Jo Hoestlandt

Jo Hoestlandt, née en 1948 à Le Pecq, a grandi entre la région parisienne et l'Yonne où ses parents tenaient un hôtel restaurant.

Après Hypokhâgne, puis des études de lettres à Paris, elle enseigne la littérature pendant trois ans entre 1969 et 1972 avant de se consacrer à l'écriture, visant principalement la jeunesse.

Elle est auteure d'une centaine de livres pour enfants dont La grande peur sous les étoiles aux éditions Syros, primé à Bologne en 1995 et Les Amoureux de Léonie aux éditions Casterman qui a eu le Prix de la Lecture à deux voix 1998.

Elle réside depuis plus de 20 ans à Rueil-Malmaison où elle anime des ateliers d'écriture.

Source : Babelio

La grande peur sous les étoiles



Une vieille dame relate ce qu'elle a vécu en juillet 1942 : elle donne son point de vue de l'époque quand, enfant, elle était témoin très proche de toutes les réalités angoissantes mais sans les comprendre, prise entre autre dans l'enthousiasme naïf et exigeant de son anniversaire à venir.

Petite poupée s'en va-t-en guerre



présenté comme un conte philosophique, le texte est écrit du point de vue de la poupée qui regrette que sa " propriétaire " soit un peu trop sage et ses robes un peu trop princières : elle rêve de jouer à la guerre comme le font les garçons du square. Elle fait tout pour être parachutée sur un terrain d' "aventure " et découvre l'horrible réalité

Les passants de Noël



un roman court, deux enfants zappent d'une chaîne à l'autre et font entrer dans leur salon, au sens propre (tout ce monde saute de l'écran) un cow-boy, un shérif, un magicien, et un enfant bosniaque. Les premiers sont dans l'irréalité la plus totale, ils jouent ; l'enfant bosniaque connaît la peur, la faim et le froid... Étonnant rappel à l'ordre de la réalité !

illustrations: Nathalie Novi



Le songe de Constantin


Constantin est dans son lit, les yeux ouverts. Il veut voir venir les rêves…
Soudain, au bout de la nuit surgit un songe.
La scène se passe dans l’église d’un petit village, où est accroché un tableau. Sur le tableau, un jeune page. Dans le rêve, le jeune page s’éveille, se glisse hors de la toile et marche sur un chemin jaune, ruban de fête et de lumière …
Il y a aussi une petite fille qui avance sans bruit. Marina.
De la bouche de Marina et Constantin s’envolent des milliers de baisers très doux. Le page donne aux amoureux un cheval pour qu’ils poursuivent ensemble leur chemin. Le page, lui, doit retourner auprès du roi, le personnage central du tableau, sur lequel il doit veiller pour que la paix demeure.
A l’origine de cette histoire, une fresque de Piero della Francesca qui, un jour, a bouleversé l’illustratrice Nathalie Novi lors d’un voyage en Toscane.

illustrations: Natalie Novi



Coédité par Amnesty International, Et les petites filles dansent est un album engagé. C'est un plaidoyer contre la guerre, l'indifférence et l'injustice.
La Terre tourne au rythme de la danse des petites filles, innocentes, joyeuses et pures.
Pourtant, la misère gangrène le monde. Et tandis que les petites filles dansent, insoucieuses, ignorantes, le sang coule.
Mais la guerre ne connaît pas de frontières et Les petites filles doivent cesser de danser.
Tout s'effondre...

Un texte très poétique

Un Mouchoir de ciel bleu
Auteur : Jo Hoestlandt -
Illustrations : Nathalie Novi -


Jo Hoestlandt et Nathalie Novi collaborent une nouvelle fois et nous offrent un album plein de poésie. Un petit bout de ciel bleu tombe à terre. En entendant un passant qui le prend pour "un mouchoir bleu qui a perdu son chagrin", il se met en quête d'un chagrin à consoler. Hélas, il rencontre beaucoup de chagrins, et certains sont trop gros, trop lourds à porter pour un simple mouchoir: il voit des enterrements, il voit le sang, la maladie, le désespoir…, et finalement, il tombe à point nommé pour consoler une petite fille qui vient d'avoir une grosse frayeur. Le monde n'est pas toujours gai, pour certaines personnes, il est bien plus souvent triste et oppressant, Jo Hoestlandt et Nathalie Novi ont osé dire tout cela dans un album pour enfants, c'est assez rare pour être souligné. Pourtant, le livre est loin d'être désespérant, car la morale de cette petite promenade à travers le monde est qu'il suffit parfois de tourner son regard vers un petit coin de ciel bleu pour se sentir plus léger.

