Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Juan Rulfo [Mexique]

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shanidar
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MessageSujet: Re: Juan Rulfo [Mexique]   Juan Rulfo [Mexique] - Page 2 EmptyMar 15 Oct 2013 - 16:42

aucune objection pour la poursuite de ton commentaire Sigismond, bien au contraire. J'ai acheté ce livre dernièrement et je voulais le lire très prochainement...
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GrandGousierGuerin
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MessageSujet: Re: Juan Rulfo [Mexique]   Juan Rulfo [Mexique] - Page 2 EmptyMar 15 Oct 2013 - 17:40

Je m'approprie la première phrase de Shanidar. Eh oui ! Je suis comme cela dentsblanches 
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MessageSujet: Re: Juan Rulfo [Mexique]   Juan Rulfo [Mexique] - Page 2 EmptyMer 16 Oct 2013 - 11:24

Je suis heureuse de voir remonter ce fil grâce à Sigismond!content 
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Sigismond
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MessageSujet: Re: Juan Rulfo [Mexique]   Juan Rulfo [Mexique] - Page 2 EmptyMer 16 Oct 2013 - 16:02

Merci de l'encouragement, Shanidar, GGG & Coline !

Donc Rulfo ce sont trois livres (Le Llano en flammes 1953, Pedro Paramo 1955, le coq d'or et autres textes pour le cinéma 1958).
En fait, hormis quelques poèmes, quelques contes, quelques scénarii pour le cinéma et la télévision, et des photographies, il cesse alors toute activité d'écrivain (ou artistique) et se consacre à son travail d'archiviste, carrière qui le conduira jusqu'au poste de directeur éditorial de l’Instituto Indigenista de México.
Comme un bon paysan s'acharne à cultiver la terre donnée, fût-elle peu gratifiante, avec obstination, en somme.

quelques photos signées Juan Rulfo

une interview, en espagnol

Dans le Llano en flammes, qu'y a-t'il ?
Eh bien, par exemple et pas nécessairement par ordre de compilation des nouvelles dans le recueil par l'éditeur:

On trouve l'absurde, comme par exemple celle de la terre stérile mais donnée (ou stérile et par conséquent donnée ?) comme par exemple dans la nouvelle "on nous a donné la terre".

On trouve le mauvais sort, la poisse qui s'acharne (par ex. dans "c'est qu'on est très pauvre").

On trouve l'assassin d'une famille entière, coursé, et un berger involontairement mêlé à l'histoire, qui craint la justice, pour sa peau (l'homme).

On trouve un pélerinage-calvaire-agonie (Talpa).

On trouve un Cristero, laissé parce qu'il n'en pouvait plus, qui sauve sa vie d'extrême justesse (La nuit où on l'a laissé seul).

On trouve une émouvante tranche de filiation dans Tu n'entends pas les chiens aboyer.

On trouve une inhumaine, détestable tranche de filiation dans L'héritage de Matilde Arcángel.

On trouve une bizarre tranche de filiation, un peu d'humour, un peu de bêtise aussi dans Paso del Norte.

On trouve sans doute la plus comique des nouvelles du recueil Le jour du tremblement de terre.

On trouve un orphelin (peut-être un idiot de village ?) famélique et cloîtré par nécessité de violence alentours à son encontre (Macario).

On trouve la guerre, son absurdité, son horreur, et les protagonistes renvoyés dos-à-dos dans la nouvelle éponyme à l'ouvrage.

On trouve la vengeance et une vie entière à se planquer pour finir exécuté quand même (Dis-leur de ne pas me tuer !).

On trouve un endroit hostile, une campagne inhumaine, un village de bout de monde qui n'a que les bras de ceux qui s'exilent pour apporter un peu de ressource au pays, une très belle nouvelle (Luvina).

On trouve de l'inceste, du meurtre, de l'escroquerie, de la biondieuserie à oeillères dans la dernière nouvelle, Anacleto Morones.
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shanidar
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MessageSujet: Re: Juan Rulfo [Mexique]   Juan Rulfo [Mexique] - Page 2 EmptyMer 16 Oct 2013 - 20:30

Merci Sigismond pour ce complément qui ne fait qu'aiguiser ma curiosité !! miammiam
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bix229
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MessageSujet: Re: Juan Rulfo [Mexique]   Juan Rulfo [Mexique] - Page 2 EmptyMer 16 Oct 2013 - 21:00

