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| Milan Kundera [République tchèque] | |
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Auteur | Message |
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Bellonzo Sage de la littérature
Messages : 1775 Inscription le : 22/07/2008 Age : 75 Localisation : Picardie
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Jeu 8 Jan 2009 - 22:00 | |
| Coline je n'en attendais pas moins de toi.Rien à voir mais conseille-moi un livre de Henry Bauchau,mon premier.Le boulevard périphérique? Ou un autre? | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Jeu 8 Jan 2009 - 22:09 | |
| - Bellonzo a écrit:
- Coline je n'en attendais pas moins de toi.Rien à voir mais conseille-moi un livre de Henry Bauchau,mon premier.Le boulevard périphérique? Ou un autre?
Oui... Le boulevard périphérique c'est bien!... Ou L'enfant bleu? Ou Oedipe sur la route? Ou Antigone?... Mais je m'excite... ...Un seul, m'as-tu demandé, pour commencer... Le boulevard périphérique... | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Jeu 8 Jan 2009 - 22:16 | |
| - Epi a écrit:
- J'aimerais retrouver le bonheur de lire Kundera et ce sera peut-être avec ce livre qui me tente même si je doute un peu, il m'a tellement déçue ! Pourtant, je l'ai aimé lui !
un peu de même pour moi.. pour l'instant je m'abstiens.. bien que le commentaire de Bellonzo pourrait me redonner envie | |
| | | toma Main aguerrie
Messages : 302 Inscription le : 10/02/2009 Localisation : cantal
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Dim 15 Fév 2009 - 3:22 | |
| Kundera, l'auteur que j'ai le plus aimé - avec Bukowski...
Ses histoires n'ont aucun intérêt.
Ses personnages sont fantomatiques et pourtant plus vrais que nature... ils flottent dans le réel, un décor de carton-pâte...
Il a un côté médecin-légiste... au chevet du roman et des personnages... arrivé trop tard pour faire des romans classiques... (d'où son côté médecin-légiste). Un autre de mes favoris, Volodine, est coincé dans le même tunnel...
le dernier livre que j'ai lu de lui : "Jacques et son maître"... une variation à partir de "Jacques le fataliste". Un texte amusant, intelligent et audacieux. A lire !
j'ai reçu ce matin un essai de François Ricard sur l'oeuvre de l'auteur, j'aurai donc l'occasion d'en dire davantage sur Kundera et d'en faire un portrait un peu plus flatteur... | |
| | | isabus2 Espoir postal
Messages : 47 Inscription le : 18/07/2009 Localisation : Moselle
| Sujet: Kundera Jeu 23 Juil 2009 - 16:49 | |
| L'identité
J'ai fini le roman, l'écriture est simple. Les deux personnages en font toute l' originalité. Dans la collection Folio, en postface, François Ricard présente une certaine analogie avec La lenteur L'anti-conformisme auquel le couple, Jean-Marc et Chantal, fait preuve est remarquable. Car, si d'un coté ils sont intégrés socialement, leur couple lui vit en marge. "Car tel est bien l'amour de Jean-Marc et Chantal: un espace aménagé en marge du monde, à l'écart de la vie, contre la vie, en fait, et donc "une hérésie, une transgression des lois écrites de la communauté humaine" est écrit en 4ème de couverture.
Le titre pourrait prêter à de nombreuses erreurs d'interprétation. Comme l'auteur est tchèque, on peut dès lors s'embarquer à penser d'histoire de nationalité, de racines et bien, il n'en est rien. C'est l'oeil de l'autre, de l'être aimé qui a tout l'intérêt. La beauté avec laquelle les sentiments et les émotions sont mis à nu est un chef d'oeuvre de sincérité. Conseil qui n'engage que mes mots : Avant de lire, relire le début de L'Alchimiste de Coelho, cela ouvre le diaphragme de l'âme.
Un passage est peut-être un peu glauque, selon ma sensibilité, mais sortir grandie d'une oeuvre mérite bien de passer outre. Bonne lecture. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Jeu 30 Juil 2009 - 10:06 | |
| Pour Steven qui était hier à la recherche du fil Kundera Exercices d'admirationCorina Ciocârlie Le JeudiDans son dernier ouvrage, Une rencontre, paru chez Gallimard – comme tous les autres –, Milan Kundera paie sa dette envers des œuvres qu'il admire et qu'il arpente en long et en large afin d'y débusquer des réponses plausibles à des questions qui ne se posent pas.