Illustrations : Thomas Baas


Le Géant

Citation :

Présentation de l’éditeur
Cette histoire commence dans les marais, entre la terre et l’eau. Montés sur des échasses, Louis et Martin, son père, sont bergers. Tels les derniers géants, ils veillent sur leur troupeau. Mais à la mort de Martin, Louis et sa mère s’installent en ville. Il faut gagner de l’argent, aller à l’école, se faire de nouveaux copains, apprendre la bagarre et comprendre les filles, en particulier : Sofia. Elle vit avec son père et sa petite sœur Maria, qui ne parle pas. Et cette fille-là, elle est spéciale et spécialement drôle. Coup de chance, c‘est sa voisine!

Sujet délicat qui est raconté par Jo Hoestlandt avec tant de finesse, on ne peut que s’en réjouir tout au long de l’histoire.

Depuis ce matin, la pluie est de retour chez nous, mais je l’ai oublié, tellement le rayon de soleil qui sort de ce livre m’a ébloui.

Probablement parce que j’ai vécu le destin de Louis, je me suis sentie encore plus proche de ce texte, mais d’après mes connaissances, voilà un bien bon livre pour la jeunesse.  Une histoire qui est ancrée dans le réel, mais qui ne se prive pas pour autant de mettre un peu de magie entre les lignes.

Coup de cœur !

Tu t'es sentie proche de Louis aussi par son expérience de partir de la campagne pour aller à la ville, et vivre totalement différemment? J'imagine que ça doit être formidable pour un enfant de pouvoir approcher le deuil d'un parent par le biais d'un livre comme ça.

pia a écrit:

Tu t'es sentie proche de Louis aussi par son expérience de partir de la campagne pour aller à la ville, et vivre totalement différemment?

en effet, je partage aussi cette expérience avec Louis, bien que pour moi c'était l'inverse, ma mère nous a déménagé de la ville vers la campagne (pampa totale!!), tout comme pour Louis, cela s'est transformé par après assez agréablement, mais les débuts étaient terribles

pia a écrit:

J'imagine que ça doit être formidable pour un enfant de pouvoir approcher le deuil d'un parent par le biais d'un livre comme ça.

je ne saurais pas dire si cela aide à l'immédiat, mais c'est certainement un réconfort de voir qu'on n'est pas seul avec un tel sort...

fusion faite

merci
j'ai remis les images qui s'étaient envolées des messages de Coline

Illustrations : Gwen Keraval


Lydia et l’aquarelliste

Citation :

Présentation de l’éditeur
Tous les étés, Lydia passe ses vacances en Bretagne chez son grand-père qui tient un bar face à la mer. Elle est impatiente d'y retrouver les personnes qui rendent ses vacances inoubliables. Cette année, un nouveau venu bouscule ses habitudes : un aquarelliste.

Une jolie histoire qui s’accorde bien aux temps des vacances…

La petite Lydia est une fille que le lecteur adore dès le début et c’est un plaisir de la suivre pendant ses vacances.

Une fois de plus une très belle rencontre avec Jo Hoestlandt.

J’aime bien sa perception de la vie.

Illustrations : Amandine Piu


Le bateau rouge d’Oscar

Citation :

Présentation de l’éditeur
Oscar a reçu un bateau rouge pour son anniversaire. Il l'aime beaucoup et l'emporte partout, même à la mer. Oscar rêve de partir à l'aventure avec lui. Mais il est encore trop petit, et son bateau aussi. A moins que cet été ne soit l'occasion de grandir...

Un autre grand coup de cœur.

Le rayon jeunesse me donne de si beaux moments, c’est plus que réjouissant !

Jo Hoestlandt est si douée pour raconter de belles histoires. Celle-ci est un joli amalgame de légèreté et ‘mélancolie’.

Des jours près de la mer, c’est l’été, le plaisir de jouer, d’avoir des sensations agréables… mais il y a aussi ce bateau rouge qui joue un rôle si important dans la vie d’Oscar.

Images qui accompagnent sublimement cette ‘aventure’, c’est un album sans faille.