AJAR [Suisse]

L’AJAR


L'AJAR est un collectif fondé le 28 janvier 2012 par treize jeunes auteur-e-s de toute la Suisse romande, âgé-e-s pour la plupart de moins de trente ans. Son but est d’encourager et d’offrir une visibilité à la création littéraire de la nouvelle génération. Au travers de projets collectifs concrets, tels que lectures, rencontres et publications, ce collectif vise aussi à favoriser l’émulation entre ses membres, ainsi qu’une approche professionnelle de l’écriture.

L’AJAR crée des textes nouveaux pour la plupart des manifestations où elle se produit, selon des procédés d’écriture collective. Ses lectures publiques incluent également de courts textes individuels écrits par ses membres. La mise en voix se veut résolument dynamique et originale.

Du côté des publications, l’AJAR examine chaque opportunité de manière à intégrer la perspective collective qu’elle défend. Elle peut aussi choisir d’offrir à ses membres un espace libre où chacun, chacune donne cours à sa propre créativité.

L’AJAR est ouverte à toute proposition, manifestation publique ou privée.

Publications
Le Monde autour, nouvelles, Paulette éditrice, Lausanne, 2014.
Vivre près des tilleuls, roman, Flammarion, Paris, 2016

Membres en activité en 2016 : Arthur Brugger, Guy Chevalley, Clémentine Glerum, Elodie Glerum, Julie Guinand, Nicolas Lambert, Julie Mayoraz, Sébastien Meier, Bruno Pellegrino, Manon Reith, Matthieu Ruf, Noémi Schaub, Lydia Schenk, Aude Seigne, Anne-Sophie Subilia, Daniel Vuataz, Fanny Wobmann, Vincent Yersin
Ont appartenu au collectif : Pierrine Poget, Timothée Léchot, Alain Guerry, Raphael Fleury, Fanny Voélin

Cela me fait un peu penser aux Edition Inculte qui publie (ou publiait conjointement) une revue et des auteurs faisant partie du collectif. Et aussi le collectif italien Wu Ming (clic). Cela donne un autre regard sur la production littéraire du début du XXIème siècle, comme si certains auteurs réinventaient des liens entre eux pour former des fratries, alors que la fin du XXème siècle semblait résolument tourné vers l'individuel...

merci Topocl, l'esprit collectif est attrayant, encore des auteurs Suisses à connaître.

Vivre près des tilleuls



Alors, l'AJAR a eu l'idée d'écrire un roman, de se réunir tous les 18 pour monter ce projet , et au bout du compte il y a quoi ? un truc bizarre et extraordinaire? Non, tout simplement un beau livre, à la fois subtil et douloureux.

Ce n'est qu'après la mort de l'écrivaine Esther Montandon, qu'on a retrouvé quelques écrits, des feuilles volantes regroupées dans un dossier nommé "Factures", et qui parle de la naissance, de l'enfance et de la mort de sa petite fille, et du deuil qui s'ensuivit. Des notes brèves et éparses, qui accolées créent un portrait de leur auteur, de ses joies et de ses douleurs. La vie disloquée par la mort perd sa cohésion et s'exprime par instantanés, en petites touches concentrées.

Finalement la petite histoire de l'AJAR, du processus créatif importe peu, se retire derrière l’œuvre et devient anecdotique. C'est plein d'une douceur brutale et noire, très touchant dans son minimalisme.

ah bien je comprends l'indexation (tu aurais du mettre la photo dans le 1er message

merci pour ton commentaire