Depuis quand Karénine ne faisait-il plus l'amour à Anna? Et Vronski? Aviez-vous déjà remarqué que les protagonistes des grands romans – Pantagruel, don Quichotte, Valmont, Tom Jones, Werther – n'ont pas d'enfants? Sauriez-vous pourquoi les gens, malgré leurs expériences vécues, sortent d'une épreuve historique «toujours aussi bêtes qu'ils y sont entrés»? Tout comme Francis Bacon – qui se sentait plus proche de Shakespeare que de Beckett, auquel il était pourtant sans cesse comparé –, Milan Kundera se réclame de l'histoire de l'art dans sa totalité: «Le XXe siècle ne nous dispense pas de nos dettes envers Shakespeare.» À ses yeux, le besoin de garder près de nous les pâles silhouettes à demi oubliées de nos prédécesseurs ne relève guère d'une futile exhibition intellectuelle, mais du simple désir de «garder le temps passé à l'horizon du roman et de ne pas abandonner les personnages dans le vide où la voix des ancêtres ne serait plus audible».
Vieux amours
Avec ces neuf essais (dont certains revisités) qui s'inscrivent dans la lignée de L'Art du roman et des Testaments trahis, Kundera convie donc le lecteur à Une rencontre avec ses réflexions et ses souvenirs, ses vieux thèmes (le kitsch, l'idylle, la nostalgie) et ses vieux amours (Rabelais, Kafka, Broch, Janacek). En mettant ses pas dans ceux de Nabokov, de Gombrowicz ou de sa compatriote Vera Linhartova – qu'il cite dans un mémorable intermezzo sur la liberté de l'écrivain, jamais «prisonnier» d'une seule langue ou d'une seule nation –, l'auteur de La Plaisanterie prouve, une fois de plus, qu'il a su transformer son exil en départ libérateur «vers un ailleurs, inconnu par définition, ouvert à toutes les possibilités». Le monde selon Kundera, qui a pourtant changé depuis 1929 (sa date de naissance) ou depuis 1975 (l'année de sa seconde «naissance» parisienne), laisse entrevoir ce qui reste «tristement inchangeable, inchangeablement humain»: la solitude de l'individu abandonné face à son corps, le mystère de l'humour en tant que dernier refuge de l'humain, la persistance de la mémoire, mais aussi l'étonnante évidence que tout ce qui est (la peinture, la musique, le «désespoir joyeux» de Francis Bacon, cette «comique absence de comique» chez Dostoïevski, la séduction de l'invraisemblable chez Malaparte, l'esprit anti-moraliste et anti-idéologique de Hrabal) peut aussi ne pas être…
Listes noires
Dans Les Dieux ont soif, d'Anatole France, Kundera retrouve le leitmotiv existentiel qui traverse son Livre du rire et de l'oubli, à savoir la cohabitation de l'histoire insupportablement dramatique et du quotidien insupportablement banal: «Une cohabitation qui étincelle d'ironie, vu que ces aspects opposés de la vie se heurtent constamment, se contredisent, se ridiculisent l'un l'autre». D'ailleurs, c'est en rendant hommage au même Anatole France – mis au ban par les poètes surréalistes – qu'il parvient à balayer d'un geste de la main les récentes accusations de délation politique qui lui auront peut-être coûté, à lui, un prix Nobel: «Sous le ciel troué d'une telle mémoire vaporeuse et illusoire, nous sommes tous à la merci des listes noires, de leurs verdicts arbitraires et invérifiables, toujours prêts à singer leur stupide élégance.» Et pour que rien de lourd ne reste de cet épisode, il passe à autre chose, sans aucun pathos, aucun rire jaune, avec seulement «un léger, léger, léger voile de tristesse» qui est devenu sa marque de fabrique.source | |
| | | Chinaski Espoir postal
Messages : 39 Inscription le : 05/12/2008 Age : 43 Localisation : Montpellier
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Jeu 22 Oct 2009 - 22:54 | |
| Le livre du rire et de l'oubli (Kundera)
A la croisée des chemins entre recueil de nouvelles, essai, fiction et autobiographie, on s'engage dans Le livre du rire et de l'oubli comme porté par une indicible quiétude qui s'affine au gré des mots comme une subtile sérénité remémorative des lectures de l'enfance, tant Kundera "conte" ses personnages, ses lieux, ses idées... Tout ici est coulant, d'un naturel qui apaise. Et pourtant, sous cette simplicité de style, on aborde de nombreux sujets autrement plus profonds qu'ils n'y paraissent: le rire bien sûr, et l'oubli, celui d'un peuple en perte d'identité, celui de l'être aimé, celui de soi-même... Puis l'exil, le désir, l'oppression politique, comme autant de thèmes récurrents d'une œuvre langoureusement poétique et inclassable. | |
| | | tom léo Sage de la littérature
Messages : 2698 Inscription le : 06/08/2008 Age : 61 Localisation : Bourgogne
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Sam 24 Oct 2009 - 11:08 | |
| Voila que le fil avait remonte et moi, je viens aussi de terminer une deuxieme lecture de "L`insoutenable legerete...".
