| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| Milan Kundera [République tchèque] | |
|
+36Louvaluna colimasson traversay Esperluette petitepom topocl Marko Maline Lamouette bix229 Arabella eXPie Ezechielle odrey moinonplus tom léo Chinaski isabus2 toma kenavo Epi Bellonzo Alfred Teckel Pénélope bertrand-môgendre sousmarin Chatperlipopette Burlybunch lekhan monilet mimi Isidore Ducasse Sophie swallow kali coline 40 participants | |
Auteur | Message |
---|
coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Dim 29 Jan 2012 - 19:05 | |
| UNE RENCONTRE J’aime ces ouvrages qui nous convient à des rencontres…Celui–ci dépasse la promesse de son titre puisqu’il nous amène à de nombreuses rencontres artistiques: d’auteurs, de musiciens, de peintres, de cinéastes… «Une rencontre de mes réflexions et de mes souvenirs; de mes vieux thèmes (existentiels et esthétiques) et de mes vieux amours (Rabelais, Janacek, Fellini, Malaparte...)» promet Milan Kundera. Une méditation…Des réflexions sur l’Art et le roman… Des souvenirs personnels… Et des doutes… qui le menèrent justement à choisir la voie du roman, cet art qui «possède comme seule certitude la sagesse de l'incertitude». «Il faut une grande maturité pour comprendre que l'opinion que nous défendons n'est que notre hypothèse préférée, nécessairement imparfaite, probablement transitoire, que seuls les très bornés peuvent faire passer pour une certitude ou une vérité.»Et puisque «quand un artiste parle d'un autre, il parle toujours (par ricochet, par détour) de lui-même», LA rencontre promise au lecteur, c’est bien avec Milan Kundera qu’elle a lieu ! L’essai est divisé en neuf chapitres. Voyez plutôt : I Francis Bacon Bacon, dont « le geste brutal» froisse le visage de l'autre« dans l'espoir de trouver, en lui et derrière lui, quelque chose qui s'y est caché" II. Romans, sondes existentielles : - Dostoïevski, L'Idiot- Céline, D'un château l'autre- Philippe Roth, Professeur de désir- G. Bergsson, L'Aile du cygne- Marek Bienczyk, Tworki- Juan Goytisolo, Et quand le rideau tombe- Gabriel Garcia Marquez, Cent ans de solitudeIII. Les listes noires ou divertimento en hommage à Anatole France: «D'où viennent les commandements secrets auxquels [les listes noires] obéissent? Des salons (...) grâce à la tradition aristocratique (...) puis grâce à Paris, où sur un espace étroit, toute l'élite intellectuelle du pays s'entasse et fabrique les opinions ; elle ne les propage pas par des études critiques, des discussions opinions ; elle ne les propage pas par des études critiques, des discussions savantes, mais avec des formules épatantes, des jeux de mots, des vacheries brillantes».
«Jeune homme, j'essayais de m'orienter dans le monde en train de descendre vers l'abîme d'une dictature dont la réalité concrète n'était prévue, voulue, imaginée par personne, surtout pas par ceux qui avaient désiré et acclamé son arrivée: le seul livre qui a été capable de me dire quelque chose de lucide sur ce monde inconnu a été “Les dieux ont soif”.»IV. Le rêve de l'héritage intégral - Rabelais et les misomuses - Beethoven - Carlos Fuentes - Iannis Xenakis V. Beau comme une rencontre multiple VI. Ailleurs - L'Exil libérateur selon Vera Linhartova Et si aucun individu n'était " la propriété de sa nation ni même de sa langue" ? - L'Intouchable solitude d'un étranger - L'Intimité et l'amitié - Fidèle à Rabelais et aux surréalistes qui fouillent les rêves - Sur deux grands Printemps et sur les Skvorecky - D'en bas tu humeras les roses VII. Mon premier amour - La Grande course d'un unijambiste - Le plus nostalgique des opéras VIII. Oubli de Schönberg - Ce n'est pas ma fête - Que restera-t-il de toi, Bertolt ? - Oubli de Schöenberg Un jour, Kundera demande à un de ses amis: «Est-ce que tu connais “Un survivant de Varsovie”? - Un survivant? Lequel? Il ne savait pas de quoi je parlais. Pourtant, «Un survivant de Varsovie», oratorio de Schoenberg, est le plus grand monument que la musique ait dédié à l'Holocauste. Toute l'essence existentielle du drame des juifs du XXe siècle y est gardée vivante. Dans toute son affreuse grandeur. Dans toute sa beauté affreuse. On se bat pour qu'on n'oublie pas des assassins. Et Schoenberg, on l'a oublié.»Un survivant de VarsovieIX. La Peau : un archi-roman Malaparte, « un homme douloureux», « un poète». Le livre nourrissant mais très digeste…. Il ne laisse pas sans appétit de nouvelles rencontres…ou retrouvailles artistiques... | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Dim 29 Jan 2012 - 22:36 | |
| Autant de pistes de lectures nouvelles... Et je suis curieux de voir ce qu'il dit sur Schoenberg. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Dim 29 Jan 2012 - 23:17 | |
| - Marko a écrit:
- Autant de pistes de lectures nouvelles... Et je suis curieux de voir ce qu'il dit sur Schoenberg.