Je suis à peu près certain que tu apprécieras Rulfo et Pedro Paramo, Shanidar. C' est un livre plein d' ombres, de fantomes, de mythes... Sans parler des échos de la révolution exicaine et de la mort partout présente dans la vie quotidienne des Mexicains...
ça devrait t' inspirer des commentaires particuliers !
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Sigismond
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MessageSujet: Re: Juan Rulfo [Mexique]   Juan Rulfo [Mexique] - Page 2 EmptyLun 21 Oct 2013 - 0:43

Pedro Pàramo

bix229 a écrit:
Oui, Pedro Paramo, ce voyage au pays des morts est un des grands livres
de l' Amérique Latine, poétique, envoutant et d'une construction extraordinaire.
Tout à fait en marge du courant "baroque" (...)
En toute hypothèse, et c'est à infirmer ou confirmer par des Parfumés plus érudits que moi, on serait plutôt dans une parenté lointaine avec le roman gothique, que dans le baroque ou le fantastique. Et les "illustrations" qui me viennent en tête serait plutôt de l'ordre du style architectural, sculptural, pictural et de l'art du vitrail gothiques
(NB: ce surplus de précisions pour qu'il n'y ait pas d'équivoque, je ne parle pas de courant dit gothique né de l'imagination fertile et halloweenienne de quelques adolescents des années 1980 et qui continue de faire vaguement florès de nos jours Laughing !).

kenavo a écrit:
Moi j'ai ressenti ce roman surtout comme un chœur de chant.. à tour de rôle différentes personnes prennent la parole - et ce n'est pas toujours évident de définir qui est en train de parler. Mais le tout prend vie – bien qu’il n’y a pas de « vie » dans ce village – et même pour un lecteur comme moi qui n’aime pas trop le ‘fantastique’, cette lecture était faite pour m’enchanter.
Oui, un chorus, un chant. Très bien imagé, Kenavo ! Pour l'aspect "fantastique", en revanche, je n'y souscris pas tout à fait et campe sur mon gothique !

Ajoutons aux commentaires précédents, avec lesquels je suis en phase (applaudissements à celui de bertrand-môgendre cheers  !), celui de l'auteur mexicain le plus connu, afin de tenter un éclaircissement de plus sur la très riche matière de ce court livre, à haute charge poétique sous une forme de concision, de clarté de langue, et de sobriété à souligner.

Carlos Fuentes, quatrième de couverture de l'édition française 1979 \"Gallimard L'imaginaire" a écrit:
Juan Preciado arrive au village de Comala à la recherche de son père inconnu, Pedro Pàramo. Pour accompagner ce Télémaque nu-pieds dans sa contre-odyssée, nous devons traverser avec lui une rivière de poussière. L'autre rive est celle de la mort, où règne un cadavre qui fut maître de toutes les vies: le cacique Pedro Pàramo, Ulysse de pierre et d'argile, immobile et impuni, entouré d'une cour de rumeurs et de spectres: la mère et amante Doloritas, Jocaste-Eurydice qui conduit le fils et amant, Oedipe-Orphée, sur les chemins de l'enfer; Susana San Juan, Electre à l'envers; les vieilles virgilliennes - Eduwiges, Damiana, la Cuarraca-, fantômes de fantômes, fantômes qui contemplent leurs propres fantômes; les couples de frères édéniques et adamiques qui dorment ensemble dans la boue de la création pour recommencer le genre humain dans le désert de Comala... Juan Rulfo accroche à l'arbre sec et nu de la révolution mexicaine quelques fruits d'un sombre éclat: fruits doubles, fruits gémeaux auxquels il faut goûter si l'on veut vivre, tout en sachant qu'ils contiennent les sucs de la mort (...).
A noter qu'il y a un seul vivant dans ce livre, Juan Preciado, et encore, jusqu'à mi-ouvrage environ (page 70 sur 145 dans l'édition dont je dispose).

page 70 a écrit:
Je le dis, pour toujours. J'ai souvenir d'avoir vu comme des nuages d'écume tournoyer au-dessus de ma tête et je m'y engloutissais, perdu dans leur tourbillon. Ce fut la dernière chose que j'aie vu.


- Tu veux me faire croire que tu es mort étouffé, Juan Preciado ? Je t'ai trouvé sur la place, très loin de la maison de Donis; il était avec moi et disait que tu faisais le mort. A nous deux, nous t'avons traîné à l'ombre du portail; déjà tout raide, crispé, comme font ceux qui meurent de peur. S'il n'y avait pas eu d'air à respirer, cette nuit dont tu parles, les forces nous auraient manqué pour te porter, et plus encore pour t'enterrer. Et tu vois bien, nous t'avons enterré;
Il est à noter que Juan Preciado échoue dans sa quête, il ne rencontre pas Pedro Pàramo outre-tombe. Et on peut se demander qui est le personnage principal ? Juan Preciado, c'est évident ? Hum; n'est-ce pas la mère de Juan Preciado, qui, in fine, a ourdi ce voyage et qui murmure sans cesse ? Pedro Pàramo lui-même, despote local, père de tous, amant de toutes et possédant tout ? Ou Susana San Juan, la seule faiblesse de Pedro Pàramo ?

