Les Polars [INDEX 1ER MESSAGE]

Citation :

Je le conseille à Marie

Noté, oui!!

L'ombre de la chute
Mark Henshaw et John Clanchy
Christian Bourgois

Alors, dans votre discussion sur le polar , il serait je pense à classer dans les thrillers classiques, celui-là.
Un psychopathe qui enlève des enfants et négocie leur vie contre le suicide de leur mère.
Un policier et son équipe, son passé etc etc.
Et l'affrontement de ces deux personnages.
Que dire.. qu'à partir d'un certain moment, toute tentative de sortir la lectrice de son bouquin avant la fin a été vaine
Un seul reproche, ce roman est le deuxième d'une série , et on apprend beaucoup trop de choses sur le premier opus que je me suis empressée de commander, c'est nul, ça!
Darkanny, commence par le premier, impérativement, intitulé Si Dieu dort.

Ah il est bien ce fil !

noté tout ça , en plus les éditions Bourgois , jamais lu un polar chez eux

Envie d'enquêter en Italie?


Grazia Verasani, Quo vadis, baby

Citation :

Présentation de l'Editeur
Giorgia, ''détective privée en surcharge pondérale", adepte des bars et des musiques des années 80, vient de recevoir un paquet de vieilles lettres de sa sœur suicidée quelques années auparavant. Avec l'aide de Tim, son jeune assistant fumeur de joints, et de l'informaticien Spasimo, confident qui aurait tant de choses à confier, elle va mener l'enquête jusque dans son propre passé, remontant à la mort de sa mère pour éclairer celle de sa cadette brillante et adorée, jusqu'à soupçonner son père, jusqu'aux secrets d'un homme qu'elle vient de rencontrer et qu'elle commence à aimer... En contrepoint à sa quête s'entremêlent ses enquêtes sur les misères d'autrui, entre épouses trompées et tueur amoureux qui la poursuit... Dans une Bologne aux splendeurs délavées et bluesy, les grands thèmes classiques du roman noir sont revisités par l'humour désespéré et l'énergie vitale de Grazia Verasani, musicienne rock et écrivain reconnue. Ce roman a été adapté au cinéma avec un grand succès par Gabriele Salvatores.

C'est très bien Grazia Verasani , j'en ai lu déja un d'elle , info sympa .

Je viens de dire du mal de Nine Dragons de Michael Connelly dans le fil consacré à cet auteur (c'est par là).
Les fans de Connelly ont le droit de me courir après, pour me filer une trempe, mais vaut mieux qu'ils viennent armés.

Mon mari m'a chipé "Une ceinture de feuilles" , alors en attendant de le récupérer j'ai commencé "Ceux qu'on aime de Steve Mosby", un thriller, pas mal jusqu'à maintenant.

Est-ce que je me suis trompé de place avec ce message ? Me pose la question

lisette a écrit:

Est-ce que je me suis trompé de place avec ce message ? Me pose la question

ton message pourrait se trouver sur le fil "qu'est-ce que vous lisez en mai".. mais puisque c'est un polar.. pourquoi pas? pas si grave

Je viens d'écrire un billet dans lequel je ne dis pas grand bien du Mystère de la maison Aranda, de Jerónimo Salmerón Tristante, un roman policier "historique", lourdaud et convenu [c'est par là-bas].

Keigo Higashino est né en 1958 à Osaka.



