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| Ikezawa Natsuki | |
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+7Scarabée bix229 Chatperlipopette Marie kenavo Arabella eXPie 11 participants | |
Auteur | Message |
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kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Ikezawa Natsuki Dim 9 Mar 2008 - 11:28 | |
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| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ikezawa Natsuki Sam 22 Mar 2008 - 21:36 | |
| Des os de corail, des yeux de perle / traduit par Véronique Brindeau et Corinne Quentin Ce court recueil contient trois nouvelles : Des os de corail, des yeux de perle Espérance Voyage vers le nord La première nouvelle, qui donne son titre au recueil fait référance, comme l'a si bien reconnu Nezumi, à la pièce de Shakespeare, la Tempête, et plus exactement à une chanson d'Ariel, extraite de cette pièce. C'est un très beau récit, raconté par un homme mort, qui observe sa jeune femme s'occuper de ses restes et accomplir ses dernières volontés. Espèrance prend la forme d'une lettre, adressée par une jeune femme à son frère marin, actuellement en mer. Elle tente de lui expliquer et en même temps de comprendre elle-même, pourquoi la jeune épouse de son frère, a quitté la famille de celui-ci, en amenant leur jeune fils, sans en parler à personne, et sans plus donner de ses nouvelles. Enfin, la dernière nouvelle est ce qu'on pourrait qualifier d'un récit de science-fiction. Le dernier survivant de l'humanité, après une catastrophe planétaire, organise les dernières semaines qui lui restent. J'ai été très sensible à l'écriture fine et frémissante, ainsi qu'à l'univers plein de sensibilité d'Ikezawa Natsuki. L'auteur a le talent de rendre des personnages très proches de nous, qui n'ont rien d'héroïque ni d'extraordinaire, mais qui sont tout simplement profondèment humains. On s'attache énormement à eux, les émotions qu'ils éprouvent pourraient être les nôtres, et j'ai particulièrement apprecié une espèce de serenité et une acceptation de notre finitude qui rayonne d'eux. La seule réserve que j'aurais en ce qui concerne cette lecture est la durée du livre : franchement 94 c'est très largement insuffisant, on arrive tout juste à savourer cette écriture et cet univers, et c'est déjà fini; c'est terriblement frustrant, 200 ou 300 pages auraient été beaucoup plus satisfaisants. Il ne me reste plus, après cette mise en bouche qu'à me procurer les autres livres de Ikezawa pour faire office de plat de résistance et de dessert. Pour ce dernier je crois que Tio serait idéal. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ikezawa Natsuki Dim 23 Mar 2008 - 17:13 | |
| - arabella a écrit:
- La seule réserve que j'aurais en ce qui concerne cette lecture est la durée du livre : franchement 94 c'est très largement insuffisant, on arrive tout juste à savourer cette écriture et cet univers, et c'est déjà fini; c'est terriblement frustrant, 200 ou 300 pages auraient été beaucoup plus satisfaisants.
Ce sont des récits, c'est pour ça que c'est un peu court. Je préfère que le reproche soit : "c'est trop court" plutôt que "c'est trop long" (ça me rappelle la phrase de Woody Allen : "La vie est un restaurant petit, mauvais et cher. En plus, c'est trop court."). Par contre, Les Singes Bleus, est annoncé comme un roman, du coup il fait 250 pages ; et, Arabella, grand bonheur : La soeur qui portait des fleurs pèse plus de 460 pages sur la balance ! | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Ikezawa Natsuki Dim 23 Mar 2008 - 18:14 | |
| Cette nouvelle Des os de corail des yeux de perle est admirable ...et déroutante. Faire parler l'indicible avec les mots, chose rare. Presque impensable dans la littérature occidentale, sauf peut etre une autre nouvelle d'un jeune romancier américain, Anthony Doerr : Le nom des coquillages... | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ikezawa Natsuki Dim 23 Mar 2008 - 20:59 | |
| - eXPie a écrit:
Ce sont des récits, c'est pour ça que c'est un peu court.
Je préfère que le reproche soit : "c'est trop court" plutôt que "c'est trop long" (ça me rappelle la phrase de Woody Allen : "La vie est un restaurant petit, mauvais et cher. En plus, c'est trop court."). Par contre, Les Singes Bleus, est annoncé comme un roman, du coup il fait 250 pages ; et, Arabella, grand bonheur : La soeur qui portait des fleurs pèse plus de 460 pages sur la balance ! Désolée eXPie, mais j'ai un appetit d'ogre, je suis une dévoreuse de livres, une avaleuse de pages, il me faut ma dose, sinon je suis en manque. Et puis d'accord, les nouvelles ne sont pas des romans, mais rien n'interdit à ce que je sache d'en mettre plus de trois dans un recueil, franchement des livres de moins de 100 pages, c'est presqu'indécent, sauf évidemment s'ils sont mauvais, mais là pas la peine de publier. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ikezawa Natsuki Lun 24 Mar 2008 - 17:51 | |
| - eXPie a écrit:
Les Singes Bleus... je ne sais pas. C'est vraiment un curieux roman, on ne sait pas où on va. Même à la fin, je ne sais pas où je suis allé... Il y a des choses intéressantes dedans, pourtant, c'est un livre avec de vrais morceaux d'histoires dedans.
