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| Ernest Hemingway | |
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Auteur | Message |
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animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Ernest Hemingway Mer 14 Sep 2011 - 20:48 | |
| oui c'est un peu ça. ce sont des extraits de recueils. (je ne crois pas qu'ils coupent par contre une nouvelle ?).
c'est un peu bidon mais peut présenter un relatif intérêt si on ne sait pas trop, si on veut juste tremper les lèvres pour revenir plus tard (mais sur du folio entre 2 zorros et un peu plus, oui ça doit être super rentable comme bidouille). | |
| | | mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Ernest Hemingway Mer 14 Sep 2011 - 20:55 | |
| - animal a écrit:
- oui c'est un peu ça. ce sont des extraits de recueils. (je ne crois pas qu'ils coupent par contre une nouvelle ?).
c'est un peu bidon mais peut présenter un relatif intérêt si on ne sait pas trop, si on veut juste tremper les lèvres pour revenir plus tard (mais sur du folio entre 2 zorros et un peu plus, oui ça doit être super rentable comme bidouille). J'ose espérer que l'éditeur ne touche pas à la nouvelle, et ne lui fait pas faire une cure d'austérité | |
| | | Cassiopée Main aguerrie
Messages : 347 Inscription le : 28/07/2011 Localisation : France
| Sujet: Re: Ernest Hemingway Mer 14 Sep 2011 - 20:59 | |
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| | | mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Ernest Hemingway Mer 14 Sep 2011 - 21:02 | |
| - Cassiopée a écrit:
- Non texte intégral...
Le texte doit certainement faire partie d'un groupe de textes avec lesquels ils étaient dans l'édition originale ( on ne rit pas !!!) | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Ernest Hemingway Mer 14 Sep 2011 - 21:19 | |
| Pas de coupures dans la ou les nouvelles publiées en texte intégral. C' est là l' astuce... Texte intégral d' un recueil de nouvelles ou seulement deux ou trois. Il faut vérifier.
Ils ont fait pire chez Folio. Ils ont publié, toujours en "texte intégral" deux livres carrément écourtés. Il s' agit en plus de deux grands livres : Le Manuscrit trouvé à Saragosse de Jan Potocki et aussi Oblomov de Gontcharov... | |
| | | Cassiopée Main aguerrie
Messages : 347 Inscription le : 28/07/2011 Localisation : France
| Sujet: Re: Ernest Hemingway Ven 24 Fév 2012 - 20:47 | |
| Le soleil se lève aussiSi l’on feuillette ce livre en laissant ses yeux errer ici ou là, en piochant quelques mots au hasard, on voit son côté sombre : alcool, tabac, sexe, dérives des personnages à travers leurs relations amicales ou amoureuses … Les personnages semblent peu attachants et on peut se demander si Hemingway n’a pas mis un peu (beaucoup ?) de sa vie dans ce texte. Cela semble sombre, pas gai du tout, pas vraiment intéressant … Et puis, vient la lecture plus linéaire …. - Citation :
- «Je ne peux pas m’habituer à cette idée que ma vie s’écoule si vite et qu’en réalité je ne la vis pas. »
A ce moment là, on entre dans la vie de chaque personnage par l’intermédiaire de Jake, le narrateur. Relations complexes entre les individus, amourettes possible ou compliquées, poids des non-dits, paroles que certains regrettent, que d’autres assument, découverte de différents milieux (écrivains, journalistes à Paris, corridas à Pampelune…), amour, haine, dérive, alcool, tout cela finement analysé par l’écriture d’un Ernest Hemingway qui, à mon sens, a mis beaucoup de lui dans ce roman. Individus traînant tous un mal-être, se posant des questions, ne sachant pas aimer et vivre avec les autres … Ils vous fascinent, vous énervent, mais ne vous laissent pas indifférents … - Citation :
- « Il n'y a pas de raison, parce qu'il fait noir, pour qu'on voie les choses sous un autre jour que lorsqu’il fait clair. Je vous en fous ! »
Ils essaient d’être forts, d’être solides mais ils dorment avec la lumière, vous montrent leurs failles et leurs faiblesses … Pour une approche de l’écrivain, je ne recommanderai pas cet opus mais pour une meilleure connaissance de son œuvre et un peu de son âme, je le conseillerai chaudement … parce que …. - Citation :