Toi, tu connaissais sans doute Un survivant de Varsovie ? Moi non, j'ai découvert grâce au livre de Kundera. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Dim 29 Jan 2012 - 23:18 | |
| - coline a écrit:
- Marko a écrit:
- Autant de pistes de lectures nouvelles... Et je suis curieux de voir ce qu'il dit sur Schoenberg.
Toi tu connaissais sans doute Un survivant de Varsovie ? Oui et j'avais bien trouvé ton extrait Je lirai cet essai de Kundera. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| | | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Sam 26 Mai 2012 - 20:35 | |
| La plaisanterie Que voilà un roman de la désespérance ! Torturé, sombre, douloureux… n’est ce pas Kierkegaard ? Ne cherchez pas le bonheur de vivre, l'amour épanoui ou des personnages bienheureux. Il est douloureux de vivre dans le totalitarisme des pays de l'Est de ce milieu du XXe siècle, car l'emprise de ce contexte politique est partout, jusqu'au plus intime des êtres. La perversion est telle qu'elle donne à l'histoire des hommes une tournure d’infâme plaisanterie. Le destin se joue des hommes et de leur être profond. Avec Nizan, Ludvig Jahn peut dire « J'ai eu vingt ans je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie. ». Pris entre ses convictions communistes et ses révoltes de grand adolescent, il est aussi maladroit avec les femmes qu’avec sa hiérarchie. - Citation :
- Mais qui étais-je réellement ? Force m’est de le redire : J'étais celui qui avait plusieurs visages.
Pendant les réunions, j'étais sérieux, enthousiaste et convaincu ; désinvolte et taquin en compagnie des copains, laborieusement cynique et sophistiqué avec Marketa ; et quand j'étais seul (quand je pensais à Marketa), j'étais humble et troublé comme un collégien. Une plaisanterie qu’il avait crue insignifiante va lui valoir d’être lâché par tous, banni du parti et de l’université, envoyé travailler à la mine (on retrouve là des éléments autobiographiques). - Citation :
- Et j'avais envie de crier ma plainte : pourquoi en tout me faut-il être adulte, comme adulte jugé, exclu, proclamé trotskiste, comme adulte envoyé dans les mines alors qu'en amour je n'ai pas le droit d'être adulte et qu'on m’oblige de boire toute la honte de l'immaturité ?
Quinze ans plus tard, lors d’un retour de 3 jours dans sa ville natale, Ludvig croit qu'il va régler ses comptes avec son passé. Ce n'est qu'une illusion de plus. - Citation :
- Vous êtes obsédé par cette réunion plénière où des mains unanimes se levèrent contre vous, approuvant la ruine de votre vie. Vous n'avez jamais pardonné cela. Et pas seulement à chacun d’eux. Ils étaient là une centaine, soit un nombre susceptible de représenter une sorte de micro-modèle d'humanité. Vous n'avez jamais pardonné au genre humain. Depuis lors, vous lui avez retiré votre confiance et prodigué votre haine. Même si je peux vous comprendre, cela ne change rien au fait qu'une pareille haine vouée aux hommes est terrifiante et pécheresse. Elle est devenue votre malédiction.
Les héros se retrouvent au dernier chapitre, spectateurs d’une cavalcade fantasmagorique, éreintés et piteux, trompés, dépouillés de toutes certitudes, comprenant que le monde tout neuf qu’on leur avait promis n'est pas arrivé, que la vie est passée, qu'ils ont été floués et que sa complexité même n’empêche pas la réalité d’être abjecte. Ayant compris cela, ils peuvent s’offrir le luxe, même dans l’adversité, d’une nostalgie apaisée. - Citation :
- Nous vivions, Lucie et moi, dans un monde dévasté ; et faute d’ avoir su le prendre en pitié, nous nous en étions détournés, aggravant ainsi et son malheur et le nôtre. Lucie, si fort aimée, si mal aimée, c'est cela qui que tu es venue me dire au bout des ans ? Plaider la compassion pour un monde dévasté ?
