Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Virginie Despentes

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colimasson
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MessageSujet: Re: Virginie Despentes   despentes - Virginie Despentes - Page 5 EmptyJeu 16 Aoû 2012 - 11:19

Nouvel essai avec Despentes, pas très concluant encore une fois !

Teen Spirit (2002)

despentes - Virginie Despentes - Page 5 Index10

Citation :
« Elle avait une vie pire qu’une caissière, au final. Une vie de merde, des horaires d’esclave, toujours joignable au téléphone, le teint toujours brouillé sous le fond de teint, dégradée par la fatigue, la guerre des nerfs et le vide émotif ambiant. »


Heureusement que Bruno ne mène pas une vie pareille. Lui n’oserait jamais salir son aura de loser-sympathique en s’accordant avec ce qu’il imagine être les prescriptions fatales de la société. Précisons quand même que Bruno est un paranoïaque : non seulement il craint de sortir et de se mêler aux autres gens, mais en plus, il est persuadé que la société veut le contraindre à rentrer dans le « moule » (formule toute faite permettant de désigner ce que Rousseau, en d’autres époques, avait nommé le « Contrat Social »). Pourtant, malgré sa trentaine largement dépassée, il semble vivre confortablement sans travailler, sans payer d’impôts, sans verser de pension, en fumant des joints et en picolant, sans oublier d’aller à des concerts de groupes cools qui se permettent de lui laver le cerveau en toute impunité (car ils portent des Dock Martens). Incohérence maximale, esprit de rébellion de pacotille : de toute façon, nous étions prévenus : Teen Spirit est un roman écrit par Virginie Despentes. Niveau grande gueule, ça hurle à plein poumons, mais il suffit de gratter un peu et d’analyser les étapes d’une réflexion de pseudo-anarcho-communiste pour se rendre compte de l’énorme artifice que constitue sa « personnalité ».


Il suffit d’évoquer l’intrigue qui constitue la base de Teen Spirit pour sentir que Virginie Despentes ne se ménage pas en ce qui concerne le brassage de stéréotypes et l’esquisse de caricatures. Nous sommes bien loin des réflexions fines et nuancées des écrivains qui ont marqué la littérature (on aurait presque envie d’hurler à Zweig de revenir parmi nous) mais enfin, bon, après tout, Virginie Despentes n’a sans doute pas envie d’associer son nom à quelque caste que ce soit –après tout, elle est un esprit libre et rebelle.


Bruno, donc, est un pauvre loser trentenaire. Sans emploi, il justifie son inaction en prétendant écrire son prochain chef d’œuvre. En réalité, il passe surtout ses journées à regarder la télé, à boire des bières et à fumer. Lorsque sa crétine de copine rentre le soir, après une journée de travail à la con, il ne comprend pas pourquoi elle est de mauvaise humeur et ne vient pas lui faire des bisous dans le cou. De toute façon, elle est cinglée : elle est végétarienne et n’aime pas se défoncer comme une vraie épicurienne. Alors que Bruno est plongé dans cette situation désespérante, une de ses anciennes conquêtes, Alice, l’appelle. Rendez-vous est donné. Bruno se demande si son sex-appeal a un quelconque rapport avec ce rencart. En fait, non. Subitement, après treize années de silence, Alice a décidé de lui annoncer que sa fille, Nancy, est le triste produit d’une de leurs anciennes unions alcoolisées.
Badaboum ! Bruno-papa a la tête qui tourne, et pour une fois ce n’est pas à cause de la bière. Il rentre chez lui, allume la télé et régresse à travers les dessins animés. Le monde lui apparaît soudain comme maléfique.


Pour que le livre ait un quelconque intérêt, Virginie Despentes imagine que ce serait rigolo de faire se rencontrer Bruno et sa fille Nancy, une adolescente de treize ans, l’âge difficile en joggings-baskets, genre qui se la pète, qui écoute du Britney Spears et qui aimerait pouvoir traîner dans le métro toute la journée. Pourtant, malgré l’incompatibilité de ces deux caractères rabougris, Bruno et Nancy s’entendent super bien. On aurait dû s’en douter : tous deux sont de pauvres marginaux isolés d’une société tyrannique représentée par la mère Alice. Et de s’acharner sur cette pauvre femme fatiguée qui travaille, qui ramène des sous à la maison mais qui –ô, offense suprême !- n’a pas le temps de jouer aux Petits Poneys avec sa fille.