- « Peut-être, avec le temps, finit-on par apprendre quelque chose. Peu m'importait ce que c’était. Tout ce que je voulais, c'était savoir comment vivre. Peut-être, en apprenant comment vivre, pourrait-on finir par comprendre ce qu'il y a en réalité au fond de tout ça. »
PS : je n’aime pas la corrida mais quel beau moment d’écriture lorsque l’auteur nous en parle ! | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Ernest Hemingway Dim 15 Avr 2012 - 13:00 | |
| Marcel Schindler a pu créer cette vidéo en stop-motion magnifique reprenant l’histoire “ Le vieil homme et la mer” d’ Ernest Hemingway. Avec des dessins très bien réussis réalisés sous nos yeux, cette création se dévoile dans la suite sur la musique Sail d’Awolnation. Quelques images: [ Et la vidéo, impressionnante, ICI | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Ernest Hemingway Sam 21 Juil 2012 - 11:43 | |
| Alain Cueff et son livre Edward Hopper, Entractes ( ici) m'a amené vers Hemingway... et de ses Nouvelles complètes que je me suis offerte, j'en ai lu les deux dont il parle dans l'extrait que je vais poster après.. et je suis déjà convaincue En mars 1927, dans le Scribner’s, auquel il avait collaboré quelques années plus tôt, Hopper lit une nouvelle très au-dessus de la production ordinaire qui l’enthousiasme tant qu’il décide de prendre la plume pour féliciter l’éditeur. « C’est très réconfortant d’avoir la chance de lire un travail si honnête dans un magazine américain, après avoir pataugé dans l’interminable océan de sentimentalisme sirupeux qui consiste l’essentiel de notre littérature. Il n’y a pas là la moindre concession à ces préjugés populaires qui esquivent la vérité, ni l’un des ingénieux mécanismes qui produisent des dénouements truqués. » L’éloge s’adresse à Ernest Hemingway et sa nouvelle Les Tueurs. Elle met en scène, dans le restaurant Henry’s d’une petite ville américaine, deux individus patibulaires qui commandent à dîner en fin d’après-midi et intimident le barman et les clients. Avant d’avouer qu’ils recherchent un dénommé Ole Anderson, un Suédois « tout ce qu’il y a de comme il faut », « qui était dans le ring ». En réalité, ils ont pour mission de l’éliminer. Atmosphère sombre et pesante d’un règlement de comptes sordide, qu’en 1946, avec la complicité de John Huston, Richard Siodmak traitera en une succession de flash-back qui ont le défaut de rationaliser et expliquer ce qui n’était chez Hemingway que sensation, obscur pressentiment d’une fin brutale, amour de la vie. Rien à faire pour sauver ce traître, concluent Nick et George après avoir prévenu un Anderson résigné à l’idée de sa mort imminente. « Il a donné quelqu’un. C’est pour ça qu’ils tuent les gens. – Moi, je quitte le pays, fit Nick. – Oui, fit George, c’est la chose à faire ». Certains historiens ont établi un rapport direct entre la nouvelle et Nighthawks, suggérant que le second constituerait à un degré ou un autre l’illustration du premier. Mais ici et là, l’action est dissoute, et les intentions, les projections, les fictions, les interprétations rationnelles se dispersent comme cendres sous le vent.Nighthawks, 1942 En dépit du fait que la scène se passe quelque part en Espagne, Hopper aura été tout aussi sensible à l’atmosphère plus cryptée d’une autre nouvelle d’Hemingway, publié en mars 1933, toujours dans le Scribner’s, intitulé Un endroit propre et bien éclairé. Un barman, un habitué, un ivrogne et un fou : quatre personnages aux destins indéchiffrables et détachant sur le fond d’une nuit ordinaire. Il n’y a ici ni tueurs à gages ni boxeurs à éliminer, mais les ombres incertaines de la mort, du temps et de la peur projetées par une lumière crue. « Bien entendu, c’est la question de la lumière, mais il faut aussi que l’endroit soit propre et agréable. Pas besoin de musique ». Pas d’histoire : tout est soumis à une tension entre les choses, les lieux et les êtres tentés par la dissolution dans le maelström d’un monde auquel il n’est plus possible de croire. Le bar, dans cette nuit du monde, est le dernier refuge pour oublier « le néant plein de néant », le »nada y pues nada y nada y pues nada » des nuits sans sommeil. Pas plus que le précédent, ce texte d’Hemingway n’est une source direct de Nighthawks. Mais l’appréhension d’un néant presque palpable s’impose dans l’un et l’autre : l’espace perd brusquement son assiette.
