Charles Simmons

Charles Simmons, né en 1924,  est un auteur rare (un livre tous les huit ans depuis 1964, où son premier roman obtient le prix Faulkner).

Il n’était connu jusqu’ici chez nous que par l’extraordinaire Wrinkles (Rides), publié il y a plus de vingt ans.

Les Locataires de l’été (Salt Water), confirme son ambition de toujours : creuser l’apparence anodine jusqu’à faire surgir entre les lignes le dessin (le dessein) secret de la vie.

Source: Babelio

Les locataires de l’été

Citation :

Présentation de l’éditeur
« C’était pendant l’été de 1968 que je tombai amoureux et que mon père se noya. »

Cette première phrase cinglante annonce sans préavis les événements qui bouleverseront la vie d’un adolescent qui durant la belle-saison tombera amoureux de la petite voisine, découvrira que son père est lui aussi tourmenté par le désir et se trouvera confronté à la mort...

Un livre où le sens de la formule et un récit ensorcelant ne sont pas sans rappeler les plus grandes tragédies grecques.

Lors d’une petite visite dans ma librairie préférée à Saint-Malo, je suis tombée sur ce livre, comme vous pouvez vous imaginer à cause de la couverture

Je ne semblais pas connaître le nom de l’auteur… ni ce roman… du coup, je l’ai pris.

Et je l’ai lu d’une traite, enthousiaste.
Voilà que je reviens à la maison, je vérifie sur mes étagères – le livre y est, lu il y a des années… en plus de deux autres de lui    je commence à me faire des soucis concernant ma mémoire !!

Mais n’importe, revenons à cette lecture.

Il y a des auteurs qui semblent avoir le don de parler très, très bien de la jeunesse… de tous ces émois qui règnent le cœur de jeunes adolescents. Charles Simmons en fait partie.

Tout comme le décor, une petite presqu’île au long de la côte Est de l’Amérique pendant un été, il semble qu’on découvre que du bonheur, la bonne entente pendant la villégiature.

Mais il y a une accélération de la tension, tout lentement, mais on sent dès le début que toute cette atmosphère ne peut pas rester aussi anodine.

J’ai adoré (pour la deuxième fois ), et pas seulement parce que je me retrouvais lors de ma lecture aussi près d’une plage.

Excellent ! Superbe ! Il fait partie de mes livres secrets...

oui, c'est vraiment un petit bijou

Joli titre, joli couverture (Hopper...forcément <3) et belle présentation...

Il est noté, et décidément on est parti pour les émois de l'adolescence ( vu aussi la sortie en poche du livre de Herman Raucher, Un été 42)

Parfait pour l'été, merci Kena!

Charles Simmons : Rides
Editeur : Table Ronde
Collection : La petite vermillon
   
"C'est le portrait d'un homme qui se souvient : de son enfance, de sa jeunesse, de ses amours, de ses amitiés.
C'est la peur d'un homme à l'approche du crépuscule de sa vie, qui récapitule tous ses échecs et ses manques. C'est la tendresse d'un homme qui sait que tout va basculer : mais demain le soleil se lèvera encore. " Charles Simmons exhale des soupirs presque audibles ; il n'émeut qu'en profondeur ; il pratique un humour d'un raffinement tel, parfois, qu'il risque d'échapper à beaucoup. Malheureusement, à notre époque, on ne prête attention qu'aux oeuvres bruyantes, et je ne vois pas pourquoi je me prétendrais plus malin qu'un autre, alors que Rides m'attendait au bas de la pile, depuis trois mois, et qu'il s'en est fallu de peu que je ne rate un bonheur presque sans mélange."
" Angelo Rinaldi, L'Express.

  N' oubliez pas non plus Rides, qui m' avait apporté aussi beaucoup de plaisir.

Aeriale a écrit:

Parfait pour l'été, merci Kena!

très bonne idée, aussi bien Simmons que Raucher sont en effet faits pour l'été

bix229 a écrit:

N' oubliez pas non plus Rides, qui m' avait apporté aussi beaucoup de plaisir.

en commande...

j'ai lu de lui Powdered Eggs, son premier roman, et The Belles Lettres Papers, tous deux pas encore traduits, malheureusement...

Et voilà un petit tour chez mon libraire bientôt je sens .....