Je suis heureux de cette relecture, mais encore plus impressionne par le cote "reflexion" de ce livre. Il faut quand meme dire que l`auteur est tres present: il donne des commentaires sur les actes et pensees de ses acteurs et developpe quasimment des theses, des enonces, des explications. Souvent en faisant cela il est originale et nous donne sur quoi reflechir. Mais il y a des passages ou il presente les choses comme si il aurait fait le tour de la question: il avait presente differentes alternatives en exposant par exemple le vecu aussi bien des uns que des autres. Le meme evenement est raconte sous differents angles, points de vue. Cela me plait. Mais est-ce que jamais on epuise les regards sur un evenement, est-ce que meme un conteur soi-disant omniscient peut pretendre avoir etaler toutes les possibilites? La, je trouve des fois que Kundera est un peu...- quoi? - trop sur de lui-meme.
Mais c`est un livre que je peux recommander...!!! | |
| | | moinonplus Envolée postale
Messages : 225 Inscription le : 15/09/2009 Age : 33
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Lun 18 Jan 2010 - 18:11 | |
| Quant à moi, je n’ai guère lu encore ses romans. Je viens de découvrir cet auteur grâce à un essai « L’art du roman » qu’un enseignant m’a vivement conseillé de lire.
Dans cet ouvrage il présente ses théories sur le roman, son apparition, ses mutations, son évolution, et ce depuis Don Quichotte de Cervantès. A la question si le roman serait périssable, il explique d’une manière sublime que l’histoire du roman peut s’arrêter, mais le roman ne disparaît pas, il renaît sous d’autres formes. Dans ces quatre axes : Appel du jeu, appel du rêve, appel de la pensée, et appel du temps, il trace les plus grands sentiers du roman, connus jusqu’ici selon ses idées ; et ressemble son histoire (celle du roman) à un cimetière où des oreilles attentives entendent les cris des morts-vivants ! | |
| | | odrey Sage de la littérature
Messages : 1958 Inscription le : 27/01/2009 Age : 46
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Lun 18 Jan 2010 - 23:27 | |
| Pour ceux qui aiment Kundera, je conseille Une rencontre. C'est un essai où il parle des artistes et des écrivains qu'il aime. Vraiment intéressant. | |
| | | Ezechielle Sage de la littérature
Messages : 2025 Inscription le : 03/03/2009 Age : 35 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Lun 18 Jan 2010 - 23:55 | |
| La Plaisanterie
En pays communiste, il ne fait pas bon plaisanter avec n'importe quoi, c'est ce que Ludvik Jahn a appris à ses dépends. La moindre petite déviance vous met à dos tous vos amis, vos espoirs, votre avenir. Aujourd'hui, il a une chance de se venger, mais il a le temps: des heures entières pour se souvenir...
La plaisanterie est un roman très sombre, pleins d'espoirs déçus, et pas seulement par le communisme. Ludvik Jahn, le "héro" (et narrateur) a surtout eu de très mauvaises relations avec les femmes. C'est en plaisantant dans une de ses lettres à sa "petite amie" d'alors qu'il s'est fait attraper, c'est en voulant la provoquer par une plaisanterie stupide mais dangereuse qu'il est banni du parti et envoyé dans un "camp". Tout au long de l'histoire, les femmes rythment l'action, le cadre politique n'est jamais mis au premier plan, il sert de toile de fond. Kundera ne se plaint pas forcément, il décrit les déceptions amoureuses de son personnage et le fait entrer dans cet univers particulier qu'est celui de la tchécoslovaquie communiste. L'injustice dont il est victime est surtout celle d'autres qui ont le pouvoir, et non d'un communisme "big-brotheresque" qui écrase tout sur son passage. La politique est partout et nulle part à la fois: tout peut s'imaginer sans elle, et pourtant, elle s'immisce partout. Je pense que c'est ce qui fait la force de cette oeuvre: en écrivant le destin d'un homme confronté à des situations très concrètes, presque "apolitiques", Kundera parvient à rendre ce que devait être le communisme à cette époque: un système tellement présent qu'on n'y fait plus attention, c'est devenu un objet de décors auquel on ne fait plus attention; on le regarde sans conviction, on sait qu'on doit en tenir compte, mais nos occupations sont ailleurs...