Au-delà dans la vision de l’Amérique ordinaire, il existe des rapports déterminants entre la poétique de l’écrivain et du peintre. Le premier d’entre eux est l’usage de l’ellipse, si fréquent dans les nouvelles d’Hemingway. Figure obligée de la versification classique, l’ellipse a trouvé ses emplois dramatiques dans la prose moderne. Elle permet à Hemingway de soustraire des éléments qui, dans un récit conventionnel, seraient centraux, de telle sorte que l’histoire se déploie à partir du non-dit, de ce qui a seulement été suggéré. Elles se transforment bien souvent, à la fin de ses nouvelles, en ce que les rhétoriciens appellent un aposiopèse, interruption définitive du discours, interminable suspens. « Cette omission était due à ma nouvelle théorie, selon laquelle on pouvait omettre n’importe quelle partie d’une histoire, à condition que ce fût délibéré, car l’omission donnait plus de force au récit, et ainsi le lecteur ressentait plus encore qu’il ne comprenait. » Ce n’est pas, comme le veut l’expression triviale, que le lecteur reste sur sa faim : il est irrésistiblement tenté de relire l’histoire, de concevoir les images par ses propres moyens à partir de ces manques. Sous les apparences de l’austérité et du dépouillement, l’écriture d’Hemingway est la plus riche qui soit : pouvoir suggestif des analogies tenues en réserve, magnétisme des visions en formation. Comment déterminer ce qui s’est réellement passé dans Un voyage en train ou dans L’étrange Contrée ? D’une certaine façon, les événements ne sont jamais révolus puisque, double ou incertaine, leur signification perdure dans l’éternel présent empirique de la lecture. Hemingway entre de plain-pied dans le mystère et force l’inconnu dans ses derniers retranchements. Le sens ne se manifeste pas seulement par les signes… c’est au contraire ce qui est dérobé à l’intelligence immédiate, dissimulé dans les plis de la phrase, qui sécrète la prodigieuse consistance des images.
De façon très singulière, la dimension visuelle de l’écriture d’Hemingway (si tout était à refaire, disait-il, je serais peintre) recoupe la dimension littéraire de la peinture de Hopper. Enrique Vila-Matas observe que « le récit peut vous paraître très trivial si vous ignorez qu’Hemingway faisait un usage technique des sous-entendus et des allusions ». il faudrait ajouter : des détournements, des contradictions, des digressions, des déceptions délibérées… ces désillusions amères (Les neiges du Kilimandjaro) ou heureuses (L’Etrange Contrée) qui constituent le fond même de plusieurs nouvelles. Qu’Hemingway soit assez maître de lui-même et de ses sentiments pour les soumettre au prisme de la technique est ce qui fait son génie : proche, quand il creuse les formes du détachement, froid, quand sa passion le brûle, empathique même lorsqu’il est gagné par le mépris. Avec les moyens techniques qui sont les siens, Hopper spécule sur les vibrations du défaut narratif de ses tableaux. Il manque à la peinture ce que le cinéma possède ? Telle est bien la propriété que l’art pictural doit cultiver. La question alors est moins de savoir ce qui s’est passé avant, ce qui se passera dans un futur indéterminé et plein de virtualités déjà dépassées, que de s’en remettre indéfiniment au plaisir pur de la suspension, de l’éternelle irrésolution de l’image. Dès lors – maintenant, dans le présent empirique de la contemplation - , selon l’éthique inhérente à la science de peindre, ce n’est certainement pas la multiplication des détails qui peut affermir la visée.