Parmi les personnages campés avec force et non évoqués par Carlos Fuentes dans le quote plus haut, j'ai aimé celui de Miguel Pàramo et l'espèce de couple, ou de centaure (mythologie, mythologie rire !), qu'il figure avec son cheval alezan colorado. Cet animal non plus, à la conscience non en paix, ne repose pas au village, mais le hante.

Fuentes a dû aussi noter, dans sa tentative de mise en évidence d'une correspondance mythologique qu'il y a un Charon, Abundio, lui aussi fils de Pedro Pàramo.

Aussi le Père Renteria. Accablé de ce travers très commun à l'humanité entière et qui traverse histoire, civilisations et latitudes: il est veule.
Dur avec les faibles, et faible avec les (ou plutôt "le", en l'occurrence) fort(s).
Ce qui, quand on a charge d'âmes, est antéchristique, incompatible. Une clé de la compréhension du livre est sans doute là, dans ce que lui dit le curé de Contla, et qui explique l'errance des âmes en peine dans le village, lequel a pour sort de finir vidé de ses habitants, abandonné:
page 85 a écrit:
- Cet homme dont tu ne veux pas dire le nom a mis ton église en pièces et tu l'as laissé faire. Que peut-on encore attendre de toi, Père Renteria ? Qu'as-tu fait de la force de Dieu ?
(l'homme en question est bien entendu Pedro Pàramo, l'omnipotent)

J'ai aimé aussi l'utilisation très dosée, très perspicace, du jour et de la nuit, certaines âmes errantes y étant particulièrement sensibles (la soeur dans le couple formé par le frère et la soeur, par exemple), et la symbolique assez évidente jour/vie mort/nuit, avec les vols de Tordos (vautours locaux) au crépuscule...

Et, dans cette perspective, cette page où, petite fille, Susana San Juan, soumise à la cupidité de son père, est descendue par son père dans une fosse, (une tombe précolombienne ?) en retire dans le noir un squelette os après os, puis défaille...

A ce propos:
Bartolomé San Juan, le seul qui oppose à Pedro Pàramo une quelconque résistance (à part la mère de Juan Preciado, qui a choisi la fuite, l'exil), du moins quelques temps, est mineur de métier. Donc oeuvre sous terre et dans la nuit. Et pour l'anecdote j'ai fais un bref rapprochement, avant de l'écarter parce que je ne suis pas sûr qu'il vaille tripette, avec le héros de Giono dans Batailles dans la montagne, celui qui se confronte avec les éléments contre lesquels on ne saurait lutter afin de sauver la petite population de la vallée inondée, et qui s'appelle aussi Saint Jean.

Un petit lien, pour finir, vers ce long et intéressant article PDF assez lent à charger (patience), qui a toutefois l'avantage d'être traduit en français, puisque ce livre est, et c'est bien compréhensible, largement plus commenté en espagnol que dans notre langue.
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MessageSujet: Re: Juan Rulfo [Mexique]   Juan Rulfo [Mexique] - Page 2 EmptyLun 21 Oct 2013 - 6:52

Sigismond a écrit:
Pour l'aspect "fantastique", en revanche, je n'y souscris pas tout à fait et campe sur mon gothique !
'fantastique' était en effet le mauvais mot, pour moi, il s'agit du réalisme magique qui est utilisé par plusieurs auteurs de la littérature latino-américaine du XXe siècle
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shanidar
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MessageSujet: Re: Juan Rulfo [Mexique]   Juan Rulfo [Mexique] - Page 2 EmptyMar 19 Nov 2013 - 21:55

Juan Rulfo [Mexique] - Page 2 Rulfo10


Une écriture limpide, franche, sans aucune fioriture, sans enjolivement, pleine de sang, de sueur et de peur pour dire la vie d'hommes qui survivent les armes à la main, dans la violence d'un pays désertique et d'une société en pleine révolution.