C'est peut-être un peu expérimental, enfin j'aimerais bien une explication de l'auteur quant à ses intentions. Il a dû vouloir faire quelque chose de précis. Mais quoi ? C'est vrai qu'il est étrange ce roman, mais il m'a bien plu (par sa fin ouverte, surtout). Je me trompe peut-être, mais je crois il s'agit d'une remise en question de l'écrit, des mots. D'une confrontation entre la vision du monde du scientifique et celle de l'écrivain. Je donnerai mes impressions plus détaillées demain. |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ikezawa Natsuki Lun 24 Mar 2008 - 18:12 | |
| Ah oui, Nezumi, une critique !
Comme tu dis, ça semble être une remise en cause de l'écrit, des mots... Mais là où il est fort malin (fort et malin), c'est qu'il utilise son roman comme exemple, en le dynamitant. Il fait exploser l'histoire en fines particules, se pose des questions sur "à quoi ça sert, une histoire ?" et la fin... euh... Il y a matière à délirer sur son livre, on peut le prendre dans tous les sens... Je serais curieux de lire une interview au sujet de ce livre.
Ou, à défaut, de lire une critique Nezumienne ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ikezawa Natsuki Lun 24 Mar 2008 - 19:37 | |
| - eXPie a écrit:
- Mais là où il est fort malin (fort et malin), c'est qu'il utilise son roman comme exemple, en le dynamitant.
Ce genre de paradoxe ne pas m'a vraiment dépaysée car j'ai lu récemment deux ouvrages assez différents présentant l'écrit comme quelque chose nous détournant et nous isolant de la vie, de la réalité. Zoli, de Colum McCann et surtout le très beau Fleuve Alphée, de Roger Caillois (encore une chronique en retard!). Sinon, je n'ai pas trouvé le flou thématique des Singes bleus trop dérangeant, car il laisse la porte ouverte à pas mal d'interprétations justement. C'est aussi un portrait de femme en pleine période de transformation et de doute, d'où un certain flottement. Ce qui m'a intéressé aussi, c'est le reflet probable des propres interrogations d'Ikezawa (scientifique et écrivain). Mais voilà que je dynamite ma future critique en fines particules... j'en dis plus demain, de façon plus ordonnée. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ikezawa Natsuki Dim 30 Mar 2008 - 19:46 | |
| Les singes bleusCe court roman raconte comment Yoriko, une jeune volcanologue promise à un bel avenir de recherche, va se trouver confrontée au monde de l’écriture, ce qui va semer le trouble dans son travail comme dans sa vie personnelle. C’est d’abord la rencontre avec Monden, un publicitaire ami de son frère, qui lui propose de participer à "Shéhérazade", un nouveau genre de service téléphonique, permettant d’entendre une brève histoire piochée de façon aléatoire dans un stock d’un millier. Monden lui prévoit un beau succès car il pense que : - Citation :
- Les gens sont las du sens, de la valeur, des objectifs, du sens et du rendement. On est las du principe économique qui fait que tout est ordonné dans le sens du plus grand résultat pour le moindre effort. Je voudrais pour une fois tout renverser depuis la base, revenir au désordre. Quelque part dans le cœur humain il y a un instinct de ce genre.
Il demande à Yoriko quelques textes ou contes sur les volcans pour alimenter ce stock. D’abord perplexe, la jeune femme se prête au jeu, rapidement séduite par le processus de l’écriture, si différent de sa rigueur scientifique habituelle : - Citation :
- Il suffisait de poser des mots sur sa pensée, sans se soucier de la signification de l’ensemble ni d’en vérifier la cohérence. Et malgré ce processus hasardeux, on arrivait à quelque chose qui semblait avoir un sens.