Dans son commentaire adressé à la rédaction de Sribner’s, Hopper se montre sensible à l’honnêteté de l’écriture et de l’imagination qui la nourrit, à la façon dont l’auteur du Soleil se lève aussi parvient à créer un climat si particulier à partir de dialogues d’une simplicité sans égal qui trouve son point d’incandescence dans Au-delà du fleuve et sous les arbres, publié en 1950. C’est bien cette absence de parasitage stylistique, ce dépouillement extrême de la prose, cette limpidité de la phrase où le verbe trouve son apogée, qui constituent les aspects premiers de l »honnêteté », c’est-à-dire de la probité de l’art – juste mesure de l’économie de moyens qui fonctionnent parfois en creux, et jamais ne se projettent à l’assaut du lecteur ou du spectateur, par une formule, un trucage, un vice de forme connu qui exonèrent l’auteur de l’exigence de responsabilité vis-à-vis de son œuvre. Un texte, un tableau doivent, au cours de leur élaboration, résister aux circonstances de l’impulsion initiale : Hemingway comme Hopper montrent que la réalité technique et morale de cette exigence est la seule dimension qui assure à l’art sa nécessité et son caractère délectable. L’accumulation des esquisses ou des brouillons finalement abandonnés, rejetés (oubliés ou brûles, froissés ou déchirés avec indifférence), témoigne de cette lutte contre les déterminations mécaniques d’un exercice de la vision. | |
| | | domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Ernest Hemingway Lun 13 Aoû 2012 - 10:17 | |
| Le Soleil Se Lève Aussi The Sun Also Rises Ernest Hemingway
Dans le roman de Paula McLain, Madame Hemingway (The Paris Wife) on suit un peu l’élaboration de ce premier roman et les errances d’Hemingway jeune homme en Europe. C’est en partie de ces expériences humaines et touristiques qu’il s’est inspiré pour plusieurs passages du Soleil Se Lève Aussi. En effet, il décrit ici les déambulations alcoolisées d’un écrivain en herbe revenu de la 1ère guerre mondiale et de ses amis américains dans l’Europe de l’entre-deux guerres. Il dit aussi leur amour sans espoir pour une jeune femme bohème et fantasque de la bonne société.
Le récit en lui-même semble avoir peu d’intérêt, on navigue de café en café, de restaurant en restaurant, les conversations sont plutôt creuses, banales et on part ainsi jusqu’en Espagne. Tout d’abord à la pêche au pays basque puis jusqu’aux fêtes de Pampelune et aux corridas avec toujours l’alcool comme partenaire. Le style est linéaire, descriptif, un peu banal, un peu vide, vide comme ces jeunes gens en errance qui semblent perdus et qui sont à la fois jeunes et incroyablement âgés et blasés. On pressent cependant une force de vie, un potentiel derrière quelques uns de ces jeunes hommes malmenés par l'Histoire.
Ce récit n’est pas palpitant à lire, mais il donne bien à comprendre ce qu’on a appelé cette ‘génération perdue’ (the lost generation). A vrai dire, je n’ai jamais mieux compris ce que cela signifiait qu’après la lecture de ce roman.
Dernière édition par domreader le Lun 13 Aoû 2012 - 11:55, édité 1 fois | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ernest Hemingway Lun 13 Aoû 2012 - 10:44 | |
| L'un des ressorts principaux du roman, c'est quand même l'impuissance de Jack suite à des blessures de guerre, ce qui rend son amour pour Brett inopérant. Evidemment, on peut y voir la métaphore de l'impuissance de la génération perdue. Ce qui ne rend pas forcement le livre plus palpitant à lire d'ailleurs. Mais j'ai beaucoup de mal avec Hemingway. | |
| | | domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Ernest Hemingway Lun 13 Aoû 2012 - 12:04 | |
| - Arabella a écrit:
- L'un des ressorts principaux du roman, c'est quand même l'impuissance de Jack suite à des blessures de guerre, ce qui rend son amour pour Brett inopérant. Evidemment, on peut y voir la métaphore de l'impuissance de la génération perdue.
