Lectrices, lecteurs… (Index dans le premier message)

Oui, mais toi tu fais ça en douce...ce qui est enore plus fort

Nezumi, c'est la sagesse même...

Aie.. pauvre Hopper.. la deuxième fois que cela dérape avec lui (Merci pour tous ces détails )
Et si on revenait au sujet de ce fil

Paul-Michel DUPUY (1869-1949)
Une Femme Lisant

Pour les fêtes, je vous 'offre' encore une image
Gyula Benczúr

Bien que je me demande si des lectrices/lecteurs nouveaux de Parfum de livres qui vont découvrir ce fil, ne vont pas s'arrêter de le suivre à partir de la page 12 parce qu'ils croient que c'est devenu plutôt un fil causant qu’un avec de la peinture

Je pensais que Nighthawks (Hopper) évoquait ce célèbre cliché de bar, avec ces seuls quatre personnages : le barman, l'homme de dos, le couple.
Or je tombe sur ce détail, intitulé aussi Nighthawks :

Il y a bien un livre, un livre de chevet plus réduit que la tasse... à moins que ce soit la perspective qui n'en réduise la présence.
Pour mémoire, j'ai découvert Hopper grâce aux frasques pourtant bien innocentes évoquées précédemment par les anciens et anciennes et sur lesquelles je ne reviendrai pas. Mais quand même, quelle perspective chez ce peintre!
Le livre qui retient l'attention de cette lectrice et que nous avons du mal à apercevoir, est le détail d'abord invisible qui donne sa dimension au décor, à condition que nos yeux puissent le dicerner à la deuxième "lecture"...
Hopper me rend tellement bavarde... excusez-moi!

Babelle a écrit:

Hopper me rend tellement bavarde... excusez-moi!

Je te comprend.. c'est mon peintre fétiche sur lequel je pourrais aussi bavarder des heures..
(Ton image a comme titre 'Automat')

Merci! J'ai donc retrouvé Automat (1927) et il n'y a pas de livre. L'ombre noir n'est que sa main ganté et elle ne regarde que le fond de sa tasse. Cette dame n'a donc rien à faire ici On efface tout.

Babelle a écrit:

Merci! J'ai donc retrouvé Automat (1927) et il n'y a pas de livre. L'ombre noir n'est que sa main ganté et elle ne regarde que le fond de sa tasse. Cette dame n'a donc rien à faire ici On efface tout.

Mais non.. on n'efface pas.. elle pourrait se tenir ainsi pour lire (et d'ailleurs les dames Coline, Aériale et Nézumi vont être ravi de revoir Hopper )

Hopper ? Je vous rejoins !

Il y a longtemps que j'apprécie ce peintre. Pourtant ses personnages, seuls, mutiques, dans un univers étrangement figé, pétrifié, ne sont pas reposants... On se demande depuis quand ils sont morts ou dans quel enfer, ils sont plongés...
Quelque part, ils me rappellent un peu Munch...

kenavo a écrit:

Babelle a écrit:

Merci! J'ai donc retrouvé Automat (1927) et il n'y a pas de livre. L'ombre noir n'est que sa main ganté et elle ne regarde que le fond de sa tasse. Cette dame n'a donc rien à faire ici On efface tout.

Mais non.. on n'efface pas.. elle pourrait se tenir ainsi pour lire (et d'ailleurs les dames Coline, Aériale et Nézumi vont être ravi de revoir Hopper )

...tout à fait Kenavo! c'est toujours un plaisir de voir un Hopper.
..Tu as bien fait de poster sans tes lunettes Babelle, merci

bix229 a écrit:

Hopper ? Je vous rejoins !

Il y a longtemps que j'apprécie ce peintre. Pourtant ses personnages, seuls, mutiques, dans un univers étrangement figé, pétrifié, ne sont pas reposants... On se demande depuis quand ils sont morts ou dans quel enfer, ils sont plongés...
Quelque part, ils me rappellent un peu Munch...

C'est bizarre...ils me font l'effet inverse de Bix...
Cette profonde solitude qu'ils partagent tous, aux confins de ces deux mondes réel et irréel, me repose, m'attire et me fascine plus qu'elle ne me dérange...On a envie de s'y perdre plutôt

Le regard de chacun est forcément différent, parce qu'individuel, subjectif et conscient.. .

auto-portrait de Jason Waskey



Lectrice de Carol Block



celle-ci j'aime beaucoup

Lectrice de Joseph Cornell



à tantôt

Citation :

ou dans quel enfer, ils sont plongés.

ils sont juste plongés dans leurs pensées... et ce peut être un enfer, oui!
En tout cas, on lit beaucoup chez Hopper!