Puisque Virginie Despentes est un écrivain engagé, imaginons plusieurs causes qu’elle a souhaité défendre en écrivant ce torchon :

- Critiquer l’éducation traditionnelle qui étouffe la liberté et la joie des petits enfants rigolos ? ( « Autant le punk-rock s’était avéré être une formation désastreuse pour la vie réelle, ne préparant ni à l’obéissance ni à la compétition ni à la résignation ni aux refoulements exigés ; autant c’était une bonne école pour s’occuper d’une petite fille et ne pas chercher à l’amoindrir sous prétexte qu’il y a des cases et qu’il faudra bien qu’elle y entre. »)
- Faire l’éloge du mode de vie larvaire de son personnage Bruno, en l’opposant à l’activité frénétique de cette vieille sorcière d’Alice ?
- Porter un jugement moral sur le fonctionnement de notre société moderne et sa tendance à la corruption des jeunes esprits innocents ? (« Bouffer le cerveau aux moins de douze ans, s’assurer qu’ils prennent l’habitude de boire ce qu’il faut e coca par jour, pénétrer tous les crânes des gosses pour y enfoncer des mensonges : le bonheur, c’est être conforme, ça s’obtient en se payant des trucs, et pour ça il faut obéir, rentrer dans tous les rangs, que rien ne dépasse de non monnayable, et surtout ne jamais faire chier, être convenable c’est être heureux et être le premier, y’a pas mieux. »)
- Dresser le portrait d’un père idéal tel que Virginie Despentes n’en a jamais eu mais tel que son cœur éploré le réclame à corps perdu (attention, analyse psychanalytique proche) ?


Quoiqu’il en soit, Virginie Despentes a abandonné la défense de la cause féministe qu’elle avait amorcée dans King-Kong Théorie. Dans Teen Spirit, les femmes en prennent pour leur grade. Elles peuvent être belles et cruches (« Elle était née comme ça : superbe. Idiote au point où ça en devient poétique et troublant. L’imaginer lâchée dans ce monde avec sa cervelle amoindrie et les nichons qu’elle se payait la rendait follement excitante. Perpétuellement en danger, menacée et ayant besoin d’un homme. Elle m’écoutait avec une telle avidité, riant généreusement à n’importe quelle pauvre blague, que je me suis demandé un moment si elle ne me prenait pas pour quelqu’un d’autre. ») ou moches mais puissantes lorsqu’elles tentent de rivaliser avec les hommes sur le plan professionnel et social. Heureusement, auparavant déjà, King-Kong Théorie nous avait habitué à la déception.


Pas de hauts espoirs avec Despentes : on se contente d’un style d’écriture limpide (pour ne pas dire pauvre) et simple d’accès (pour ne pas dire débile), qui met en place une intrigue compréhensible (sans intérêt) sans pour autant se montrer divertissante. Teen Spirit est accessible aux personnes souffrant d’Alzheimer (les phrases dépassent rarement les cinq mots) ou aux enfants qui viennent d’apprendre à lire (il n’y a pas de mot compliqué ni de tournure syntaxique complexe). Entre deux livres enrichissants, Teen Spirit fera office de rigolade légère –aération du cerveau garantie.


Dommage que Virginie Despentes n’assume pas la fonction débilitante de son roman : aurait-elle envie de se hisser sur l’échelle de prestige des écrivains en proclamant plutôt qu’elle se prend pour l’évangile féminine des lettres françaises ? Ce n’est pas très punk-rock… On aurait préféré qu’elle avoue sans honte qu’elle cherche seulement à faire parler d’elle, à vendre des livres et à faire rigoler son lectorat, plutôt qu’elle prétende prêcher la bonne parole de la rébellion de masse. Vous pas avoir compris ? Heureusement, toute la pensée de Virginie Despentes est résumée, dans le fond et dans la forme, dans cette phrase qui vient clore Teen Spirit :
Citation :

« Le peu qu’on ait qui vaille vraiment, s’en réjouir vite et pas se tromper. »

Synthèse parfaitement réussie. On ne se réjouit pas, et on balance le bouquin aux oubliettes.
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MessageSujet: Re: Virginie Despentes   despentes - Virginie Despentes - Page 5 EmptyJeu 16 Aoû 2012 - 11:55

