Tsui Hark

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Tsui Hark (徐克 en chinois, Xú Kè en hànyǔ pīnyīn, Cheui4 Hak1 en cantonais) né Tsui Man-kong, est un réalisateur hong-kongais né au Viêt Nam le 2 janvier 1951 (alors en Cochinchine française), à qui l'on doit notamment la série des Il était une fois en Chine avec Jet Li. Il est également producteur, acteur et scénariste.

source et plus : wikipedia.org

Citation :

L’histoire se déroule en Chine, en l’an 690, durant la période trouble correspondant à l’ascension de l’impératrice Wu Ze Tian.
Tout est prêt pour la cérémonie du couronnement, mais une série de morts mystérieuses menace l’intronisation de Wu Ze Tian.
L’impératrice décide alors de faire appel au seul homme capable de percer ce mystère : Le juge Ti, de retour après huit ans de prison pour insolence et insubordination.

On est prêt à en prendre plein les yeux. Quoi d'autre, quand l'artificier en chef s'appelle Tsui Hark, maître du cinéma d'action hongkongais, et qu'il s'attaque à un épisode de l'histoire de la Chine du 7ème siècle (dynastie Tang, pour être précis), avec toute sa science pyrotechnique ? Cela commence plutôt bien, d'ailleurs, passé le temps d'adaptation aux effets spéciaux numériques qui rappellent les décors en carton pâte des bons vieux péplums. Chouette, Detective Dee : Le mystère de la flamme fantôme (quel titre !), promet d'être à la fois kitsch et spectaculaire et, pourquoi pas, non dénué de conscience politique. Du spectacle, il y en a, et du pas banal, comme ce combat contre des daims (sic) enragés ou ces corps qui s'enflamment littéralement de l'intérieur. Mais, à mesure que l'enquête avance et que les cadavres s'amoncellent, le scénario s'emberlificote dans une multitude de fausses pistes et l'aspect polar asiatique d'époque se dissout. Bizarrement, le détective Dee est loin d'en être le personnage le plus intéressant, un peu falot même, à côté d'un albinos ambigu et d'une jeune fille aussi angélique que démoniaque, qui ont le tort, tous les deux, de disparaître un peu vite de la circulation. Quant à l'impératrice, symbole du pouvoir absolu, qui renvoie à d'autres grands timoniers chinois, elle n'a pas le temps d'exposition suffisant. Du coup, le film de Tsui Hark perd peu à peu de son intérêt, sauf pour les purs aficionados du genre, bien que demeure un aspect feuilletonesque plaisant et un esthétisme virtuose. Hélas, Detective Dee a bien une bonne demi-heure de trop et on a hâte que l'affaire se termine au plus vite. Oh, Tang en emporte le vent !

Détective Dee : le mystère de la flamme fantôme (Tsui Hark)

Certes, on est bien loin du juge Ti des romans de Van Gulik....mais malgré une intrigue parfois brouillonne, Tsui Hark parvient à offrir un spectacle qui emporte l'adhésion. A la démesure de l'action pure répond une délicate sérénité poétique. Chaque personnage vit par ses contradictions, son orgueil, et c'est par les péripéties que le juge Dee et l'impératrice Wu se retrouvent sur le même chemin.
Jing'Er et Dong Lai, aux côtés du juge, sont bien plus que des figures secondaires et permettent au film de soutenir une intensité. Si Tsui Hark s'approprie encore une fois l'héritage du wu xia pian, la mise en scène révèle une cohérence et une personnalité jusque dans ses excès. On peut regretter des effets spéciaux maladroits, des séquences tirant un peu en longueur...toujours cette impression paradoxale avec Tsui Hark, capable d'alterner moments de grâce et démonstrations laborieuses.
Mais jusqu'au bout, Détective Dee... conserve un équilibre. Dès l'introduction, l'évocation de la symbolique du pouvoir rejoint l'angoisse d'une auto-destruction (l'immense statue représentant le coeur de l'intrigue), entre ambition et vulnérabilité.

