Siri Hustvedt

Merci Kena! je sais que j'ai toujours au moins quelqu'un qui me lit et m'encourage ici

kenavo a écrit:

Je dois dire que j'aime bien ce qu'elle fait - et parfois je l'aime plus que son mari mais n'importe lequel de la famille on lit - décidémment ils valent le coup tous les deux

Oui, ils doivent forcément s'influencer (surtout elle par lui) mais ce qui est indéniable c'est que c'est le couple le plus glamour de l'univers littéraire que je connaisse!
(Au niveau de l'écriture aussi, je dirais... c'est top classe )

aériale a écrit:

Merci Kena! je sais que j'ai toujours au moins quelqu'un qui me lit et m'encourage ici

Je lis aussi...mais que dire quand on ne connaît pas?...

coline a écrit:

aériale a écrit:

Merci Kena! je sais que j'ai toujours au moins quelqu'un qui me lit et m'encourage ici

Je lis aussi...mais que dire quand on ne connaît pas?...

Mais Colinette, ce n'est pas une plainte, en aucun cas !!! (j'aurais dû rajouter un smiley's rieur comme lui: )

Tiens, je t'en fais un de bisou aussi, rien que pour ça

Ne t'inquiète pas...

Le narrateur est un psychiatre, la psychiatrie est en quelque sorte le fil rouge du roman, comme l'art était celui de Tout ce que j'aimais. Nous suivons donc Erik Davidsen dans son travail avec ses patients. Et il ne peut bien sûr pas s'empêcher d'interprer ce qu'il vit, ou ce que vit son entourrage à la lumière des théories qu'il manipule dans sa vie professionnelle.

Erik Davidsen a perdu récemment son père, nous suivons donc aussi ce travail de deuil, les souvenirs de son enfance, de sa famille. Et avec sa soeur, Inga, à partir d'une lettre trouvée dans les affaires de son père, il tentera d'éclaircir un épisode mystérieux de la vie de son père.

Inga a aussi vécu un deuil, puisqu'elle a perdu son mari, un écrvain célébre, et se trouve assaillie par des gens qui d'une façon ou d'une autre, son attirés par cette célébrité. Ce que supporte mal sa fille Sonia, d'autant plus qu'elle est traumatisée par les événements du 11 septembre qu'elle a vécu de près.

Erik vit aussi une forte attirance pour sa nouvelle locataire, Miranda, graphiste originaire de la Jamaïque. Cette dernière, mère célibataire, se trouve harcelée par le père de son enfant, un artiste photographe, qui semble plus que perturbé....


Et le petit résumé que je viens de faire est loin d'évoquer tous les thèmes et les événements de ce livre. En fait il y a trop plein, une accumulation d'histoires, de thèmes, qui fait que rien n'est traité vraiment, que l'on saute en permanence d'un bout de truc à un autre, et que finalement on se désinteresse de tout. Et les interprétations du docteur Eric, sont par moments d'une banalité, qui frise le ridicule. C'est vraiment dommage, car par moments, je retrouvais le talent de Siri Hustvedt, dans une page, un paragraphe, qui arrivait à capter quelques chose de juste et de touchant, ce qui m'a fait malgré tout continuer cette lecture. Mais j'ai été très déçue par ce livre, qui du fait de sa construction bancale, et peut être de son ambition démésurée (le 11 semptembre; l'immigration constituante de l'identité américaine; les traumatismes des guerres; les rapportes entre les races; le secret de famille...........) est tout simplement raté.

Et bien tu confirmes mes craintes quant à ce roman, que je ne lirai probablement pas

sentinelle a écrit:

Et bien tu confirmes mes craintes quant à ce roman, que je ne lirai probablement pas

Je crois en effet que tu pourras utiliser ton temps plus utilement, tant de beaux livres t'attendent....

Arabella a écrit:

. En fait il y a trop plein, une accumulation d'histoires, de thèmes, qui fait que rien n'est traité vraiment, que l'on saute en permanence d'un bout de truc à un autre, et que finalement on se désinteresse de tout. Et les interprétations du docteur Eric, sont par moments d'une banalité, qui frise le ridicule. C'est vraiment dommage, car par moments, je retrouvais le talent de Siri Hustvedt, dans une page, un paragraphe, qui arrivait à capter quelques chose de juste et de touchant, ce qui m'a fait malgré tout continuer cette lecture

Un peu de ton avis, Arabella. Elle n'a pas réussi à me capter complètement.
Trop d'histoires emmêlées, quelquefois inutiles ou peut-être pas assez fouillées, plombent l'ensemble au détriment de l'émotion, ais-je trouvé aussi
On sent trop derrière une construction laborieuse, mais comme toi, j'ai été charmée par moments et vu que je ne connais rien d'autre d'elle, ce livre ne m'a tout de même pas déplu entièrement.

On m' a prété Tout ce que j'aimais...Si j'arrive un jour à alléger ma PAL, j'y penserai, mais ce n'est plus une priorité.

aériale a écrit:

On m' a prété Tout ce que j'aimais...Si j'arrive un jour à alléger ma PAL, j'y penserai, mais ce n'est plus une priorité.

C'est dommage, parce que Tout ce que j'aimais est vraiment un très beau livre, très émouvant, et si tu as été sensible à quelques aspects dans Elégie.. tu devrais l'adorer.

Ah...et moi qui pensais alléger, merci Arabella
...Bon, je vais le lire avant de le rendre alors!

Mais il faut d'abord que je change de lunettes. C'est écrit presque aussi petit que là. Chez Babel en tout cas

Arabella a écrit:

aériale a écrit:

On m' a prété Tout ce que j'aimais...Si j'arrive un jour à alléger ma PAL, j'y penserai, mais ce n'est plus une priorité.

C'est dommage, parce que Tout ce que j'aimais est vraiment un très beau livre, très émouvant, et si tu as été sensible à quelques aspects dans Elégie.. tu devrais l'adorer.

et pour que tu ne penses même pas à 'alléger' ta PAL - OUI.. il faut lire ce livre
Je dirais aussi que tu vas aimer

Tu vois Aériale, entre moi et Kenavo, tu ne peux échapper à Tout ce que j'aimais.

Arabella a écrit:

Tu vois Aériale, entre moi et Kenavo, tu ne peux échapper à Tout ce que j'aimais.

pas de chance

Arabella a écrit:

Tu vois Aériale, entre moi et Kenavo, tu ne peux échapper à Tout ce que j'aimais.

Terribles..vous êtes terribles ensemble...

Sans aucune pitié!!

aériale a écrit:

Terribles..vous êtes terribles ensemble...

Sans aucune pitié!!

Arabella et Kenav