Si Virginie Despentes lit ce message elle va venir te régler ton compte à coups de Doc dans les tibias
Je serais de toi j'aurais les fouettes
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MessageSujet: Re: Virginie Despentes   despentes - Virginie Despentes - Page 5 EmptyJeu 16 Aoû 2012 - 18:37

Un auteur, tant qu'on en parle, il est en principe content. En plus, soulever une polémique, c'est forcément bon pour les ventes.
Elle va donc peut être envoyer son prochain livre à Coli. rire
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MessageSujet: Re: Virginie Despentes   despentes - Virginie Despentes - Page 5 EmptyJeu 16 Aoû 2012 - 20:16

Arabella a écrit:
Un auteur, tant qu'on en parle, il est en principe content. En plus, soulever une polémique, c'est forcément bon pour les ventes.
Elle va donc peut être envoyer son prochain livre à Coli. rire

En fait c'était le but... innocent
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MessageSujet: Re: Virginie Despentes   despentes - Virginie Despentes - Page 5 EmptyJeu 20 Sep 2012 - 1:51

Il y a quelques années, j'avais lu Baise-moi, j'étais content, c'était rigolo, ça faisait frétiller mes hormones d'ado de 13 piges et puis elle est lorraine comme moi, et une lorraine ne peut pas être quelqu'un de mauvais. Sans casser trois pattes à un canard, j'avais gardé un souvenir correct de ce bouquin.


Sauf que le temps passe, et il y a peu j'ai eu l'idée de relire du Despentes qui m'avait parue au demeurant être une auteure bien sympathique. Voilà, maintenant, j'ai presque dix ans de plus et je me demandais si ça allait toujours marcher.

Donc j'ai essayé deux livres :

- King Kong Theorie once again
- Teen Spirit

Autant dire que les deux n'ont pas marchés :

Dans le premier, on est donc face à plusieurs situations qui sont des prétextes pour défendre la cause féministe. Un essai c'est chouette, au moins on n'aura pas à se farcir toutes les phases du roman prétendument provocatrices et ô combien inutiles. Sauf que non, il faut que Virginie Despentes nous pompe l'air avec ses grands airs d'éternelles adolescente en période post-traumatique (et très inspirée par Gaspard Noé au passage...). Et vas-y que je te balance du verbe "enculer" au kilomètre. Je suis peut-être vieux jeu, mais un essai doit être carré et précis et ne pas ressembler à ce que j'écris dans un bloc-note Word à trois heures du matin.
En plus de ça, je ne sais pas si Despentes aime la Quaternaire, mais il semblerait en tout cas qu'elle apprécie la glaciation subite de sa société et de son environnement mais également (et c'est plus gênant encore) de n'importe quelle pensée. C'est plus un constat qu'un essai, parce que ce manifeste ne fait que poser des choses, et à la limite (soyons beau joueur) en révéler quelques unes. Oui le constat est bon, oui la cause des femmes c'est bien, oui il y a le poids de son vécu qui apporte beaucoup, mais ce poids est sans cesse gâché par ce semblant de masturbation intellectuelle en pensant être tellement folle et déglingos que ça en devient irrésistible, et ça je trouve que ça se ressent dans sa façon d'écrire. On sait qu'elle à vécu ce qu'elle raconte, qu'elle était punk et caetera, pas la peine de nous le rappeler toutes les pages.
Le féminisme c'est bien parce que ce sont des valeurs que je défend, et que ça ramène (si il n'y a pas trop d'abus) à l'égalité homme/femme, mais là, c'est pénible en tout point.
A oublier bien vite donc !



