Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Jorge Semprún [Espagne]

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MessageSujet: Re: Jorge Semprún [Espagne]   jorge semprun - Jorge Semprún [Espagne] - Page 2 EmptyMer 8 Juin 2011 - 1:56

Jorge Semprun est décédé aujourd'hui à l'âge de 87 ans...
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traversay
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MessageSujet: Re: Jorge Semprún [Espagne]   jorge semprun - Jorge Semprún [Espagne] - Page 2 EmptyMer 8 Juin 2011 - 10:03

Grand monsieur. Je l'ai peu lu, mais je garde en mémoire ses interventions chez Pivot.
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MessageSujet: Re: Jorge Semprún [Espagne]   jorge semprun - Jorge Semprún [Espagne] - Page 2 EmptyMer 8 Juin 2011 - 10:54

Comme c'est étrange, hier j'ai reçu "l'écriture ou la vie" commandé parce que j'ai envie de le lire depuis un bout de temps.... et ce matin j'apprends que le Monsieur s'en est allé
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MessageSujet: hommage.   jorge semprun - Jorge Semprún [Espagne] - Page 2 EmptyMer 8 Juin 2011 - 11:00

J´ai relu ce matin tout ce que nous avions dit et écrit sur le fil de SEMPRUN ( 2 bonnes pages).
Et une fois de plus, je me suis rejouie( et consolée) de voir que sur notre Forum, nous n´attendons jamais la disparition d´un auteur pour se mettre à en parler profondément et chaleureusement.
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MessageSujet: Re: Jorge Semprún [Espagne]   jorge semprun - Jorge Semprún [Espagne] - Page 2 EmptyMer 8 Juin 2011 - 11:02

swallow a écrit:
J´ai relu ce matin tout ce que nous avions dit et écrit sur le fil de SEMPRUN ( 2 bonnes pages).
Et une fois de plus, je me suis rejouie( et consolée) de voir que sur notre Forum, nous n´attendons jamais la disparition d´un auteur pour se mettre à en parler profondément et chaleureusement.

j'avoue que cela m'arrive souvent.....Mais, j'avais en tête de le lire......Donc vous me pardonnez?
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MessageSujet: Re: Jorge Semprún [Espagne]   jorge semprun - Jorge Semprún [Espagne] - Page 2 EmptyMer 8 Juin 2011 - 11:07

"Faltaría más", te répondrait-on, Mimi en espagnol.( traduction: il en faudrait plus pour te reprocher quoi que ce soit!). jorge semprun - Jorge Semprún [Espagne] - Page 2 56221
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MessageSujet: Re: Jorge Semprún [Espagne]   jorge semprun - Jorge Semprún [Espagne] - Page 2 EmptyJeu 8 Sep 2011 - 23:30

L'écriture ou la vie

Ne m'en voulez pas pour cet avis négatif, mais je n'ai pas aimé du tout

A plusieurs reprises j’ai été émue par les témoignages audiovisuels de Jorge Semprun. Son décès il y a peu m’a incitée fortement à le lire…enfin si j’ose dire. C’est peu dire que j’en attendais beaucoup, trop peut-être ? Car je suis extrêmement déçue de cette lecture.

Par le contenu, en premier lieu. J’attendais autre chose. J’attendais un témoignage sur sa déportation. Or il ne s’agit pas tout à fait de cela ; pas que de cela en tout cas.
Par les longs passages consacrés à la philosophie, aux auteurs, en second lieu. Certes il fut étudiant en philosophie, mais cela m’a semblé ennuyeux, trop copieux, trop !! En somme cela m’a paru "j’en mets plein la vue avec tout ce que je sais… " Alors que je n’ai guère d’atome crochu avec cette matière si abstraite à mes yeux et à mon cerveau, je me suis senti engloutie et écrasée, au point de me demander sérieusement ce que tout cela faisait là, dans ce livre là…
Par le fouillis permanent que constitue ce livre, ensuite. Je n’ai pas aimé du tout ce manque d’organisation, ces aller et retour incessant et répétitifs .Il saute sans cesse du coq à l’âne, pour revenir à l’âne, et repartir vers autre chose…..J’aime les choses quand elles sont clairement exposées. J’aime que les idées soient organisées, structurées…bref, j’aime bien m’y retrouver.
Enfin, je suis triste du peu de sensations que m’a occasionnées cette lecture. J’attendais d’être remuée, interpellée, secouée. J’attendais de l’émotion, j’attendais d’entendre raisonner cette corde intérieure, cette petite musique qui est le signe d’une belle lecture. Je m’attendais à cheminer avec Semprun…Et bien non, rien ; ressenti zéro, émotion nulle, calme plat, bouleversement avorté, secousses réduites à néant…

