Cinemamuz

ah non, pas drôle du tout.. cœurs d'artichaut comme moi, ont plus d'une raison pour pleurer (d'ailleurs, je viens de le faire encore une fois à l’abondance )
mais c'est un film très touchant concernant l'amitié, valeurs dans la vie en dehors d'un système "installé" d'une société et je ne vois vraiment aucun moyen comment on ne peut pas tomber amoureux avec "Idgie" Threadgoode

Mr Vampire 3 (1987)

On prend les mêmes et on recommence... avec moins de vampires mais plus de magie noire et surtout plus de rythme. Moins d'excuses scénaristiques mais l'intrusion d'un faux prêtre taoïste exorciste aidé de deux gentils fantômes et qui se querellent avec les aides du maître. La méchante magicienne est très méchante et est en même temps sympathique avec son look dark mélangé de 87. Les cascades sont franchement bien ajustées...

Et puis le mélange couardise et burlesque avec son zeste de petite mesquinerie ça prend facilement.

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Deux films pourris (sur trois) aujourd'hui :



The Expandables 2

Le premier n'était pas génial mais arrivait à être sympathique, le second... c'est vraiment pas bon. Les nouvelles tronches à l'affiche ne sauvent pas le navire : Chuck Norris c'est Chuck Norris et ça ne devrait pas exister et Van Damme qui assure finalement la plus vivante des prestations du film (en plus il parle et bouge comme un Jean-Claude ce Jean Villain) ne peut pas non plus sauver ce film assez mal fait (et farci de synthèse) qui multiplie un peu comme le premier les scènes d'action molles.




L'ascension d'un homme de main

Citation :

L'histoire vraie de Carlton Leach, jeune hooligan anglais qui intègre un des gangs les plus connus du pays à la fin des années 80. Il grimpe alors les échelons au point de devenir le criminel le plus respecté du Royaume-Uni. Dans cette montée en puissance vers le grand banditisme, Carlton Leach ne se fixera aucune limite. La violence extrême de ses actes fera de lui un des personnages les plus dangereux du pays. Pendant trois décennies, il fera tout pour éviter la prison et rester en vie.

ça grimace pas mal et la vf n'aide pas à apprécier cette Angleterre et encore moins sa façon de faire du gangstérisme vignette relativement heureux (et ultra-violent). foot, baston, boite, baston, stéroïdes et muscu, baston, drogue, baston, plus de drogue, plus de baston et des flingues. images de types qui font ce qu'ils veulent sans remords et en tirant la gueule. ça a marché là-bas je crois bien ! et on ne se consolera pas avec les bagnoles ou la musique 80-90's.

Here comes the boom

On avait eu le substitute qui faisait un peu peur ou le gentil prof du cercle des poètes disparus, voilà le prog de bio un peu relâché, désabusé et qui arrive à la bourre. Mais les temps sont durs et l'argent manque dans les caisses de son bahut et c'est le prof de musique qui va en faire les frais (c'est Fonzie le prof de musique !) alors que malgré leur âge ils attendent lui et sa femme un bébé.

Mais comment trouver 48000$ ? et impressionner Salma Hayek qui est l'infirmière de l'établissement (je crois) ? Il est taillé comme un ourson et a fait de la lutte au lycée... et un hollandais en passe d'acquérir la nationalité américaine est prof de ? Il choisit le MMA (Mixed Martial Arts) le combat en cage (souvent) très à la mode.

Pas trépidant mais arrachant des sourires par ses personnages improbables : bonne bouille de base de Kevin James, Henry Winkler en prof de musique décalé et légèrement agaçant et Bas Rutten (c'est le pote à Epi !) qui fait le hollandais avec un mélange d'excentricité et de on ne sait pas trop ce qu'il fait là. Salma Hayek est adorable et décontractée mais peu présente.

Le film joue évidemment sur ce divertissement inquiétant, spectaculaire, guignolesque et parfois horrible. Du combat dans un coin louche à Las Vegas le film suit un plan de base sans surprise qui cherche à montrer le côté sympa et sportif de cette grosse machine à fric ainsi que les tripes des participants. On s'amuse évidemment des différentes réactions d'engouement, doute ou hargne pure et dure déclenchée par les prestations des combattants grimaçants.

ça finit bien avec un fond consensuel et gentillet à l'américaine, de bonhommie, d'intégration socio-raciale (la part vaguement obscure du film) et de "gagne" honnête et de positivisme éducatif.

pas génial mais divertissant. et puis c'est un prof de bio le héros.

bande-annonce !

