues semblent parfois répétés, souvent improvisés, le propos est ténu, la construction (faussement) aléatoire. Evidemment, tout est pensé et calculé, trop intellectualisé. Comme un concept de film d'auteur qui aurait oublier l'essentiel : raconter une histoire avec ses émotions et sa passion. Cérébrale bien plus que concrète.
L'esthétisme du cinéma de Philippe Garrel me laisse toujours admiratif mais mon avis sera cependant proche de celui de traversay. Les motifs explorés (le couple, la séparation, l'art, la mort) ne sont pas soutenus par les personnages et la trame apparait asséchée. Anna Mouglalis n'apporte que l'intonation fatiguée de sa voix alors que Louis Garrel est confronté à une incertitude, une insatisfaction, une soif d'absolu qu'il ne réussit pas à transcender. Il y a des fulgurances dans La jalousie lorsque le film ne se replie pas sur lui-même mais c'est insuffisant pour soutenir l'attention. Le noir et blanc est parfois magnifique, accentue les contrastes, creuse les traits des visages qui restent étrangement extérieurs au drame qui se noue. Il manque à mes yeux une conviction pour aller au-delà de l'impasse stylistique. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Philippe Garrel Mar 2 Juin 2015 - 22:00 | |
| Philippe Garrel / L'ombre des femmes Pierre aime sa femme, Manon. Mais il une liaison torride avec Elisabeth. Qui lui révèle l'infidélité de Manon. Je suis un peu partagée devant ce film. Les images en noir et blanc sont splendides, aussi bien celle de Paris, que celle des visages de femmes. Il y a une sorte de musique dans l'enchaînement des séquences, dans la fluidité de la façon dont les scènes se succèdent. Et la distance, la voix off, mettent un second degré, une distance, qui donne du charme au film. Les personnages féminins sont très beaux, et très bien joués. Elles donnent (en dépit du titre) du corps au film, en sont la charpente. Le problème c'est Pierre (Stanislas Mehrar) : une façon de jouer inexpressive au possible (et à mon avis voulue par le réalisateur), et des motivations et façons de penser en voix off qui frisent la caricature. Il y a un tel déséquilibre entre les femmes et lui, elles très expressives, sensibles, que cela crée une faille dans le film. On se demande pourquoi elles ne passent pas à autre chose, tout simplement. Où alors c'est qu'elles aiment souffrir. Et il y a presque du masochisme à représenter un tel personnage masculin de la part de Philippe Garrel, réalisateur de surcroît. Mais de bons, voir de très bons moments dans le film. Sensation étrange à la sortie, mais c'est peut être voulu. | |
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| Sujet: Re: Philippe Garrel | |
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| | | | Philippe Garrel | |
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