Elle commence à se sentir différente, jusqu'à imaginer un avenir où seraient combinés écriture et son travail de volcanologue. Mais elle reçoit de longues lettres du Mexique de Shogo, avec lequel elle a une relation amoureuse en pointillés. Il y décrit son travail, consistant à photographier des ruines aztèques au milieu de la jungle, son vertige devant l’ambiance envoûtante et délétère du lieu, les doutes qui l’assaillent : - Citation :
- Pour quelle raison laisse-t-on une trace derrière soi ? Quand j’écris ainsi, je me fais l’effet d’un insecte qui se débat, tombé dans le piège de la raison[…] Pourquoi ne pouvons-nous pas témoigner d’une expérience ou d’une sensation autrement que par des mots ? Pour combattre la décomposition due au temps, nous n’avons comme outils que les mots, tellement approximatifs et grossiers, embourbés dans le préjugé et l’erreur.
Inexplicablement, le trouble de Shogo gagne Yoriko à son tour. Elle réfléchit sur la nature de leur relation, l’éventualité ou non d’être mère. Ses recherches portant sur le mont Asama, dangereux volcan explosif situé à une centaine de km de Tôkyô, elle a ensuite entre les mains le récit très détaillé de Mme Hatsu, qui, au 18e siècle, survécut à une éruption du volcan particulièrement meurtrière. Ce document la frappe tellement qu’elle imagine un dialogue imaginaire avec cette femme, où elle s’interroge sur le décalage entre réalité et transcription des faits: - Citation :
- J’ai toujours le sentiment que les histoires racontées sont trop bien faites […] tout est fait pour que ceux qui les écoutent ou les lisent soient convaincus, s’apitoient et s’émeuvent. Dans la nature, est-ce aussi dramatique ?
Elle s’agace de - Citation :
- ces caractères tellement humains que sont la lâcheté qui consiste à ne pas vouloir voir la nature autrement qu’à travers des récits, et la faiblesse qui nous fait tourner le dos au monde extérieur et nous murer dans nos propres histoires qui nous réchauffent mutuellement.
Le ver du doute est dans le fruit et Yoriko réalise que même son travail de scientifique, basé sur des modèles abstraits, la coupe du réel autant que l’écriture, en l’amenant « à ne plus avoir affaire aux choses elles-mêmes mais à leur ombre ». Il ne lui reste plus qu’à partir à la rencontre de la Nature elle-même, c'est-à-dire le Mont Asama ... Ce roman semble d’abord opposer de façon assez dualiste travail de scientifique et travail d’écrivain, la rigueur et l’imagination, l’ordre et le chaos. On pourrait y voir un élément autobiographique, l'expérience de Ikezawa lui-même, à la fois scientifique et romancier. Puis il nous emmène autre part, et semble nous dire, par le biais de Yoriko, que science comme écriture, toutes deux constructions de l’esprit, nous coupent de la nature, nous empêchent d’être en prise réelle avec le monde. Le roman évoque souvent une Nature surpuissante, que ce soit la jungle mexicaine noyant les ruines de la civilisation aztèque, les coulées de lave de l’Asama tuant et détruisant tout sur leur passage, et même la lune, sur les phases de laquelle Shogo et Yoriko règlent leur correspondance. A la fois réflexion philosophique et récit d’un itinéraire personnel, manifestement ambitieux mais un peu court, Les singes bleus peut, comme le dit Expie, nous laisser sur notre faim. Est-ce volontaire ou non ? Cette multiplicité de questions soulevées mais laissées en suspens, reflète-t-elle le trouble du personnage principal, pour qui, au fil des pages, tout devient " confus et éparpillé en tous sens", non maîtrisable ? Il reste énigmatique et nous laisse le choix de l’interprétation, à l’image des baguettes divinatoires d’un vieil homme, qui fera à Yoriko une prédiction des plus étranges. J'ai malgré cela trouvé l'ensemble intéressant et agréable à lire, car marqué de cette originalité qui semble caractériser l'œuvre d'Izekawa, que j'ai bien l'intention de continuer à découvrir.
Dernière édition par Nezumi le Dim 30 Mar 2008 - 20:09, édité 3 fois |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Ikezawa Natsuki Dim 30 Mar 2008 - 20:00 | |
| - Nezumi a écrit:
- J'ai malgré cela trouvé l'ensemble intéressant et agréable à lire, car marqué de cette originalité qui semble caractériser l'œuvre d'Izekawa, que j'ai bien l'intention de continuer à découvrir.