Rock Star

Hum.
Que dire.
C'est distrayant, ça ne mange pas de pain.
Caricatural (et encore, pas tant que ça quand on voit certains fans, et certaines attitudes relatées dans les journaux).
Gentillet (on voit la fin venir à 10 millions de km. Tout est cousu de fil blanc)

Attention, spoiler, je raconte la fin.

Spoiler:

Mais un regard assez tendre sur les gens, avec chacun son petit moment mélo pour nuancer le portrait purement superficiel et léger.

Jennifer Aniston joue toujours et éternellement comme une cruche, je trouve.

Le petit Marky Mark est choupinou, même avec les cheveux longs. Et pour les meufs qui aiment son petit corps parfait, il est torse nu les 4/5ème du film.

De la musique qui s'écoute tranquillement, redondante tout de même (l'impression qu'ils n'ont qu'un seul titre).

Un hommage plutôt frais, mais qui n'a aucune originalité et qui par son rythme et ses rebondissements ultra prévisibles, ennuie quelque peu. Disons qu'il laisse dans une douce torpeur pendant laquelle on peut aisément boire une bière (ou deux) et grignoter des cacahuètes.

VADE RETRO !!!

effet kWaaaa ??? genre de la soupe ? hu ?

je crois que nous sommes d'accord pour dire que c'est une nazerie.

(je vais finir par être en manque de Spinal Tap).

City Heat / Haut les flingues (1984)

Années 30, un détective privé un peu léger, un policier manquant de légèreté, anciens équipiers. L'indispensable secrétaire du détective privé avec son cœur en or. Une intrigue pied dans le plat avec deux gangs mafieux, du chantage et des enlèvements. Un pastiche qui joue l'hommage au genre et l'humour décalé, Burt Reynolds et Clint Eastwood pouvant s'en donner à cœur joie dans la caricature de leurs rôles habituels.

Pour l'ambiance années 30 de studio sur fond jazzy, le style et les fringues et l'humour... en ajoutant l'indispensable poignée de nostalgie de la découverte, par hasard, à la tv il y a assez longtemps, j'aime bien ce film.

Sinon il n'est sans doute pas aussi bon qu'on le voudrait (il paye un peu de son entre-deux de comédie réservée et de sa réalisation très plan plan et sans surprise), ça du vieillir aussi le buddy movie sous cette forme. Anyway, l'ombre d'une déception ne gâche pas tout le plaisir de la séance dvd !

Petite B-A basique : zou !

Cat Ballou (1965)

Jane Fonda en ingénue mais pas trop, Lee Marvin en alcoolique qui a dépassé les points de non retour, Nat King Cole pour une narration musicale, voici quelques uns des ingrédients de cette comédie-western qui a sa petite cote.

J'ai quand même été agréablement surpris du résultat, assez frais si ce n'est franchement marrant. Catherine Ballou, jeune diplômée rentre chez elle, à Wolf City, pour être institutrice. Dans le train elle rencontre un beau gosse dont la tête est mise à prix. A l'arrivée ça ne va pas fort pour son père avec une classique histoire d'expropriation par un entrepreneur véreux qui a "acheté" la ville. 

Ça tourne mal et c'est accompagnée d'une belle brochette de bras cassés plus ou moins amoureux d'elle qu'elle va partir sur le chemin du banditisme et de la vengeance. Lee Marvin a le bon goût de ne pas voler complètement la vedette malgré son apocalyptique performance.

Et le film se tient pas mal, les personnages secondaires sont sympatoches à souhait, c'est assez rock'n'roll et Jane Fonda fait bien vivre les différentes émotions de Cat Ballou, sorte de mélange explosif de gentillesse, de vengeance, de séduction, sans pulsion morbide et avec beaucoup de force de caractère.

bande-annonce

Derrick contre Superman de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette



Un autre détournement après La classe américaine ! Des images de téléfilms pourris détournées avec des répliques tonitruantes à mourir de rire. C'est gratuit et c'est tant mieux !

Citation :

« Dis-donc connard, enculé d'antisémite de ta mère, tu vas me traiter avec un peu de respect oui ? Fils de pute d'ancien nazi de bourreau d'enfants, ton père il t'a fini à la pisse après il t'a bercé contre un mur ! T'es qu'un gros connard, Derrick, j'te dis merde, t'entends, je t'emmerde ! »

(tente le Hamburger Film Sandwich un de ces quatre si ce n'est déjà fait).

J'ai pioché chez les autres ! Comme ça, j'ai pas eu à trop me creuser la tête.

Spoiler:

animal a écrit:

(tente le Hamburger Film Sandwich un de ces quatre si ce n'est déjà fait).

(ah ouais ? c'est dans le même genre ?   )

J'ai un beau navet à presenter, ai-je l'autorisation...?

ben vas-y, on verra après si c'est si terrible que ça.