Aux portes du Luberon

Le Dieu Mars :

à suivre...

Le syndicat d'initiative et le Musèe de la faïence

merci pour la Tour d'Aigues Chamaco, pas visité vraiment, mais j'ai une ou deux photos prises un jour de passage, plus loin j'ai trouvé un petit village fort sympathique (faudrait que je retrouve le nom)

Merci Bédoulène

Prochain village : Vaugines...

Vaugines et sa bibliothèque :

Vaugines aurait environ 550 habitants, certaines scènes des films Jean de Florette et Manon des sources y ont été tournés...



le beffroi de la Mairie







«L ’universel, on l’atteint en restant chez soi »  Marcel Pagnol

la petite falaise sur laquelle s'appuie Vaugines :


et les fossiles de coquillages, preuve qu'il y a longtemps tres longtemps la mer noyait tout le paysage :

ah Vaugines, faudra que j'y retourne (ma tante y ayant eu "un cabanon" quelques années j'y allais, mais c'est loin)

c'est un charmant village, avec quelques commerces et de belles couleurs...

Un balcon sur le Luberon : le canal de Marseille entre La Roque d'Anthéron et Meyrargues









Au fond à droite la Sainte Victoire de Cézanne et Pagnol

« J’étais sur la terrasse, vers le soir. J’avais tourné ici et là dans le jardin ou dans la maison, occupée à des petits rangements ; puis j’avais sorti un fauteuil pour profiter de ce soir d’été et, résolument, par principe, j’avais branché l’eau du bassin. C’est là que se fit en moi un nouveau glissement, aussi imprévu et profond que celui qui avait marqué mon arrivée à Maupertuis, mais qui eut plus de conséquences.
Au début, je ne faisais pas trés attention au murmure de l’eau. C’était un bruit régulier de goutelettes, au son tantôt clair et tantôt plus profond, qui se mariaient, alternaient, revenaient : l’eau s’écoulait par chaque dentelure de la vasque, en mince filet, à peine continu, et des gouttes isolées tintaient par moments, se confondant presque avec leur chantonnement [...] Et je me disais que cette eau venait finalement de quelque source, là-haut, dans les montagnes du Luberon, qu’elle avait dû jaillir dans la mousse et puis s’écouler tout doucement, faire de minces ruisseaux, en rencontrer d’autres, s’étendre, s’élargir, pour être ici ou là captée, mise en réserve, redistribuée[...] Il me semblait sentir sous la terre, sous ma maison, sous ma terrasse et s’étendant dans toutes ces collines avec leurs vignes et leurs prés et leur forêts, comme un réseau délicat de capillaires représentant la source même à quoi tout s’abreuvait. J’avais ouvert un robinet et, peu à peu, la nature,  au soir de la journée, buvait et renaissait. Le bruit que j’entendais continuait, continuerait comme la circulation même de cette eau dans la terre.»
Jacqueline de Romilly (1913)
Sous des dehors si calmes, Editions de Fallois, 2002.

Résurgences :

Le Vieux Pertuis :

merci Chamaco !

et l'odeur des genêts en ce moment !

Bédoulène a écrit:

et l'odeur des genêts en ce moment !

c'est une beauté, il y en a de partout dans le val

Suite des vieilles pierres de Pertuis (un peu à l'abandon tout cela...)