Pour finir sur une note plus positive, je reconnais que l’écriture est élégante, les références solides. Hélas cela ne fait pas tout.
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MessageSujet: Re: Jorge Semprún [Espagne]   jorge semprun - Jorge Semprún [Espagne] - Page 2 EmptyVen 9 Sep 2011 - 22:07

En gros tu a détesté dans ce livre tout ce que j'ai aimé. Ce récit m'avait beaucoup touché, j'avais justement aimé le fait qu'il ne s'agisse pas seulement d'un témoignage et que Semprun évite le racolage émotionnel (avec un thème pareil, c'était pas évident).
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MessageSujet: Re: Jorge Semprún [Espagne]   jorge semprun - Jorge Semprún [Espagne] - Page 2 EmptyVen 9 Sep 2011 - 22:27

odrey a écrit:
En gros tu a détesté dans ce livre tout ce que j'ai aimé. Ce récit m'avait beaucoup touché, j'avais justement aimé le fait qu'il ne s'agisse pas seulement d'un témoignage et que Semprun évite le racolage émotionnel (avec un thème pareil, c'était pas évident).

en fait ce qui m'a le plus ennuyée, c'est de ne pas être touchée, car c'est ce à quoi je m'attendais.....
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MessageSujet: Re: Jorge Semprún [Espagne]   jorge semprun - Jorge Semprún [Espagne] - Page 2 EmptyVen 9 Sep 2011 - 22:58

C'est une question de sensibilité parce que ce livre m'avait bouleversé.
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MessageSujet: Re: Jorge Semprún [Espagne]   jorge semprun - Jorge Semprún [Espagne] - Page 2 EmptyVen 7 Juin 2013 - 13:00

L'écriture ou la vie (1994)


jorge semprun - Jorge Semprún [Espagne] - Page 2 Sempru10

Jorge Semprun pose un dilemme auquel nous n’avons pas souvent l’habitude d’être confronté. Depuis quand faut-il choisir entre l’écriture et la vie ? D’un point de vue personnel, la question se pose depuis que Jorge Semprun a vécu l’expérience de la déportation à Buchenwald mais aussi, et surtout, depuis qu’il en est sorti. Vivant ? Il paraît… D’un point de vue biologique, c’est une certitude. Et pourtant, Jorge Semprun rabat leurs certitudes à toutes les victimes des apparences. S’il a l’air aussi étrangement vivant, c’est parce qu’il a traversé la mort : il l’a parcourue de bout en bout.


« Une idée m’est venue, soudain –si l’on peut appeler idée cette bouffée de chaleur, tonique, cet afflux de sang, cet orgueil d’un savoir du corps, pertinent-, la sensation, en tout cas, soudaine, très forte, de ne pas avoir échappé à la mort, mais de l’avoir traversée. D’avoir été, plutôt, traversé par elle. De l’avoir vécue, en quelque sorte. D’en être revenu comme on revient d’un voyage qui vous a transformé : transfiguré, peut-être. »


Mieux aurait-il valu mourir ? D’une certaine façon, oui, cela aurait été plus simple. En sortant de Buchenwald, en retrouvant sa vie, ses relations et ses habitudes d’avant le camp, Jorge Semprun découvre qu’il fait l’objet d’une méprise énorme. Tout le monde le prend pour un rescapé qui aurait échappé à la mort –en réalité, il connaît la mort mieux que celui qui ne serait plus là pour en témoigner. Et lorsqu’on lui demande de raconter son expérience des camps, Jorge Semprun se heurte à l’indicible. L’aspect frivole du langage apparaît et révèle ce qui semble être ces seuls objectifs : se constituer comme source principale de divertissement, au mieux comme média formalisé servant davantage de moyen (se lier avec d’autres individus dans un certain type de rapport) que de fin (transmettre des informations en adéquation ou non avec des idées reçues). Jorge Semprun ne peut donc pas raconter Buchenwald ni ses morts. Non seulement ses interlocuteurs ne le comprennent pas –ou le comprennent mal- mais lui-même perçoit le ridicule d’une telle volonté.