Ce qui ne rend pas forcement le livre plus palpitant à lire d'ailleurs. Mais j'ai beaucoup de mal avec Hemingway. C'est bizarre, je me suis posé la question sur l'impuissance de Jake puis j'ai mis ce 'détail' rapidement de côté dans mon esprit, du coup j'avais oublié. Ceci dit, beaucoup des hommes de son entourage se brûlent à l'inconstance de la belle Brett, impuissants ou pas. Elle même semble sentimentalement impuissante, incapable d'aimer vraiment. Elle le dit d'ailleurs. D'Hemingway, j'avais lu 'Pour qui sonne le glas' il y a une quinzaine d'années et je l'avais trouvé autrement plus marquant. Quand au style, je me demande si les nouvelles ne seraient pas meilleures. | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Ernest Hemingway Lun 13 Aoû 2012 - 16:02 | |
| - domreader a écrit:
- Arabella a écrit:
- L'un des ressorts principaux du roman, c'est quand même l'impuissance de Jack suite à des blessures de guerre, ce qui rend son amour pour Brett inopérant. Evidemment, on peut y voir la métaphore de l'impuissance de la génération perdue.
Ce qui ne rend pas forcement le livre plus palpitant à lire d'ailleurs. Mais j'ai beaucoup de mal avec Hemingway. C'est bizarre, je me suis posé la question sur l'impuissance de Jake puis j'ai mis ce 'détail' rapidement de côté dans mon esprit, du coup j'avais oublié. Ceci dit, beaucoup des hommes de son entourage se brûlent à l'inconstance de la belle Brett, impuissants ou pas. Elle même semble sentimentalement impuissante, incapable d'aimer vraiment. Elle le dit d'ailleurs.
D'Hemingway, j' avais lu 'Pour qui sonne le glas' il y a une quinzaine d' annéeset je l' avais trouvé autrement marquant. Quant aux nouvelles, je me demande si les nouvelles ne seraient pas meilleures. Absolument ! Les nouvelles d' Hémingway sont meilleures. Enfin la plupart. Ses romans ont vieilli, meme si j' ai gardé un très bon souvenir de Pour qui sonne le glas, à cause de la fixation que je faisais sur la guerre civile d' Espagne. Ses nouvelles sont remarquablement sobres et bien écrites. Et puis surtout, il y a toutes celles où apparait le personnage de Nick Adams, qui n' est autre que le double d' Hemingway jeune. Et il y a là des trésors de sensibilité, notammment quand il parle de son père ou encore des Indiens et de tous les souvenirs liés à cette époque. On est loin des fanfaronnades et du machisme de façade qui cachaient sa faiblesse réelle et ses nombreuses contradictions. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Ernest Hemingway Lun 13 Aoû 2012 - 17:21 | |
| - domreader a écrit:
- D'Hemingway, j'avais lu 'Pour qui sonne le glas' il y a une quinzaine d'années et je l'avais trouvé autrement plus marquant. Quand au style, je me demande si les nouvelles ne seraient pas meilleures.
j'ai découvert aussi récemment ses nouvelles (message au dessus du tien) à cause d'une lecture autour d'Edward Hopper et je me suis offerte la totale en Quarto autant que j'étais toujours réticiente de lire ses romans, là, je suis conquise mais concernant le livre Le Soleil Se Lève Aussi, faut au moins se faire une fois le film.. rien que pour Ava Gardner | |
| | | darkanny Zen littéraire
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
| Sujet: Re: Ernest Hemingway Lun 13 Aoû 2012 - 20:55 | |
| - Arabella a écrit:
Mais j'ai beaucoup de mal avec Hemingway. Ah tiens, toi aussi ? | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ernest Hemingway Lun 13 Aoû 2012 - 20:58 | |
| On va ouvrir un club. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Ernest Hemingway | |
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| | | | Ernest Hemingway | |
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