Et moi je vais continuer avec vous... | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ikezawa Natsuki Mer 13 Aoû 2008 - 18:39 | |
| La vie immobile eXPie a déjà très bien résumé les deux nouvelles qui composent ce volume, je ne vais donc pas recommencer. J'ai de nouveau été très sensible à l'écriture d'Ikezawa, à la beauté des mots et dy rythme des phrases. Cet univers baigne dans une sorte de sérénité et un calme, une réfléxion sur l'intériorité, le plus important se trouve dans les gens et non pas dans l'agitation et la possession. J'ai toutefois été moins touchée par ce livre que par Des os de corail, des yeux de perles, peut être parce que les deux narrateurs de ces récits, étaient complètement sans passé, sans personne dans leur vie, sans aucune attache d'aucune sorte, et ils apparaissaient du coup assez désancarnés. Dans Des os.. même si la personne chère était disparue, elle avait existée, et cela rendait les personnages plus réels et plus attachants. eXPie cite Solaris de Lem, mais danc ce récit, les personnages importants revenaient hanté les terriens, alors que dans L'homme qui revient, la seule présence qui apparaît, c'est Pierre enfant (dont lui-même) qui apparaît à Pierre adulte. Mais c'est juste pour chipoter, j'ai aimé ce recueil et je compte lire d'autres livres d'Ikezawa, et sans doute en premier Tio du Pacifique. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ikezawa Natsuki Mer 13 Aoû 2008 - 23:11 | |
| Avec le recul, je crois que la nouvelle "Des os de corail, des yeux de perle" est celle de Ikezawa que j'ai préférée (je mets à part les nouvelles de Tio du Pacifique, qui est une sorte de roman).
Celle que j'ai le moins aimée, ou quasiment que je n'ai pas aimée, c'est Le Dernier oiseau, que l'on peut trouver dans Pour un autre roman Japonais (en plus de l'autobiographie de Natsuki ainsi que d'un entretien avec Philippe Forest). Le titre de la nouvelle dit à peu près tout. Bonnes intentions (l'homme saccage, coupe les arbres à tour de bras, crée des barrages, etc., ce qui met en péril nombre d'espèces), mais c'est au final une nouvelle un peu anecdotique d'un point de vue littéraire.
Du côté des romans, je n'ai pas lu La soeur qui portait des fleurs. Bizarrement, il ne m'attire pas tellement, j'ai l'impression que je serai déçu. Indonésie, drogue, prison... J'ai peut-être tort. | |
| | | Scarabée Envolée postale
Messages : 231 Inscription le : 14/05/2008 Age : 40
| Sujet: Re: Ikezawa Natsuki Mer 4 Mar 2009 - 22:54 | |
| La vie immobileUne très agréable lecture complètement pénétrante. Je n'ai pu lâcher le livre avant de l'avoir fini, d'une traite. Les deux nouvelles engagent la réflexion sur l'identité, la condition humaine, même décrite avec une certaine légèreté qui s'apparenterait plutôt à de la clarté. Très bien construites, les deux histoires entretiennent curieusement un certain suspense prenant pour toile de fond une "zenitude" absolue. L'auteur apporte des questions, mais heureusement pas de réponse, nous laissant aussi désemparés qu'avant face à notre solitude, mais ayant tout de même trouvé l'écho qui nous fait tant défaut au quotidien... (Peut-être ) Je compte poursuivre l'aventure avec Tio du Pacifique qui m'attend quelque part sur l'étagère... Vu vos commentaires, il va me plaire! | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ikezawa Natsuki Mer 4 Mar 2009 - 23:08 | |
| Ah oui oui, Tio c'est excellent. Ensoleillé et magique. Et pourtant, d'habitude, je préfère ce qui est glauque et sinistre... Des Os de Corail, c'est plus dans la lignée de La vie immobile ; c'est rudement bien, aussi. Bizarrement, je ne suis pas attiré par La soeur qui portait des fleurs... | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ikezawa Natsuki Mer 4 Mar 2009 - 23:11 | |
| Ah, le 15/05/2009 sort La Femme qui Dort. Chapitre.com nous renseigne comme suit... à ne pas forcément lire si on ne veut pas trop en savoir... : - Citation :
- Avec ce recueil de trois nouvelles au parfum fantastique, Ikezawa Natsuki nous entraîne, du Brésil à l'île d'Okinawa, dans des voyages amoureux, tour à tour réalistes et oniriques. A la femme qui dort se révèle la mystérieuse sémantique des rêves ; deux amants à corps perdu découvrent que la passion qui les enflamme est la reviviscence de celle que vécurent une princesse et le jardinier du palais, en des temps très anciens ; réfugié dans les montagnes après avoir tué sa femme par jalousie, un jeune homme apprend d'une peuplade une incantation magique qui apaise désirs et émotions, et sa vie et la face du monde s'en trouvent changées.
Ikezawa sait toujours nous enchanter en portant sur ses frères humains un regard rempli de bonté, d'une lucidité espiègle et d'un brin d'idéalisme. Miam. | |
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| Sujet: Re: Ikezawa Natsuki | |
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| | | | Ikezawa Natsuki | |
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