Kitty Fitzgerald

Citation :

La vie a conduit Kitty Fitzgerald a passer par plusieurs emplois temporaires avant de connaître le succès brutal qui va lancer sa carrière. Son premier roman, 'Marge', un thriller sur la pédophilie, est adapté au cinéma sous le titre 'Shields Stories', et co-écrit avec deux écrivains renommés. Elle écrit quatre pièces de théâtre pour BBC Radio 4, qui débouchent sur de très nombreuses commandes de théâtres. Côté littérature, le roman 'Snapdragons' est publié en 1999 et 'Small Acts of Treachery' en 2002; il est nominé au Sunday Independent/Hughes & Hughes, un prix irlandais annuel. 'Le Palais des cochons', qui sort en France en 2006, est un succès; il reçoit le prix 'Time to Write'. A la fois conférencière et co-éditrice chez Iron Press depuis 1999, Kitty Fitzgerald mène par ailleurs des projets de création collective dans des écoles et des prisons pour le développement culturel et artistique. De ses interventions résultent des livres, 'Speaking for Ourselves', 'Mixed Feelings', des films, dont 'Dream on' et du théâtre. Le roman 'The Bone Man', écrit avec des étudiants, est publié en 2002. Kitty Fitzgerald est un écrivain polyvalent, qui s'essaye à tous les médias et ménage les perspectives sociale, artistique et littéraire.

Source Evene

Le palais des cochons :

Très surprenante lecture que ce livre…bien sûr, on pense rapidement à la Bête et la Belle mais la belle ne l’est pas vraiment et la bête est loin de l’être.

Un homme de 30 ans, Jack Plum, porteur d’une très grosse tête, appelé « le monstre » par la bande de jeunes courageux du coin, vit reclus avec sa mère alcoolique et particulièrement aigrie.
Une adolescente solitaire, Holly, botaniste amateur, vit seule avec sa mère et se cherche.
Ces deux là vont se rencontrer mais pas comme l’esprit étroit du « monde extérieur » va le penser…le premier va offrir son monde secret à la seconde qui en sera émerveillée.

Une très belle histoire d’amitié qui nous entraîne à la limite du fantastique dans un monde magique où la réalité donne, jour après jour, ses coups de boutoir.
Pas de happy end bien sûr dans un monde réel qui nous impose son rejet de la différence et ses jugements à l’apparence mais ailleurs, quelque part dans l’imaginaire du lecteur, le happy end peut exister…

La première phrase :

Citation :

Mam dit que Papa était porchair et porc-esprit, un énorme goret fangeux qui l'a chopée de force et puis s'est carapatrotté au-delà des lointerres quand il a compris ce qui s'était produit.

Deux autres extraits :

Citation :

Elle reste espécialement longtemps et je me soucie que sa mam commence à sonner les cloches de sa crainte.

Citation :

Je secoue ma têteporc extrême rapide parce que je suis envahi par une puissante bouffée d'apeurant, depuis les orteils jusqu'à la tête, qui me fait très pider, bang, bang. C'est comme un truc de prémonition, papa m'a dit un jour que j'étais extradoué pour ça, savoir ce qui va sans doute arriver, et je ne veux pas que Holly parle, elle ne doit pas parler du Palais aux personnextérieures.

Une écriture (qui alternant les réflexions d’Holly et de Jack, nécessite un temps d’adaptation, ce dernier parlant avec les mots d’un exclu permanent en rapport avec son secret que je vous laisse lire ) comme une histoire qui ne s’arrête pas à l’apparence…un coup de

Je ne connaissais pas du tout l'auteure Kitty Fitzgerald, je note donc cette référence, d'autant plus que je suis des thèmes se rapportant à ceux de La belle et la bête.

Je viens de me souvenir de ce livre extraordinaire que j'ai lu il y a qq mois.
"le palais des cochons"
je vois qu'il a été cité en 2007
je suis bien contente que sousmarin y ait pensé.
ça vaut vraiment le coup de le lire. un choc.
je vais tâcher de lire d'autres titres de cet auteur. Kitty Fidgerald

Le palais des cochons

Une lecture qui m'a profondément marquée par la sensibilité de l'auteur et le choix de ses personnages.
Elle nous attache aux deux protagonistes de manière aussi puissante.
L'enfant qui découvre et se prend d'amitié pour Jack, le "monstre" rejeté par tout un village et par sa propre mère et dont le père a crée un monde rien que pour lui.
De la complicité de ces deux êtres va naître une histoire forte et des questionnements sur la place accordée aux personnes "à part" et à la valeur de l'amitié.
Je voudrais que ce livre ne reste pas dans l'ombre des caves du forum ni dans l'oubli des titres des "petits auteurs"
Je vous engage à lire le résumé qu'en a fait sousmarin un peu plus haut.