kenavo Zen Littéraire
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| Sujet: Bernhard Kellermann [Allemagne] Mer 28 Sep 2016 - 6:21 | |
| Bernhard Kellermann, né le 4 mars 1879 à Fürth en Allemagne et décédé le 17 octobre 1951 à Klein-Glienicke, près de Potsdam, est un écrivain allemand. source et suite | |
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| Sujet: Re: Bernhard Kellermann [Allemagne] Mer 28 Sep 2016 - 6:21 | |
| / Das Meer / La mer - Citation :
- Présentation de l’éditeur
"Le meilleur roman de la mer" selon Céline ! Après un séjour de quatre mois à la pointe de Pern sur l’île d’Ouessant en 1907 dans la Villa des Tempêtes ancien bâtiment hébergeant la trompette de brume à vapeur (1885 à 1900), Bernhard Kellermann publie en 1910 Das Meer, traduit en français en 1924. L’île (Ouessant jamais nommée), la mer, le vent, les femmes, les hommes partis sur l’Océan sont la matière de ce roman magnifique et intemporel. « Nous avions tout ce que le c ur peut désirer. Nous avions des femmes à foison, nous avions à boire, nous avions des tempêtes qui tourbillonnaient à une vitesse de quatre-vingts nœuds. Nous n’avions besoin de rien : merci, passez votre chemin... Dans notre île, il n’y avait ni arbres ni buissons. Elle avait l’air d’une chaîne de montagnes tombée en ruines, et tout autour, les écueils râlaient dans le ressac. Mais nuit et jour il tonnait, écoute ! C’était la mer. Il ventait ; le vent criait continuellement, et quand un humain passait sur la lande, il ondoyait comme un drapeau en loques. À toute heure du jour et de la nuit, les mouettes striaient. L‘île et la mer leur appartenaient... Jusqu’à présent, je n’ai pas encore lu des livres de Céline, mais avec cette phrase de lui, je suis tout à fait d’accord. Ce qui est regrettable, je l’ai lu en allemand et ne pourrais donc pas donner des extraits. Il a en quelque sorte ‘inventé’ tout un dictionnaire de mots pour décrire la mer, les vagues, le paysage de l’île d’Ouessant. C’est tellement fascinant, on se croit en plein milieu des tempêtes qu’il décrit. Il fait vraiment fort, aussi bien côté mer que côté terre. La vie sur l’île début du XXème est aussi très bien décrite. On partage les moments des marins lors de leur séjour à terre, il est parmi les invités d'un mariage. Il y a beaucoup d’alcool, du vent, de la pluie. Il sort avec les pêcheurs, il participe à leur vie de tous les jours. Si on connait Ouessant, c’est encore mieux, on y est à 100%. Une lecture vraiment passionnante que j’ai savourée pleinement. Un séjour îlien qui m’a rafraichi ! Maurice Utrillo, Ferme sur l’île d’Ouessant, 1910 | |
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