en 2001,
j'ai perdu ma petite chienne agée de 10 ans
frappé par une auto, blessée elle a pris le boiset je ne l'ai jamais plus retrouvée.
j'ai cherché ,cherché pendant plusieurs jours
ratissé le bois, chercher dans tous les endroits accessible.
c'étais une journée froide de Novembre,
il y avait déjà de la neige au sol et de la glace
sur les cours d'eau. et justement en biais de chez moi
je demeurais dans les Laurentides.
il y avait un marais. donc de la glace/eau recouvrait
le marais, un très grand marais Je n'y avais pas accès ,
l'eau c'étais trop profond et froid.
et il y avait plein d'arbres et buisson qui me bloquais le chemin. Je suis certaine, qu'elle est tombé dans un trou d'eau
et qu'elle est morte gelée.
j'en parle, et c'est encore douloureux comme souvenir.
je crois que je vais m'en rappeler toute ma vie.
Francis Cabrel
Je te suivrai
[spoiler]
Y a plusieurs mètres d'eau dans les rues de ma peine
Plusieurs tonnes de boue dans le flot de mes veinesLa rivière charrie les fils du téléphone
Avec encore dedans mes appels qui résonnentLa pluie a délavé tous les mots que j'invente
Les oiseaux ont crié pour pas que tu m'entendesAux endroits où tu étais y a des morceaux de glace
Et des arbres en travers pour ne pas que je passeOù tu iras je te suivrai
Je te suivrai...
Même quand tu auras fermé ta centaine de portes
Même quand tu auras pleuré pour les enfants d'un autre
Même quand tu auras éteint ce qui brûlait le mieux
Même si tu pars plus loin que ne portent mes yeux
Où tu iras je te suivrai
Je te suivrai...
Même au plus profond du silence
Je t'entends encore me dire
On s'approche du ciel
Nos livres fermés se balancent
J'veux pas tomber tout seul, tomber tout seul
J'veux pas tomber tout seul
Si tu veux j'aimerai même ceux qui te touchent
Ceux qui ont le goût de toi encore plein la bouche
Même ceux que tu hais, même ceux que aimes
Il y a tellement d'eau dans les rues de ma peine...
Où tu iras je te suivrai
Je t'entends encore me dire
On s'approche du ciel
J'veux pas tomber tout seul, tomber tout seul
J'veux pas tomber tout seul
Il a neigé partout aux rebords des fenêtres
De cette ville floue de ne plus te connaître
Encore combien d'hivers passeront sous ma porte
Avant qu'un jour j'ose dire que j'aime quelqu'un d'autre