Eytan Fox

Eytan Fox (en hébreu איתן פוקס) (né le 21 août 1964 à New York) est un réalisateur de cinéma israélien.

Biographie
Ses parents se sont installés en Israël en 1966 et il a grandi à Jérusalem. Après des études à l'école de cinéma de l'université de Tel-Aviv, il réalise son premier film Time Off en 1990 qui a remporté de nombreux prix. Le thème de l'homosexualité au sein de l'armée israélienne qu'il développe dans ce moyen métrage, fut repris dans son film Yossi et Jagger. Ouvertement gay, ses films traitent tour à tour de la question de l'orientation sexuelle ou bien offrent une vision très moderne d'Israël où la culture homosexuelle a sa place ; il dira à ce propos : « Étonnamment Tel-Aviv est devenue une terre d'accueil pour les homosexuels du monde entier. Cela n'a pas toujours été le cas. Nous pensons que c'est une réaction aux années d'oppression qui ont frappé cette minorité. Cette révolution a été rapide. Très vite sur nos écrans on a pu voir en prime time des séries télé avec des personnages homosexuels — ma série florentine était l'une de celles-là —, des émissions avec des hommes politiques et des personnalités ouvertement homosexuels. »

Il partage sa vie avec Gal Uchovsky, scénariste et/ou réalisateur sur la plupart de ses films.

Filmographie
En tant que réalisateur et, en même temps dans certains films, scénariste ou coscénariste :

Yossi, sortie en France le 2 janvier 2013
mini-série chantante "Mary Lou" pour la chaîne câblée israélienne HOT (4 épisodes, 2009)

The Bubble, sortie en France le 4 juillet 2007
Tu marcheras sur l'eau, 2004
Yossi et Jagger, 2002
Gotta have heart, 1997
Song of the siren, 1994
Time Off, court métrage, 1990.
source: wikipedia




Un film de Eytan Fox

Trois jeunes Israéliens, Noam, disquaire, Yali, gérant d’un restaurant, et Lulu, vendeuse dans une boutique de produits de beauté, sont trois amis colocataires d’un appartement dans un quartier branché de Tel-Aviv. Un quartier qui existe et où vit d’ailleurs le réalisateur du film. Ce quartier baptisé The Bubble est comme une "bulle » où il fait bon vivre. Un quartier protégé de la réalité des territoires et des conflits politiques.
Les trois jeunes gens travaillent, aiment et se distraient…Ils ont envie d’une paix qui tarde à venir.Ils militent en faveur de cette paix…

Pendant son service militaire, Noam a rencontré à un check-point Ashraf, un Palestinien.
Coup de foudre !
Ashraf vient retrouver Noam à Tel Aviv.

Un film assez remarquable, qui monte en puissance…

Un film qui dit la réalité de la vie de ces jeunes gens entre espoir et désespoir au coeur de toutes les nuances de ce qui fait leur quotidien.

bande-annonce

Ce film est fantastique... J'ai beaucoup aimé...Des jeunes qui se battent pour la paix, pour la tolérance et pour l'amour...

Cette relation d'amour magnifique mais compliquée et terrible entre le jeune homosexuel israélien et le palestinien qui doit cacher ses préférences sexuelles, cet amour qui naît d'un regard à un poste de contrôle lors d'une situation poignante, cette obligation de cacher à (presque) tous son identité et ce drame final... J'ai vraiment été touchée par ce film...

A voir...

Vu hier. Je trouve que ce film est très desservi par sa fin..que je ne peux pas raconter, mais que je trouve très maladroite.
C'est quand même une vision très intéressante de ce quartier de Tel Aviv , qui est cette fameuse bulle, et dont les habitants sont très utopistes, et voudraient ne pas tenir compte de la réalité politique de leur pays.Impossible dans un pays comme Israël.
Ca, c'est bien vu. Maintenant, l'histoire d'amour entre un israélien et un palestinien, résumée comme c'est fait dans ce film, je n'ai pas réussi à y croire...

