| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| Céline Curiol | |
| | Auteur | Message |
---|
topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Céline Curiol Mer 18 Mai 2016 - 14:17 | |
| Céline Curiol Céline Curiol est une écrivaine française née en 1975. Depuis 2011, elle enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris et à l'École nationale supérieure des télécommunications. Elle est membre du conseil d'administration de la Maison des écrivains et de la littérature. Ingénieure de formation, elle a vécu plus de dix ans à New York. BibliographieRomans 2005 : Voix sans issue, roman, Actes Sud 2007 : Permission, roman, Actes Sud 2009 : Exil intermédiaire, roman, Actes Sud 2012 : L’Ardeur des pierres, roman, Actes Sud 2016 : Les vieux ne pleurent jamais, Actes Sud Essais 2003 : New York, guide personnel, Autrement 2007 : Route Rouge, voyage en Sierra Leone, Vagabonde 2013 : À vue de nez, textes, Actes Sud 2014 : Un quinze août à Paris : Histoire d'une dépression, Actes Sud | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Céline Curiol Mer 18 Mai 2016 - 15:12 | |
| Les vieux ne pleurent jamais Ca démarre très très bien, on se dit qu'on va trouver là une réflexion intelligente et touchante sur le veuvage, le grand âge et le non renoncement . Et puis ça s'éparpille un peu, ça devient touche à tout , le scénario est assez maladroit, la comédie certes réaliste mais sans réelle finesse. Ce n'est pas le grand enthousiasme, donc, au bout du compte, mais ça se lit assez bien, avec un regret car les passage éparts sur le grand âge sont souvent excellents et porteurs d'une clairvoyance, pleine de délicatesse malgré l’absence de langue de bois. | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Céline Curiol Mer 18 Mai 2016 - 16:11 | |
| - topocl a écrit:
- Les vieux ne pleurent jamais
Ca démarre très très bien, on se dit qu'on va trouver là une réflexion intelligente et touchante sur le veuvage, le grand âge et le non renoncement . Et puis ça s'éparpille un peu, ça devient touche à tout , le scénario est assez maladroit, la comédie certes réaliste mais sans réelle finesse. Ce n'est pas le grand enthousiasme, donc, au bout du compte, mais ça se lit assez bien, avec un regret car les passage éparts sur le grand âge sont souvent excellents et porteurs d'une clairvoyance, pleine de délicatesse malgré l’absence de langue de bois. Plouf ! | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Céline Curiol Mer 18 Mai 2016 - 18:06 | |
| Je n'ai gardé aucun souvenir de Permission... | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Céline Curiol Sam 25 Juin 2016 - 15:45 | |
| message trouvé sur le OneShot - Harelde a écrit:
- Permission
L’Institution. Un état dans l’état. Un organisme siégeant dans un vaste bâtiment, servi par une fourmilière d’employés très spécialisés travaillant sans relâche à préserver la paix parmi les pays membres.
Le narrateur – dont on ignore le nom – est un de ces électrons. Il est résumain, c’est-à-dire qu’il est payé pour assister à des conférences de tout ordre et pour en réaliser ensuite un commentaire factuel à destination des organes d’information. Il a été embauché pour sa probité, son sérieux et son absence d’initiative. Il se borne aux faits qu’il s’interdit de commenter ou d’analyser. Ce monde aseptisé et étroitement surveillé nous évoque immédiatement une société orwellienne. Le temps y est suspendu. Les jours se suivent et se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Le narrateur y trouve un confort certain, la vie y est aisée et ne pas réfléchir est vu comme une qualité.
Mais un collègue va répandre du sable dans ce bel engrenage. L’homme introduit un livre, un roman dans ce monde dénué de fiction. D’abord réticent, le narrateur mord à l’hameçon et se laisse prendre au piège du doute, de la réflexion, de l’imaginaire.
Dès lors sa vision de l’Institution se modifie. Les murs deviennent trop blancs, les couloirs trop rectilignes, l’atmosphère trop froide, les volumes trop étriqués. Sa pensée aimerait s’envoler mais se trouve gênée par les règles strictes qui régissent ce monde dont on ne sort pas. Sa vie devient terne, ses collègues fade. L’homme redevient critique et remet en cause les fondements auxquels il avait jusqu’à présent obéi sans même se poser de questions.
L’ambiance du livre devient rapidement lourde. Le rythme, passé la découverte des premières dizaines de pages, tombe dans un ralenti pesant. Le narrateur coupe les cheveux en quatre, cherche qui est et ce que veut le fauteur de troubles qui lui a tourné la tête. Et le lecteur que je suis s’ennuie. Aucune empathie particulière pour ce mouton parmi les moutons. Du dégoût pour cette société normalisée et sans saveur dont on a hâte de s’extraire. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Céline Curiol | |
| |
| | | | Céline Curiol | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|