« Car la mort n’est pas une chose que nous aurions frôlée, côtoyée, dont nous aurions réchappé, comme d’un accident dont on serait sorti indemne. Nous l’avons vécue… Nous ne sommes pas des rescapés, mais des revenants… Ceci, bien sûr, n’est dicible qu’abstraitement. Ou en passant, sans avoir l’air d’y toucher… Ou en riant avec d’autres revenants… Car ce n’est pas crédible, ce n’est pas partageable, à peine compréhensible, puisque la mort est, pour la pensée rationnelle, le seul évènement dont nous ne pourrons jamais faire l’expérience individuelle… »


Alors Jorge Semprun élude, tourne autour du pot, essaie de trouver une nouvelle façon de parler quand même de cette expérience obsédante. Comme il le dit lui-même, le problème n’est pas technique mais moral. Peut-être est-ce d’ailleurs ce qui manque le plus aux gens qui l’entourent comme lorsque, plus tard, en visite à Buchenwald, devant la cheminée du crématoire, quelqu’un lui demande d’un air enjoué : « C’est la cuisine, ça ? » Ce qui, chez Jorge Semprun, provoque cette réaction : « J’avais horreur de moi-même, soudain, d’être capable d’entendre cette question. D’être vivant, en somme ».


Ainsi, pour ne pas se dégoûter davantage de lui-même, pour ne pas reléguer Buchenwald à la forme d’une vague historiette contée en termes usés et falsifiables, Jorge Semprun essaie de nous faire comprendre cette traversée de la mort par l’ampleur de ses conséquences présentes. Jorge Semprun est devenu une victime invisible –reconnu uniquement par lui-même et par les autres victimes- qui souffre d’être en perpétuelle inadéquation avec la vie « normale » en dehors des camps, cette vie qui lui semble à présent réduite, peu ambitieuse, peu consistante.


« C’était que la vie fût un songe, après la réalité rayonnante du camp, qui était terrifiant. »


Bardé de références et de relations, Jorge Semprun essaiera de donner une forme dicible à son expérience en la confrontant à celle des autres et en apprenant une certaine forme d’oubli -qui ne serait pas un mensonge adressé à soi-même mais ce qu’on appellerait aujourd’hui « résilience ». Il s’agit d’ailleurs du projet à l’œuvre dans L’écriture ou la vie. Nous entendrons peu parler de Buchenwald et des souvenirs qui lui sont liés. Jorge Semprun a trouvé peut-être la meilleure façon de toucher autrui dans le récit d’une expérience personnelle : il s’agit de lui faire perdre sa ponctualité pour n’en garder que l’essence universalisable. L’écriture ou la vie bouleversera tout lecteur qui a pu connaître –de près ou de loin- cette sensation de décalage irréversible provoquée par l’expérience de la solitude mortelle. Et puisque, finalement, je reste également sans mots pour décrire d’une meilleure façon les sentiments qu’a pu me procurer cette lecture, je me réfugierai dans la facilité et laisserai l’honneur à l’un de mes porte-paroles préféré – Emil Cioran : « Pour qui a respiré la Mort, quelle désolation que les odeurs du Verbe ! »



L'écriture ou la vie ne concerne pas seulement les rescapés... tout le monde pourra se reconnaître dans la situation ci-dessous, lorsque le dialogue ne sert plus à dire mais à faire semblant, à construire une fiction :

Citation :
« Mon témoignage ne correspondait sans doute pas au stéréotype du récit d’horreur auquel il s’attendait. Il ne m’a posé aucune question, n’a demandé aucune précision. A la fin, il est resté plongé dans un silence embarrassé. Embarrassant aussi. Mon premier récit sur les dimanches à Buchenwald était un bide complet.
Alors, pour nous sortir de cette situation gênante, c’est moi qui lui ai posé des questions. Un tas de questions. Il faut dire que j’avais presque un an à rattraper, depuis la libération de Paris. »


Ainsi que dans celle-ci :

Citation :
« Pour mon malheur, ou du moins ma malchance, je ne trouvais que deux sortes d’attitudes chez les gens du dehors. Les uns évitaient de vous questionner, vous traitaient comme si vous reveniez d’un banal voyage à l’étranger. Vous voilà donc de retour ! Mais c’est qu’ils craignaient les réponses, avaient horreur de l’inconfort moral qu’elles auraient pu leur apporter. Les autres posaient des tas de questions superficielles, stupides –dans le genre : c’était dur, hein ?-, mais si on leur répondait, même succinctement, au plus vrai, au plus profond, opaque, indicible, de l’expérience vécue, ils devenaient muets, s’inquiétaient, agitaient les mains, invoquaient n’importe quelle divinité tutélaire pour en rester là. Et ils tombaient dans le silence, comme on tombe dans le vide, un trou noir, un rêve. »