La maison où je suis mort autrefois

Ce n’est pas un roman policier comme on pourrait s’y attendre. C'est-à-dire avec une trame traditionnelle : Meurtre(s)-Indice(s)- Coupable(s). L’écriture est plus proche de celle de Masako Bando dans « Les Dieux Chiens » par exemple (Ici) mais sans le côté fantastique. Bien sûr, avec l’écriture japonaise, on voyage toujours entre plusieurs perceptions du monde (réel/imaginaire- présent/passé- identité sociale/identité réelle-…).
C’est ce pourquoi je trouve fascinante l’immersion lente dans l’univers étrange de ces auteurs.
A la mort de son père, Sayaka Kurahashi hérite d’une clef à tête de chien et d’un plan menant visiblement à une maison inconnue de la jeune femme. Sayaka traverse une période difficile. Elle ne semble pas heureuse en couple, sa petite fille est élevée par ses beaux-parents. Elle est incapable de raconter le moindre souvenir, la moindre sensation de sa petite enfance. Elle craint de se rendre seule à l’endroit indiqué. Bien qu’elle n’ait plus de contact avec lui depuis des années, Sayaka décide de faire appel à un ancien petit ami (le narrateur) afin de lui demander de l’accompagner dans la découverte de cette maison mystérieuse.
La maison en parfait état ne semble pas avoir été habitée depuis des années. Cherchant la relation entre cette maison et son père, Sayaka s’interroge sur des objets, des noms découverts. Une impression de déjà vu trouble Sayaka. Le malaise s’installe progressivement à mesure que l’on découvre la personnalité de Sayaka et l’histoire des habitants de la maison.
De la destruction de l’enfance…

Je le note celui-là

Luiz Alfredo Garcia-Roza

Citation :

Né en 1936 à Rio, il est venu au roman policier tardivement. Philosophe et psychologue, il a enseigné la théorie psychanalytique pendant trente-cinq ans à l'université fédérale de Rio.

(Actes Sud)



L' Etrange Cas du Dr Nesse

Le docteur Nesse est psychiatre. Il reçoit Isodoro, un jeune homme venu lui demander une prise en charge thérapeutique. Mis à part le fait qu’Isodoro déteste, ignore son prénom et se fait appeler Jonas, il est agréable, posé, intelligent. Le docteur Nesse souhaite donc le rencontrer plusieurs fois avant d’établir son profil psychologique et d’entamer une éventuelle procédure d’aide médicale. Entre les rendez-vous hebdomadaires, Jonas se place sur un banc face aux fenêtres du cabinet du docteur et passe ses journées à l’épier. Il le suit dans la rue, scrute chacun de ses mouvements. Jonas reste toujours aussi gentil, agréable mais son attitude commence à stresser sérieusement le docteur Nesse. Un jour, madame Nesse, Donna Thérésa, reçoit un appel d’un inconnu s’enquérant de la présence du docteur chez lui. Puis, Jonas se déplace et rencontre la famille du docteur : Donna Thérésa le trouve charmant ainsi que ses deux filles : Létitia l’aînée et Roberta, la cadette. C’est l’horreur pour le docteur qui interdit à sa famille d’avoir le moindre contact avec son patient. Quant à lui, il continue d’être scruté mais persiste à maintenir les rendez-vous avec Jonas.
Jusqu’au moment où Létitia disparaît…

J’adore quand l’auteur joue avec le lecteur. La construction de l’histoire me fait penser à un Rubik’s Cube : à chaque chapitre, les situations tournent d’un cran et perturbent complètement notre réflexion. Dans un jeu d’ombres et de lumières, les personnalités se dévoilent où se dérobent. J’ai tâtonné une bonne partie du roman à la recherche d’indices :
Qui sont exactement ces gens ?
En dehors de l’enquête, une belle promenade dans Rio, l’hiver…

voilà les exceptions qui peuvent me donner envie de lire des polars



David Fulmer, Jass

Citation :

Présentation de l'éditeur
Quatre musiciens ont été assassinés à Storyville, quartier chaud de La Nouvelle-Orléans. Le détective créole Valentin Saint-Cyr s’enfonce dans ces bas-fonds dangereux, d’où s’échappe une musique vrute et rugueuse appelée Jass. Il découvre que les victimes ont toutes joué dans un certain groupe dont le dernier membre depuis se cache. Sa seule piste est une fantomatique femme fatale, mais la police, le maire et même Tom Anderson, le "roi de Storyville", veulent l’écarter de l’affaire. Et s’obstiner à vouloir connaître la vérité, dans une ville célèbre pour sa corruption, devient vite dangereux...
Un roman sensuel et envoûtant, qui évoque la naissance du jazz et l’atmosphère unique de La Nouvelle-Orléans au début du vingtième siècle, baignée de musique et de bourbon, de vaudou et de meurtres sanglants.

le premier volume autour de ce détective vient de paraître en poche: ici