Marie a écrit:

Vu hier. Je trouve que ce film est très desservi par sa fin..que je ne peux pas raconter, mais que je trouve très maladroite.
C'est quand même une vision très intéressante de ce quartier de Tel Aviv , qui est cette fameuse bulle, et dont les habitants sont très utopistes, et voudraient ne pas tenir compte de la réalité politique de leur pays.Impossible dans un pays comme Israël.
Ca, c'est bien vu. Maintenant, l'histoire d'amour entre un israélien et un palestinien, résumée comme c'est fait dans ce film, je n'ai pas réussi à y croire...

Ah?...Moi j'y ai cru...

Citation :

Ah?...Moi j'y ai cru..

Bouhhh, je ne dois pas être assez romantique!!
Et la fin, nous dirons explosive et symbolique ne t'a pas gênée?
Il me semble d'ailleurs que la fin de Tu marcheras sur l'eau était du même genre.

Marie a écrit:

Citation :

Ah?...Moi j'y ai cru..

Bouhhh, je ne dois pas être assez romantique!!

Ou alors c'est moi qui le suis trop...

Marie a écrit:

Et la fin, nous dirons explosive et symbolique ne t'a pas gênée?
Il me semble d'ailleurs que la fin de Tu marcheras sur l'eau était du même genre.

Je ne me rappelle même plus de la fin...

Citation :

Je ne me rappelle même plus de la fin...

Spoiler:

Le final vient pourtant bouleverser le scénario.
Bien aimé comment est donné à voir le quotidien à l'intérieur de la ville, jamais vraiment totalement protégée, et dont les habitants s'expriment avec leurs contradictions internes face aux territoires, face à "l'ennemi"...

Spoiler:

Marie a écrit:

Citation :

Je ne me rappelle même plus de la fin...

Spoiler:

Ah oui...Merci Marie...
Eh bien j'ai mordu à ce film jusqu'à la fin...

Yossi

Citation :

Yossi vit seul sa trentaine à Tel Aviv, assumant mal sa sexualité, trouvant dans son métier de cardiologue une échappatoire à ses déboires amoureux. Lors d’un voyage dans le sud du pays, il rencontre un groupe de jeunes militaires et, parmi eux, un jeune homme qui lui fait retrouver le goût de vivre.

En 2002, Eytan Fox tournait Yossi & Jagger, une histoire d'amour entre soldats qui se terminait par la mort de l'un des deux sur le front libanais. Dix ans plus tard, le cinéaste israélien retrouve le personnage de Yossi, empâté et triste comme les pierres. Loin de la guerre, puisqu'il se passe en grande partie dans la station d'Eilat, le film décrit les affres du deuil et le début d'une renaissance. Une sorte de mélodrame optimiste dont le dénouement pourra paraître bien naïf mais Fox a décidé de livrer une histoire simple et sobre, tout en émotion retenue, admirablement interprétée par Ohad Knoller. Sur 80 minutes, Yossi reste en surface des choses mais en dit quelques unes malgré tout sur la condition gay aujourd'hui, en Israël. Ce n'est certes pas le meilleur film d'Eytan Fox, cinéaste à la fois lucide et délicat (Tu marcheras sur l'eau, The Bubble), mais, considérant le faible niveau des dernières oeuvres de Riklis, Abbass ou Kolirin, disons qu'il ne s'en tire pas si mal dans un cinéma israélien qui semble un peu en panne d'inspiration.

Yossi


Tout petit film en forme de bluette improbable mais qui arrive malgré tout à émouvoir parce qu'il a la bonne idée de jouer avec la fragilité de son personnage principal. C'est touchant de le revoir 10 ans après Yossi and Jagger parce qu'il est devenu un nounours dépressif et mal dans sa peau après avoir été pratiquement un playboy de magazine. Eytan Fox utilise cette métamorphose avec un clin d'oeil à mort à Venise que Yossi lit (il écoute aussi la 5e de Mahler). La manière dont le jeune militaire l'apprivoise progressivement et l'amène à accepter sa nudité est un moment rafraichissant qui contraste avec une scène très cruelle d'humiliation par un bellâtre narcissique et méprisant. Tout ça est un peu juste mais c'est une approche qui m'a séduit.