jack-hubert bukowski Zen littéraire
Messages : 5257 Inscription le : 24/02/2008 Age : 43
| Sujet: Le juge [David Dobkin] Lun 28 Mar 2016 - 6:29 | |
| Le juge est un film que j'ai beaucoup apprécié visionner. Nous y trouvons Robert Downey Jr. et Robert Duvall qui y jouent un avocat véreux et le père qui est juge. Billy Bob Thornton est avocat de la partie civile. Le juge d'une petite ville de l'Indiana est suspecté d'avoir frappé avec sa voiture un ancien meurtrier qu'il a condamné. Alors que sa femme meurt et qu'il vit des épreuves personnelles, il voit son fils avocat revenir dans sa ville natale. Les retrouvailles ne sont pas nécessairement des plus chaleureuses. Puis survient l'incident dont il est tenu suspect de meurtre et de délit de fuite. Pour sa défense, le juge prétend qu'il a un blanc de mémoire. Ainsi débutent les retrouvailles entre le duo père-fils. Le fils est en instance de divorce et il est père d'un enfant. En retrouvant les siens, l'avocat de fils renoue avec un passé dont il n'est pas nécessairement fier. L'ambiance familiale est assez tortueuse. Le fils accepte quand même de bonne grâce d'offrir ses services d'avocat à son père. Ainsi se poursuit cette saga judiciaire. Pour vous dire mon appréciation du film, je dois dire qu'il m'a fait penser à certains égards à l'ambiance entourant la série Broadchurch dans la mesure où des causes de meurtre sont entendues dans le contexte d'une petite ville. J'ai beaucoup apprécié la finesse du jeu des acteurs, les manoeuvres et les stratégies d'avocat. Le film était assez touchant en soi sur le plan humain. Le jeu d'acteurs était particulièrement apprécié notamment les rôles masculins tenus par les acteurs ayant joué les membres de la famille (père et ses trois fils). Je vous parle des acteurs masculins puisque j'ai trouvé que le point de vue masculin était assez prédominant. Il y a plusieurs femmes de belle apparence dans le film et ça peut influencer notre analyse du film. Au générique de la fin, les femmes étaient très minoritaires dans l'équipe derrière la caméra. Néanmoins, ce bémol n'influence pas nécessairement le fait que je trouve beaucoup de vertus derrière le projet tel qu'il nous est présenté à l'écran. Dans la culture cinéma, ce film peut être placé parmi les films qui tendent vers une conception classique. Je vous dirais qu'au fil des échanges, nous voyons l'effet de laisser une empreinte à travers les fins qui se dénouent et qui restent sur un principe inabouti, ouvert. En cela, oui, il y a des clichés qui ressortent, mais j'ai néanmoins trouvé que le film avait une superbe qu'on ne voit pas si souvent. | |
|