Tomi Ungerer

L'actualité de de Tomi Ungerer!
Le musée qui porte le nom de l'illustrateur a ouvert ses portes le 2 novembre à Strasbourg, où il est né.

Je ne suis pas une spécialiste du rayon jeunesse, et je n'y vais jamais, je n'achète jamais de livres dans ce rayon. Mais pendant quelques mois j'ai travaillé au rayon jeunesse d'une librairie et du coup, je feuilletais dès que j'avons quelques secondes les albums et les livres. Il y a de belles perles à l'intérieur de ce rayon. Notamment, sans savoir qu'il était archi connu j'ai l'histoire touchante de l'ours en peluche (Otto?) pendant la seconde guerre mondiale. Alors certes, ce n'est peut être pas l'album à mettre entre toutes les mains mais je l'ai trouvé sensible et parfaitement réussi.

Sinon, parce que je suis plus facilement cinéphile enfantine que lectrice de jeunesse, je suis allée voir LES TROIS BRIGANDS


Je préfère en parler ici qu'en cinéma parce que je ne me sens pas d'ouvrir un fil de discussion pour ce film, qu'il n'y a pas de fil sur ce qu'on vient d'aller voir au ciné (nous l'avions supprimé d'un commun accord, si je me souviens bien... ?) et en même temps comme je veux tout de même en dire quelques mots, alors me voilà sur le fil du dessinateur !

C'est un très beau film, une très belle histoire. toute charmante, toute mignonne. Un conte de fée avec une grande et méchante femme (qui fait bien flipper), des petits brigands bougons et sympathiques, une gamine malicieuse et attachante, des orphelins terriblement malheureux.

Les dessins sont superbes, en peu de temps on passe de la joie et de la légereté qu'apportent Tiffany autour d'elle au monde dégoulinant de noirceur de l'orphelinat (métaphore des puits de pétrole, de la pollution, de la guerre ?? même les statues dans la cour de l'orphelinat m'ont fait peur, elles ressemblaient à des statues mémorial de la shoah, comme j'en ai vu au Père Lachaise).

Ce qu'il ya d'étrange dans ces dessins c'est qu'il y a plein de petits détails insolites qui detache l'histoire du réalisme, apporte une dimension très conte de fée : un hibou s'envole et pouf s'écrase sur la lune comme si c'était un décor, dans la forêt sombre des touches de lumière mettent en avant des bêtes bizarres enpleine activité, des ampoules apparaissent, un robinet sur un arbre, une ceinture tenant un tronc...
Je n'ia pas vraiment compris pourquoi il y a avait tous ces détails apportant une sorte d'anthropisme aux choses naturelles.

Tomi Ungerer est le conteur de l'histoire, ce que je trouve être une très bonne idée. On a trop tendance à laisser dasn l'ombre les créateurs.

Un très beau moment à passer. Avec une belle morale, évidemment.

Ungerer est un dessinateur étonnant -pas seulement pour les enfants-, un

bricoleur de génie et il est

formidablement doué pour la vie. J'a vu un documentaire réalisé sur lui en

Irlande. Il parait tellement simple, amusant, doué, chaleureux, qu'on reve

de le connaitre et d'etre ami avec lui...

je pense que ce petit chaperon rouge me dirait bien


Zloty

Citation :

Présentation de l'éditeur
Elle porte un casque rouge, une écharpe rouge, des gants rouges, des bottes rouges et elle s'en va, sur son scooter, voir sa grand-mère malade, à travers les bois menaçants et glacés... Vous croyez savoir qui elle est, et ce qui va lui arriver? Peut-être vous trompez-vous... Car cette petite fille s'appelle Zloty et, certes, elle va rencontrer un grand méchant loup, mais aussi de grands nains et de petits géants, et en particulier Kopek et Samovar, un nain grand et un géant petit qui ont tous les deux... la même taille, et vont devenir ses amis pour la vie !

commentaire evene.fr:

Citation :

Quand le plus célèbre - et le moins sage - des auteurs jeunesse revisite l'histoire du Petit Chaperon rouge, le loup n'a guère intérêt à traîner ses pattes velues la nuit au fond des bois. Car Zloty est bien moins naïve que la candide encapuchonnée qui l'a inspirée. Juchée sur son scooter, prompt à se faire de nouveaux amis, rien ne l'effraie, sinon l'éruption du volcan qui menace sa famille. Les puristes du conte traditionnel doivent être prévenus : l'angélisme n'a pas sa place dans l'épopée délirante que met en scène Tomi Ungerer. Les fêtes s'achèvent en sabbat frénétique et les repas en festins ubuesques sur fond de trombones, tubas et autres entonnoirs. Dans des pages où la composition le dispute à l’embrasement des couleurs, chaque détail évoque l’URSS communiste sans trahir l’univers du conte. Un contexte de privation que l’adulte reconnaîtra et l’enfant pressentira, et dans lequel il est facile d’imaginer le sens politique à donner au cataclysme. Si nombre de références souvent ironiques lui échapperont, le jeune lecteur comprendra, à travers cette histoire de solidarité, l’importance de la tolérance et de l’amitié qui peut unir un petit géant, un grand nain et une fillette malicieuse. Sans petit pot de beurre, sans bobinette ni chevillette mais avec une bonne humeur communicative.

J'aime bien aussi ce que fait Ungerer...

Un très joli film d'animation.
L'histoire est celle d'un petit être, Jean de la lune, qui vit dans la lune (marrant comme il épouse les contours), et qui se voit projeté tout à coup par une comète sur la Terre administrée par un président de la Terre justement.
L'envahisseur est repéré et menacé par une cohorte de sujets à la botte de leur président, mais la rencontre de Jean avec un drôle de professeur nommé Eclat aux ombres (?) va s'avérer une belle expérience d'amitié jamais vécue par ces 2 personnages aussi lunaires l'un que l'autre.

Quelques clins d'oeil du côté de ET (Jean appelle sa maison de tout son coeur, qu'il n'a pas le pauvre, comme il n'a pas de squelette ni rien), un graphisme absolument superbe avec des plans sur des paysages dignes de Hopper, et un rythme très doux (le cinéaste prend bien son temps, contrairement à la tendance actuelle) en font un spectacle de toute beauté et raffraîchissant, à voir.

Fonce coline s'il passe dans ton coin.

darkanny a écrit:

Fonce coline s'il passe dans ton coin.

Si c'est le cas je ne le raterai surtout pas!