Masato Harada - Citation :
- né le 3 juillet 1949 à Numazu dans la préfecture de Shizuoka) est un réalisateur japonais. Il a étudié la photographie à Londres et aux Etats-Unis
Connu aussi pour ses rôles de méchant dans des films américains, il a débuté en 1979 et présenté ses films en Europe et aux Etats-Unis. Il a travaillé aussi comme traducteur pour le sous-titrage de films américains au Japon.
Il cite Howard Hawks comme son modèle.
pandatage rapide de la page :
wikipedia.orgFilmographie en tant que réalisateur :1979 : Goodbye Flickmania
1984 : Uindii
1986 : Paris/Dakar 1500
1987 : The Heartbreak Yakuza
1989 : Gunhed (ガンヘッド, Ganheddo)
1992 : Tuff 5
1993 : Painted Desert
1995 : Kamikaze Taxi
1996 : À contre-courant (Rowing Through)
1997 : Bounce ko gals (バウンス ko GALS)
1999 : Spellbound (金融腐蝕列島 呪縛)
2001 : Inugami
2002 : The Choice of Hercules
2005 : Bluestockings
2007 : Densen Uta (伝染歌)
2008 : Mōryō no Hako (魍魎の匣)
2008 : Climber's High (クライマーズ・ハイ)
2011 : Chronicle of My Mother
2013 : Return
2015 : Kakekomi (駆込み女と駆出し男, Kakekomi onna to kakedashi otoko)
Filmographie en tant qu'acteur :2003 : Le Dernier Samouraï
2006 : Le Maître d'armes
Inugami2001
Cette adaptation d'un roman policier de Masako Bando se déroule à Shikoku, au Japon, dans une contrée boisée et montagneuse. Miki, la quarantaine un peu fatiguée, fabrique du papier traditionnel japonais dans son atelier au milieu de la forêt. Elle fait partie des Bonomiya, une famille qui n'a pas très bonne réputation au village, et surtout ses femmes, car on dit qu'ils pratiquent le culte des Inugami, des "dieux chiens" qui leur assurent la prospérité mais font aussi peser sur eux une malédiction.
Un jeune professeur arrive pour prendre son poste dans la petite ville voisine et son arrivée semble coïncider avec une chaîne d'évènements bizarres (affreux cauchemars, morts suspectes, rajeunissement étrange de l'apparence de Miki...) et des secrets de famille qui refont surface.
Une adaptation vraiment fidèle au roman, avec son ambiance tendue et angoissante de malédiction villageoise, du moins dans les 2/3 tiers. De superbes images de pentes abruptes plantées de cèdres, des travellings vertigineux sur la montagne et la gorge au fond, des plans poétiques sur des étangs à nénuphar, c'est plutôt esthétique.
Et vers la fin, dommage, le scénario s'écarte du roman et l'image passe brusquement en noir et blanc*, adoptant une étrange apparence de cinéma expérimental/fantastique un peu cheap. Un peu étonnant et décevant, mais l'ensemble reste très visible, surtout si on a apprécié le livre et qu'on est curieux de voir ce que ça donne à l'écran.
*à moins que ce soit un bug du au DVD zone 3 mais j'ai des doutes, ça semble vraiment délibéré.Merci Panda prêteur.