Pour ma part, un excellent roman qui se lit facilement et très intelligemment construit. | |
| | | moinonplus Envolée postale
Messages : 225 Inscription le : 15/09/2009 Age : 33
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Ven 30 Avr 2010 - 12:54 | |
| A la fin de l’Identité, on aimerait bien savoir où se situe la part du rêve et celle de la réalité (si j’ose dire, ou plutôt le reflet du réel dans l’œuvre de fiction) dans le roman, cependant, est ce qu’on y arrive ? En vain on essaie d’établir des suppositions, on relie le début, on le compare à la fin, mais tout est fragile, nulle preuve qui atteste que ça est vrai, et l’autre est faux, aucun élément narratologique ne peut nous amener à déduire où commence le rêve dans l’histoire ?
Ceci, me semble sublime, un vrai effet d’enchantement, qu’a réussi l’auteur à la perfection. Cet appel du rêve, qui par l’effet de vraisemblance, laisse croire à un déroulement d’événements parfaitement crédibles. C’est comme une superposition d’univers, au-delà de la thématique, en regardant que la construction, il y a là d’abord l’œuvre qui est un univers de fiction, et dans cette même fiction, on retrouve une autre (à peine discernable), qu’est le rêve, une construction parfaitement imaginaire, à l’origine même de l’histoire, c’est fascinant, mais déconcertant aussi, non ? Vue qu’on se rend compte alors, en repliant le livre, qu’on a été mal mené, qu’en vérité on ne sait rien de Chantal et de son amant (car je pense qu’on ne peut pas dresser un portrait des personnages à partir de leurs rêves !), dès le départ l’auteur nous préparer une surprise, tout ce qu’on a cru vrai sur les personnages, ne l’est peut être pas. A la fin on ne peut tirer une conclusion sur leur vie, que soit leur vie personnelle, ou celle qui est partagée. Mais voilà, l’objectif de Kundera était autre que de présenter ses personnages, il voulait justement montrer à quel point il est délicat de cerner un être, que l’image que nous nous figurons de lui, n’est peut être la vraie, qu’elle était au deçà de son moi, de ce qu’il est vraiment. Ses pensées, ses sensations, ses sentiments, est ce qu’on arrive toujours à les déchiffrer ? Il est possible qu’une part en nous restera toujours un mystère pour l’autre. | |
| | | toma Main aguerrie
Messages : 302 Inscription le : 10/02/2009 Localisation : cantal
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Mer 15 Déc 2010 - 19:40 | |
| J'ai relu "le livre du rire et de l'oubli". Peut-être le plus don quichottesque des romans de Kundera, celui où la parenté est la plus évidente. Les personnages sont comme des chevaliers errants à la recherche d'aventure... et croyant vivre ceci, ils se retrouvent face à cela... Et, comme souvent avec Kundera, on retrouve des évocations d'autres de ses livres. Dans celui-ci, on retrouve un poête qui pourrait être le Jaromil de "la vie est ailleurs", une scène de partouze comme à la fin de "l'identité" (à la différence que celle-ci s'achêve dans des larmes de rire), ou les prémisses de "l'insoutenable légèreté de l'être". Ce qui fait que l'oeuvre de Kundera est comme un univers parallèle dans lequel on a des souvenirs, des réminiscences. C'est très agréable comme sensation... | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Ven 11 Mar 2011 - 19:39 | |
| Milan Kundera entre dans La Pléiade. Lire ici. Début de l'article du Figaro : - Citation :
- L'auteur de L'Insoutenable légèreté de l'être voit ses œuvres complètes publiées dans la prestigieuse collection de Gallimard. Il en est le seul écrivain vivant.
Toute l'oeuvre de Milan Kundera, publiée du vivant de l'auteur, en deux volumes, dans la Pléiade ! Tous les prix et fauteuils pâlissent devant un tel hommage. Dans la mythique collection de classiques dont s'enorgueillit Gallimard, Kundera canonisé côtoiera désormais Proust et Balzac, Rabelais et Molière, Goethe et Conrad. Compagnie éclatante ! Don et contre-don ! Qui, de l'auteur ou de l'éditeur, fait plus d'honneur à l'autre? | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Ven 11 Mar 2011 - 20:01 | |
| Cela dit d'autres auteurs sont entrés dans la Pléiade de leur vivant, je me souviens pour Ionesco en particulier, qui en était très fier. C'est sûr que ce sont des volumes qui risquent d'avoir un bon potentiel de ventes. | |
| | | Contenu sponsorisé
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