Dans le deuxième, hé bien c'est pire !
Soyons clairs, Despentes se donne une image jeune. Le punk, la musique, les joints et tout le tralala. Bref, elle aime bien être dans ce rôle (et ne me dites pas que c'est faux, quand on regarde la B.O. de Baise-Moi, on se rend compte que ça cherche le jeunot par paquet de dix...).
Sauf que là, il y a un problème. Quand on veut en partie sensibiliser un public jeune à la lecture (démarche très louable en soi) on essaye de ne pas avoir vingt-ans de retard. Teen Spirit, l'esprit adolescent donc, avec une subtile référence à Nirvana. Le monde que décrit Despentes dans ce livre semble être de la science-fiction. Qui aime le punk-rock en 2002 ? Qui fume encore des joints en trouvant ça provoquant ? Quand on cherche à dénoncer dans un livre le mal que la société inculque aux jeunes (comme ça a été très bien décrit dans la critique de colimasson ci-dessus), on essaye de s'adresser aux jeunes de 2002 et pas aux trentenaires qui n'ont pas grandis. Donc la prochaine fois, qu'elle mette en scène des héroïnomanes dans un squat qui aiment Nachtmystium, ou des jeunes sous ecstasy dans une free party, mais surtout pas des trentenaires fumant sur fond de grunge-punk.
A ce titre, le portrait de Nancy (Sûr, ça sonne plus jeune qu’Épinal comme prénom) est ridicule également, vu qu'elle est sensée avoir mon âge, vous pensez que j'ai bien rigolé. Autant dire qu'a treize pige, je ne cherchais qu'à coucher, boire et fumer (et j'étais bien loin d'être le seul), mais passons sur cette gosse qu'on croirait sortie d'un téléfilm bon-enfant de M6.
Bref, tous les codes dont fait usage l'écrivain sont périmés depuis minimum 10 ans, par conséquent en plus de m’énerver, ça fait perdre tout son poids au livre (qui a pour sujet l'adolescence rappelons-le). Je ne peux pas prendre tout ça au sérieux, ou à la limite comme un témoignage sur une époque passée, donc pour engager une réflexion personnelle, c'est loupé.

Sinon le père, en plus d'être bloqué dans son époque (ça prouve déjà son niveau évolution dans la vie, le mec n'a pas bougé depuis 90, comme... bah comme Virginie Despentes en fait !) est totalement incohérent. Il refuse de rentrer dans la société mais fini dépeint comme le papa gâteau et proche de sa fille, soit le fantasme absolu du père idéal. Alors oui, ouh qu'il fume et qu'il est en marge parce qu'il a trois CD's d'Alice in Chains à la maison, le vilain ! Reste que bon ce gars est psychologiquement aussi marginal que ma mère (et encore, ma mère connaît certainement bien plus de choses subversives que lui, malgré qu'elle ait vingt-ans de plus et qu'elle travaille, elle...), donc pour le côté "école de la vie en dehors de la norme de la société" on repassera...

Par ailleurs, il faudrait arrêter également de croire que sa génération est la plus folle et la plus rebelle (si si, le père exprime bien ça dans mon point de vue : Il est rebelle buvant, écoutant du punk en Doc Martens, alors que la fille écoute la pop star à la mode de l'époque et que la mère est coincée et happé par la système). Au final, la gamine est influencée par le père, sous entendu donc que le punk/rock c'est trop cool et que la génération et le mouvement que représente Despentes est le meilleur, qu'il crache sur un système qui l'a récupéré depuis maintenant dix ans, mais c'est pas grave, il reste l'école de la subversion et de la construction de soi pour la jeune Nancy
Et bien NON, chaque génération possède ses codes, a ses mouvement undergound, donc il est au final fort peu probable que Nancy si elle existe n'envoie pas profondément chier son papounet, parce que la génération de Nancy n'est pas plus idiote que celle de son père et qu'elle a aussi inventée des courants plus subversifs qui contrecarrent la culture de masse.

Je passe sur le fait que derrière cet aspect profondément foufou, il n'y a bien évidemment rien de bien profond. Morale de l'histoire : fumez, écoutez du punk, ne foutez rien de votre vie, embrigadez votre fille dans votre univers pour la couper définitivement de ses amies et de sa génération et si possible soyez batteur dans un des 300 000 groupes de rock miteux actuels.
On ne va pas se mentir : dire que "La drogue c'est mal" ou être choqué par des gros mots, c'est pas mon truc, sauf que là niveau construction, on a connu plus élaboré. Voilà le problème principal du bouquin, au niveau constructif, bah y'a rien en fait. Tout est cool mais rien n'apporte rien. Jouer dans un groupe c'est cool, aimer le punk c'est cool, mais concrètement, ça n'apporte strictement rien. Teen Spirit, c'est un peu un leurre, au mieux c'est un joli conte plein de nostalgie pour les trentenaires intégrés (et là, bon à la limite, pourquoi pas après tout...), au pire c'est un livre pour faire croire aux jeunes qu'ils pourront toujours vivre en dehors du système alors qu'on sait tous ici qu'à moins d'être ermite (ce qui est moins glamouro-provocateur, vous en conviendrez j’espère) ce n'est pas possible.

