Sophie Chauveau

evene a écrit:

Polyvalente, Sophie Chauveau écrit à la fois des romans (' Les Belles menteuses', 'Mémoires d'Hélène'), des essais (' Débandade', 'Sourire aux éclats'), des pièces de théâtre et même une monographie sur l'art comme langage de l'amour. Sa curiosité, son intuition et sa rigueur ont participé au succès de 'La Passion Lippi' et de 'Le Rêve Botticelli'. Avec ces ouvrages, Sophie Chauveau rend hommage aux hommes qui, à leur époque, ont inventé la liberté pour les artistes.

lien

La passion Lippi

Sophie Chauveau nous livre une oeuvre extrèmement bien documentée. Un roman historique avec une histoire dans l'Histoire. Je pense de plus en plus que c'est un de mes genre littéraire préféré.
Fra Filippo Lippi, qui va devenir le peintre adoré des florentins et de la famille des Medicis, aura connu un destin hors du commun.
Que l'on se passionne ou non pour l'art italien de la renaissance on a qu'une envie à la fin de cette lecture, c'est d'aller visiter Florence qui parait-il "gorge" de tableaux, de lumière, des Madones et des anges. (en attendant ce jour merci mon ami goooogle !!)
J'aime quand un livre me rend curieuse......

Le rêve Botticelli

A première vue, si j'étais dans un musée devant "Le printemps" ou "La naissance de Vénus" du peintre Botticelli, je passerais devant sans trop m'arrêter car ce genre de tableau et de peinture ne me plais pas plus que cela......mais maintenant que je viens de terminer la lecture de ce livre, ces tableaux me sont beaucoup plus familiers, ils me parle....d'en connaitre l'histoire me les rend plus intéressants. C'est ce que j'aime et ce que je recherche en lisant un roman "historique" !! Sophie Chaveau est très douée pour vous rendre attrayante l' Histoire avec un grand "H".

Je viens de finir L'obsession Vinci..Cette biographie romancée de Leonard est menée tambour battant et on ne s'ennuie pas.Je ne suis pas sûr cependant d'avoir saisi l'essence du génie de Leonard.

Bellonzo a écrit:

Je viens de finir L'obsession Vinci..Cette biographie romancée de Leonard est menée tambour battant et on ne s'ennuie pas.Je ne suis pas sûr cependant d'avoir saisi l'essence du génie de Leonard.

Il est sur ma PàL et j'ai bien envie de le commencer rapidement.....
je viens de me rendre compte que je n'ai pas fais mon commentaire sur "la passion Lippi"

la voici :
Sophie Chauveau nous livre une oeuvre extrèmement bien documentée. Un roman historique avec une histoire dans l'Histoire. Je pense de plus en plus que c'est un de mes genre littéraire préféré.
Fra Filippo Lippi, qui va devenir le peintre adoré des florentins et de la famille des Medicis, aura connu un destin hors du commun.
Que l'on se passionne ou non pour l'art italien de la renaissance on a qu'une envie à la fin de cette lecture, c'est d'aller visiter Florence qui parait-il "gorge" de tableaux, de lumière, des Madones et des anges. (en attendant ce jour merci mon ami goooogle !!)
J'aime quand un livre me rend curieuse......

Je viens de commander "le rêve Botticelli", je viendrai en parler.

Quel est cet homme mélancolique, efflanqué, rêveur, que la nourriture rebute, qui ne boit pas d'alcool et que les femmes effraient ? Dans la ville de Florence, où les artistes sont nombreux, et où s'installe le fanatisme religieux, Botticelli met toute sa sensibilité dans ses oeuvres.
Le récit évoque également ses contemporains : Léonard de Vinci, ami et rival, et les débuts de Michel-Ange, toujours bougon. Des personnages attachants et atypiques, sans oublier les fameux chats !

Il faut que je lise un livre sur Michel Ange, et aussi que je découvre les oeuvres de Botticelli (et des autres), car je ne connais rien à rien, et cette lecture donne envie. Quand l'auteure raconte que le public reste sans voix devant Mona Lisa, je me demande si elle en rajoute, ou si vraiment un tableau peut faire cet effet ?

Le rêve Botticelli

J'ai aimé sans plus.

C'est un Botticelli imaginé, y compris dans ses émois profonds et ses ébats sexuels (ce dont, personnellement, je me fiche éperdument).
J'ai donc trouvé l'ensemble trop sentimental.

Au détriment de l'extraordinaire personnalité artistique de cet homme tourmenté et déchiré entre un néo-paganisme sensuel et une lourde morale chrétienne. Où est la vérité de cet humanisme en construction ?
La mélancolie de ses figures si reconnaissables ne tranche pas. Mais incarne bien cette période médicéenne de transition, de quête et de superstition. Aussi débauchée que pieuse. Un cocktail explosif qui fera rêver un Charles VIII...

L'auteur aurait gagné à approfondir les oeuvres, la philosophie néo-platonicienne, etc... Certes, nous croisons Savonarole, Pic ou Politien, mais ça reste bien en surface.

Quant à l'analyse picturale, c'est bien léger. Leonard pour le modelé, Sandro pour la ligne. Est-ce si simpliste ?

A prendre comme une récréation.