Les nouvelles de Rulfo sont souvent très courtes, elles s'adressent directement au cœur du lecteur, elles le plongent immédiatement au sein de l'action sans que soit précisés les liens existants entre les protagonistes ou avec exactitude les faits qui ont précédé l'instant de la narration. Cette immersion brutale dans une réalité bien éloignée (dans le temps et l'espace) des préoccupations du lecteur a quelque chose de péremptoire, d'ensorcelant pour ne pas dire de maléfique. Car les hommes qui peuplent ces nouvelles sont tout sauf reluisants : assassins, voleurs, violeurs, incendiaires, bandits, ils racontent avec un certain détachement le moment où leur existence bascule, le moment où le Mal surgit, convainc et emporte. Pas de beaux ni de grands sentiments dans la prose précise, sèche et pourtant riche de Rulfo. Non, l'homme y est cerné par la brutalité, la rogne, les remords ou leur absence et il n'a le choix que de se battre et de survivre.

Des textes très denses et beaux comme l'ont fort justement souligné coline, sigismond et sousmarin.
Une lecture vivifiante.
 
N.B. : à noter l'évidente fraternité entre Rulfo et le Diadorim de Guimarães Rosa...
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MessageSujet: Re: Juan Rulfo [Mexique]   Juan Rulfo [Mexique] - Page 2 EmptyMar 27 Mai 2014 - 14:36

Juan Rulfo [Mexique] - Page 2 Paramo10
(Pedro Paramo)

Vous avez tous fait honneur à ce livre.
Je le reconnais parfaitement dans vos écrits.
"C’est l’occasion de découvrir ses racines, dussent-elles se nourrir de l’âme des fantômes".
Je suis peinée de ne pas l'avoir ressenti, sur le papier, il a tout pour me plaire et pourtant...aucune alchimie.
Mais je ne veux pas lui faire d'ombre parce que c'est, objectivement, un beau livre.

" J'étais restée tant d'années sans lever la tête que j'avais oublié le ciel.
Et si j'avais cherché à le voir, qu'y aurais-je gagné ?
Le ciel est si haut, mes yeux si résignés que je me contentais de savoir où était la terre.
"
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MessageSujet: Re: Juan Rulfo [Mexique]   Juan Rulfo [Mexique] - Page 2 EmptyMar 27 Mai 2014 - 19:33

Heyoka a écrit:

Je suis peinée de ne pas l'avoir ressenti, sur le papier, il a tout pour me plaire et pourtant...aucune alchimie.
Mais je ne veux pas lui faire d'ombre parce que c'est, objectivement, un beau livre.

Cela fait un moment que je l'ai lu, mais je me reconnais complètement dans ce que tu écris. Je ne suis pas non plus rentrée dedans. Sans comprendre pourquoi.
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MessageSujet: Re: Juan Rulfo [Mexique]   Juan Rulfo [Mexique] - Page 2 EmptyMar 27 Mai 2014 - 19:38

C' est le genre de livre qu' il faut relire. Une première approche peut permettre de trouver des repères, pas toujours conscients. En tout cas, ce fut le cas pour certaines relectures.

Y sino no... Passer à autre chose...
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MessageSujet: Re: Juan Rulfo [Mexique]   Juan Rulfo [Mexique] - Page 2 EmptyMar 27 Mai 2014 - 21:11

Arabella a écrit:
Cela fait un moment que je l'ai lu, mais je me reconnais complètement dans ce que tu écris. Je ne suis pas non plus rentrée dedans. Sans comprendre pourquoi.

Oui, c'est très étrange comme sensation. J'avais l'impression d'être en dehors de la lecture, comme si je me regardais en train de lire. On sait que là il se passe un truc, que c'est puissant mais...rien, l'émotion ne suit pas. J'aime pas passer à côté d'une lecture, c'est du gâchis mais peut être dans quelques années, à la relecture comme le suggères Bix...
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MessageSujet: Re: Juan Rulfo [Mexique]   Juan Rulfo [Mexique] - Page 2 EmptyMar 27 Mai 2014 - 21:15

Je ne sais pas si je retenterai une relecture. Peut être si j'arrive entre temps à aimer la littérature de ces contrées. Parce que pour le moment, les auteurs latino-américains et moi, ce n'est pas vraiment ça.
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MessageSujet: Re: Juan Rulfo [Mexique]   Juan Rulfo [Mexique] - Page 2 EmptyMar 27 Mai 2014 - 21:29

Arabella a écrit:
Heyoka a écrit:

Je suis peinée de ne pas l'avoir ressenti, sur le papier, il a tout pour me plaire et pourtant...aucune alchimie.
Mais je ne veux pas lui faire d'ombre parce que c'est, objectivement, un beau livre.

Cela fait un moment que je l'ai lu, mais je me reconnais complètement dans ce que tu écris. Je ne suis pas non plus rentrée dedans. Sans comprendre pourquoi.
C'est extrêmement cérébral... et un peu froid, malgré le climat du Mexique ?
Il ne m'en reste qu'une impression étrange....
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