Du trash c'est bien, mais du trash un peu finaud, c'est mieux.


Bon j’espère que je n'ai offensé aucun fan de Virginie Despentes (ce n'est bien évidemment pas mon but !), mais ayez au moins la certitude que j'ai donné mon avis sur ces livres avec ma plus grande franchise et bonne foi.


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MessageSujet: Re: Virginie Despentes   despentes - Virginie Despentes - Page 5 EmptyJeu 20 Sep 2012 - 22:24

Alors là... comment dire... je te rejoins sur tous les points.

Tu as bien su cerner le problème : Virginie Despentes est complètement à côté de la plaque, et victime de ce qu'elle dénonce elle-même. Conforme dans ce qu'elle croit être son anticonformisme, et prétentieuse et péremptoire dans ses "critiques de l'autorité".

Merci pour ton point de vue détaillé !
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MessageSujet: Re: Virginie Despentes   despentes - Virginie Despentes - Page 5 EmptyJeu 20 Sep 2012 - 23:33

colimasson a écrit:


Tu as bien su cerner le problème : Virginie Despentes est complètement à côté de la plaque, et victime de ce qu'elle dénonce elle-même. Conforme dans ce qu'elle croit être son anticonformisme, et prétentieuse et péremptoire dans ses "critiques de l'autorité".

Merci pour ton point de vue détaillé !

En fait oui, tu as tout à fait synthétisé ce que je veux dire (d'ailleurs, ça m'aurait bien aidé d'avoir pu le faire, j'aurais été quitte d'écrire 10 paragraphes ah ah !). Conforme dans son anticonformisme qui est depuis récupéré par la masse.

Mais de rien, et avec plaisir ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Virginie Despentes   despentes - Virginie Despentes - Page 5 EmptyJeu 22 Nov 2012 - 11:10

Réponse de V. Despentes à L. Jospin.
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MessageSujet: Re: Virginie Despentes   despentes - Virginie Despentes - Page 5 EmptyJeu 22 Nov 2012 - 16:29

Bien dit.
Elle est même meilleure que dans ses romans.
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MessageSujet: Re: Virginie Despentes   despentes - Virginie Despentes - Page 5 EmptyJeu 22 Nov 2012 - 16:48

darkanny a écrit:
Bien dit.

Je dirais plutôt "Bien pensé"...j'ai du mal avec sa façon de "dire"...
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MessageSujet: Re: Virginie Despentes   despentes - Virginie Despentes - Page 5 EmptyJeu 22 Nov 2012 - 16:55

coline a écrit:
darkanny a écrit:
Bien dit.

Je dirais plutôt "Bien pensé"...j'ai du mal avec sa façon de "dire"...

Tout à fait d'accord, coline, je ne savais comment l'exprimer.

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MessageSujet: Re: Virginie Despentes   despentes - Virginie Despentes - Page 5 EmptyVen 23 Nov 2012 - 9:04

Ouais ! Bien dit !
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MessageSujet: Re: Virginie Despentes   despentes - Virginie Despentes - Page 5 EmptyVen 23 Nov 2012 - 22:06

Ah, enfin ! C'est la première que j'entends à évoquer le cas des enfants d'hétéros divorcés ballotés de famille recomposée en famille recomposée... (il faut dire aussi que je ne cherche pas particulièrement à entendre grand-chose de l'actualité...)
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MessageSujet: Re: Virginie Despentes   despentes - Virginie Despentes - Page 5 EmptySam 24 Nov 2012 - 18:51

topocl a écrit:
coline a écrit:
darkanny a écrit:
Bien dit.

Je dirais plutôt "Bien pensé"...j'ai du mal avec sa façon de "dire"...

Tout à fait d'accord, coline, je ne savais comment l'exprimer.


Moi, elle me plait bien sa façon de dire.
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MessageSujet: Re: Virginie Despentes   despentes - Virginie Despentes - Page 5 EmptyDim 25 Nov 2012 - 10:01

odrey a écrit:
Moi, elle me plait bien sa façon de dire.
Moi aussi. Je trouve même qu'elle dit de bien jolies choses. Ce qui est marrant puisque Les jolies choses, c'est le livre d'elle que j'ai préféré.
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MessageSujet: Re: Virginie Despentes   despentes - Virginie Despentes - Page 5 Empty

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