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| Jane Urquhart | |
| | Auteur | Message |
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Sahkti Envolée postale
Messages : 260 Inscription le : 21/11/2007 Age : 50 Localisation : Belgo-Suisse
| Sujet: Jane Urquhart Jeu 29 Nov 2007 - 19:56 | |
| Jane Urquhart est née dans Little Long Lac, au nord de Thunder Bay, en Ontario. Sa famille déménage à Toronto quand elle avait six ans. Elle étudiait à Havergal College, dans un collège préuniversitaire à Vancouver, et à l'Université de Guelph où elle obtient un baccalauréat en littérature anglaise en 1971. Elle y rencontre le visualiste Paul Keele, avec qui elle se marie en 1968. Keele est mort dans un accident de voiture en 1973. Jane retourne ensuite à l'Université de Guelph pour faire des études en histoire de l'art; elle obtient son deuxième baccalauréat en 1976. Elle se marie avec le visualiste Tony Urquhart en 1976, et ils ont eu un enfant en 1977. (Source: Wikipédia) http://www.collectionscanada.gc.ca/ecrivains/027005-6000-f.html http://fr.wikipedia.org/wiki/Jane_Urquhart http://www.library.utoronto.ca/canpoetry/urquhart/index.htm | |
| | | Sahkti Envolée postale
Messages : 260 Inscription le : 21/11/2007 Age : 50 Localisation : Belgo-Suisse
| Sujet: Re: Jane Urquhart Jeu 29 Nov 2007 - 19:56 | |
| Les rescapés du Styx
Une tempête de neige emprisonne Andrew, qui perd peu à peu toute notion de la réalité. Et de la vie. Son corps est découvert par un artiste vivant au coeur de la forêt, Jérôme. Quelques mois plus tard, Sylvia, à la recherche de son amant disparu, pénètre dans ce territoire profond et dans le monde des souvenirs. L'occasion pour elle et Jérome de se plonger dans les traces de la famille d'Andrew, des entrepreneurs débarqués en Ontario pour y faire des affaires, tant dans les forêts que sur le fleuve. Cette évocation finit par les rapprocher.
Jane Urquhart, à partir de l'arrivée de Sylvia à la recherche de l'homme qu'elle aime, entame une vaste fresque sur l'histoire industrielle, et aussi écologique d'une certaine manière, de l'Ontario au 19e siècle. C'est tout un pan de l'histoire de cette région qui nous est contée, certes de manière très romanesque mais malgré tout intéressante. l'occasion de se familiariser, voire de s'immerger, dans le monde de ces travailleurs débarqués d'un peu partout pour y gagner de l'argent et qui ont dû apprendre à composer avec les éléments naturels. une anture qui inspire le respect, la crainte et aussi beaucoup d'amour, je trouve que Jane Urquhart décrit avec beaucoup de sensibilité (et une certaine tendresse) ces vastes espaces, ces forêts ténébreuses et ce fleuve pas si sage. Elle crée un parallèle entre cette saga familiale qui s'étale sur des décennies et un récit plus personnel, intimiste, à eux vois, entre Andrew et Sylvia. Une histoire plaisante, qui se laisse lire, même si ce n'est pas un chef-d'oeuvre littéraire à mes yeux, en raison notamment de certaines longueurs et d'un ton parfois trop romantique à mes yeux. | |
| | | Sahkti Envolée postale
Messages : 260 Inscription le : 21/11/2007 Age : 50 Localisation : Belgo-Suisse
| Sujet: Re: Jane Urquhart Jeu 29 Nov 2007 - 19:57 | |
| La foudre et le sable
Trois femmes, trois destins qui se succèdent autour d'un fil conducteur (à la manière dont Nancy Huston le fait souvent mais dans un style assez différent). Tout commence avec Mary, envoûtée un jour par un marin mort, naufragé d'un riche navire ayant échoué près de la petite île irlandaise de Rathlin. Mary que Brian épouse, pour rendre service à son ami prêtre, pour sauver la jeune fille du démon et aussi parce qu'il sait qu'il vivra une expérience inoubliable avec elle. La famine débarque en Irlande, le couple émigre au Canada avec le petit Liam. La vie de ces nouveaux colons est rude mais une vie meilleure est au rendez-vous. Pour un temps en tout cas. Arrive Eileen qui parle aux oiseaux, en particulier à une corneille qui lui prédit l'avenir. Cette vaste fresque irlando-canadienne se termine avec Esther, la petite-fille de Eileen qui consigne en elle désormais tous les secrets de famille.
C'est une belle fresque romanesque, grandiose dans ses décors et ses états d'âme, parfaitement (mais si prévisiblement) construite autour d'une trame qui se déroule de A à Z. C'est ce qu'on pourrait reprocher au récit, sa trop lisible linéarité qui empêche toute surprise. Mais d'un autre côté, les sentiments déployés par Jane Urquhart sont si forts qu'ils balayent tout le reste et offrent un dépaysement de qualité autour de tous ces Irlandais ayant fui leurs terres pour trouver refuge au Canada lors de la Grande Famine. Pas le genre que je préfère mais je me suis laissée bercer par le rythme de la mer, le chant des oiseaux et le poids des souvenirs. | |
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| Sujet: Re: Jane Urquhart | |
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