« Avais-je le droit de vivre dans l’oubli ? De vivre grâce à cet oubli, à ses dépens ? Les yeux bleus, le regard innocent de la jeune Allemande me rendaient insupportable cet oubli. Pas seulement le mien ; l’oubli général, massif, historique, de toute cette ancienne mort. »
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MessageSujet: Re: Jorge Semprún [Espagne]   jorge semprun - Jorge Semprún [Espagne] - Page 2 EmptyVen 7 Juin 2013 - 13:39

Je rejoins Odrey...

mimi54 a écrit:


Par le contenu, en premier lieu. J’attendais autre chose. J’attendais un témoignage sur sa déportation. Or il ne s’agit pas tout à fait de cela ; pas que de cela en tout cas.
Par les longs passages consacrés à la philosophie, aux auteurs, en second lieu.



mimi54 a écrit:
Par le fouillis permanent que constitue ce livre, ensuite. Je n’ai pas aimé du tout ce manque d’organisation, ces aller et retour incessant et répétitifs .Il saute sans cesse du coq à l’âne, pour revenir à l’âne, et repartir vers autre chose…..J’aime les choses quand elles sont clairement exposées. J’aime que les idées soient organisées, structurées…bref, j’aime bien m’y retrouver.

Mon interprétation quant à cette façon d'écrire : il s'agit de moyens détournés de parler de l'expérience de la déportation. En parlant directement, comme tu l'aurais aimé, Semprun en était incapable, ce qui peut se comprendre. Son rôle n'est pas d'écrire ce qu'attendent les gens parce que le témoignage sera forcément inauthentique. Dans ce livre, il s'agit plutôt de parler de tout et de rien, d'emprunter des pensées d'écrivains et philosophes, prendre l'air de ne pas y toucher, pour en dire le plus possible, et le plus sincèrement qu'il soit. Ca me fait penser à Pavese qui écrivait :

« Porter un jugement moral sur un acte d’autrui, c’est souligner le malaise où nous mettrait ou ne nous mettrait pas nous-mêmes cet acte, si, tels que nous sommes faits, nous l’avions accompli. »

Il y a le discours apparent, et ce qui veut vraiment être dit...
Semprun a creusé un fossé énorme entre les deux et pour moi, ça a bien marché. S'il avait vraiment écrit sur son expérience, le fossé entre le discours apparent et le discours véritable aurait été beaucoup moins discernable et aurait pu se méprendre, assimiler l'un à l'autre...
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MessageSujet: Re: Jorge Semprún [Espagne]   jorge semprun - Jorge Semprún [Espagne] - Page 2 EmptyVen 7 Juin 2013 - 15:22

Très beau commentaire tout en finesse et délicatesse Coli !
Et bravo pour avoir su exprimer .... bon ben moi je ne trouve pas les mots justement colere
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MessageSujet: Re: Jorge Semprún [Espagne]   jorge semprun - Jorge Semprún [Espagne] - Page 2 EmptyVen 7 Juin 2013 - 15:58

Quelques auteurs ont su éviter le "racolage émotionnel", tout en livrant un récit authentique de leur captivité.
Les livres d'Histoire ne suffisant pas à décrire l'horreur de leur vécu, ces écrivains ont fait oeuvre de mémoire pour les générations futures, ce qui n'est pas le cas de Semprun.
En 1945, David Rousset écrivit "L'univers concentrationnaire", un récit froid et clinique de l'organisation des camps, tandis que d'autres tels que Georges Hyvernaud (La peau et les os ou Carnets d'Oflag) ou Raymond Guérin (Les poulpes), tout en demeurant dans le récit factuel, ont choisi de décrire la vie concentrationnaire avec tout ce qu'elle comporte d'humanité et d'inhumanité.
Mais ils n'ont pas attendu des dizaines d'années pour livrer leur atroce expérience, noyée dans des considérations philosophiques et des digressions littéraires ... loin de moi l'idée de critiquer Semprun mais, à mon sens, un tel vécu se doit d'être livré avec clarté.
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MessageSujet: Re: Jorge Semprún [Espagne]   jorge semprun - Jorge Semprún [Espagne] - Page 2 EmptyVen 7 Juin 2013 - 16:12

Pas envie de polémiquer sur un tel sujet : il faut une littérature qui exprime ce vécu en y précisant les faits et les émotions. Clairement.
Mais je suis également preneur si ce vécu devient une expérience littéraire, où l'indicible se retrouve dans le style, la forme et le fond ...
Du moment que les deux procédés plaident pour la même cause.
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