A part ça, j'ai vu un chouette film : le dernier Tsui Hark : Détective Dee II: La légende du dragon des mers



Aventures, action... et notre héros est toujours aussi intelligent (et quelle mémoire !) que dans le premier film (même si ce n'est pas le même acteur).
Il existe une version 3D, mais apparemment elle n'apporte rien et même (là, c'était dans Le Masque) est moins bien que la 2D, que j'ai vu.
Les effets spéciaux sont parfois un peu cheap (au début, surtout), mais on l'oublie rapidement (et les effets sont plus soignés par la suite, peut-être parce que l'échelle est plus réduite, le début étant "grandiose").

Au début du film, on se croit embarqué dans une histoire à tonalité franchement plus fantastique que dans le premier film, mais ça tient bien la route.
Très bon film d'aventures, on ne voit pas le temps passer.

entre la curiosité et la méfiance, j'avais été refroidi par la bande-annonce (et du coup privilégié la sieste). ... ça va dépendre du programme et de l'état de la fin semaine, on ne sait jamais ?

animal a écrit:

entre la curiosité et la méfiance, j'avais été refroidi par la bande-annonce (et du coup privilégié la sieste). ... ça va dépendre du programme et de l'état de la fin semaine, on ne sait jamais ?

Il y a un tas de trucs spectaculaires qui ne figurent pas dans la bande-annonce, ce qui n'est pas bien pour une bande-annonce, mais qui est bien pour la surprise.
Ceci dit, je suis allé le voir sans avoir visionné la bande-annonce. J'avais bien aimé le premier opus, et de façon globale j'aime bien Tsui Hark.

moi aussi je l'aime bien, c'est pour ça que j'hésite, ça serait un autre je ne tenterai sans doute pas avec ce genre de film...

La Bataille de la Montagne du Tigre, de Tsui Hark, sort demain, d'après un livre de Bo Qu (voir : https://en.wikipedia.org/wiki/Qu_Bo_(novelist) )


A noter que la prochaine sortie de Tsui Hark sera théoriquement un film en huit parties retraçant l'histoire de Hong Kong depuis les années 40 à nos jours. Outre Tsui Hark, les réalisateurs ne sont a priori pas les plus mauvais, puisqu'on aura : Ann Hui, Sammo Kam-Bo Hung, Ringo Lam, Patrick Tam, Johnnie To, John Woo, et Woo-Ping Yuen.

il y en a quand même des plus intéressants que d'autres, ça n'empêche pas les noms qui font plaisir...

profitons de l'ouverture/assemblage du fil pour aller à la pêche :

animal a écrit:

incontournable des films qui marcheront toujours. Absolument bordélique et insensé, second degré de la mort, mais teigneux et impressionnant... le très joyeux :


Piège à Hong-Kong (Knock Off)

Réalisé par le déconnecté et amusé/amusant Tsui Hark et chorégraphié par Sammo Hung (pour ça que c'est méchant). Deux joyeux drilles joués par deux joyeux lurons : Rob Schneider et Jean-Claude (pas extra joyeux en fait à ce moment là) businessent des jeans et oh surprise : il y a des contrefaçons (knock off) de leurs jeans. Et leur boss, jouée par la symaptique Lela Rochon n'est pas contente et les soupçonnent de profiter de la magouille... par là dessus se rajoutent des flics, des terroristes et des services secrets (Paul Sorvino qui meurt plusieurs fois !). On ne sait plus qui est qui et qui fait quoi. Tant pis, c'est fait pour : divertissement et action. Comédie, rires, hallucinations (à les pompes de Jean-Claude qui se décollent de l'intérieur... ).

Hum.

Moi, j'apprécie (en plus extra casting de second rôles qui cabotine un max). Tsui Hark est trop fort en trucs zarbis et efficaces, bref ça marche quoi tout ça  

Bande-annonce

pot pourri d'action, de loufoquerie et de têtes d'ahuris