Mais ils ont bien compris que, leur histoire n’intéresse plus personne : oubli dévastateur où Kundera nous offre au passage, émergeant de cette vague terrible, une ultime et unique note d’optimisme. - Citation :
- Les jeunes générations:
« Oui, dit Zemanek, ils sont autres. Heureusement ils sont autres !(…) Nos succès ne les intéressent pas, nos fautes pas davantage.(…) Je les admire justement parce qu'ils sont différents de nous. Ils aiment leur corps. Nous l'avions négligé. Ils aiment les voyages. Nous nous encroûtions. Ils aiment les aventures. Nous avons perdu notre temps en réunions. Ils aiment le jazz. Nous avons sans succès copié le folklore. Il s'occupe d’eux-mêmes. Nous voulions sauver le monde. Nous avons failli, avec notre messianisme, le détruire. Peut-être qu'avec leur égoïsme, eux le sauveront. »
Il y a une grande richesse dans le roman de Kundera-on aborde de nombreux thèmes (frisant par moment l'éparpillement). Il nous parle des hommes dans l'histoire, c'est un roman de l'initiation et de la maturité Et puis il y a le style de Kundera, qui donne à lire des passages magnifiques ! | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Sam 26 Mai 2012 - 20:37 | |
| La plaisanterie - Citation :
- (J'avoue ressentir, depuis, une aversion pour le tutoiement ; à l'origine, il doit traduire une intimité confiante, mais si les gens qui se tutoient ne sont pas intimes, il prend subitement une signification opposée, il est l'expression de la grossièreté, de sorte que le monde où le tutoiement est d'usage commun n'est pas un monde d'amitié générale, mais un monde d’irrespect général.)
- Citation :
- Je suis pourvu d'un système fonctionnant bien, un coupe-circuit à pudeur, qui me garde de trop me dénuder devant les gens, de leur étaler mes sentiments ; or, lire des vers, pour moi ce n'est pas seulement comme si je parlais de mes sentiments, mais comme si, ce faisant, je me tenais en équilibre sur un pied ; quelque chose de compassé, dans le principe même du rythme et de la rime, m’embarrasserait si je devais m’y abandonner autrement qu’étant seul.
- Citation :
- La planète où nous vivons est la zone frontalière entre le ciel et l'enfer. Nulle action n'est en soit bonne ou mauvaise. Seule, sa place dans l'ordre la fait bien ou mal.
| |
| | | petitepom Envolée postale
Messages : 155 Inscription le : 25/06/2012 Age : 59 Localisation : Corrèze
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Jeu 19 Juil 2012 - 13:15 | |
| L'insoutenable légèreté de l'être Voila un livre simple et complet : l’histoire et l’écriture sont agréables, avec une analyse des différentes situations, très détaillée ; j’ai bien aimé cette lecture. Deux couples sont en scène : Tomas et Téréza comme personnages principaux et Franz et Sabina sont en second plan ; Ami, conjoint, amant, tout s’enchaîne. Nous faisons d’abord connaissance avec Tomas, puis vient Téréza qui s’impose, suite à six hasards.. Tout en analysant leur sentiment, l’auteur nous raconte leurs histoires, leurs rencontres, leurs passés et parfois leurs futurs. Le récit fait des sauts dans le temps au gré des personnages qui nous sont relaté.
Tout cela peut paraître complexe mais il n’en est rien, la fluidité de l’écriture et sa richesse rend tout cela simple à lire. La vie à Prague dans ses années 60/70, occupée par les Russes est succinctement raconté, j’ai bien aimé la partie où on parle des problèmes que rencontre Tomas suite à une lettre qui a osé publier et qui est interprété comme une critique du régime communiste. Ce roman est plus que le récit d’une histoire, c’est une réflexion sur l’humain et sa complexité et c’est cette différence que j’ai aimée.
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Dim 2 Déc 2012 - 18:12 | |
| Le livre du rire et de l’oubli Variations sur la complexité du rire et les méandres de l’oubli, Kundera nous offre une belle panoplie à travers sept récits qui se rejoignent sur les thématiques abordées. J’ai été particulièrement sensible à celui de l’oubli ou l’évaporation de la mémoire, que l’auteur aborde du point de vue historique et politique (principalement la Tchécoslovaquie après 1968) mais également sous l’angle de l’intime et de l’identité. Comme par exemple la vieillesse d’une mère qui pose la question du processus de rétrécissement progressif lorsque le vie entame son long voyage vers le néant. Beaucoup de variations également sur les rapports amoureux triangulaires, un thème que j’imagine bien volontiers récurrent chez cet auteur. Un livre qui se lit avec beaucoup de plaisir mais qui ne va sans doute pas me laisser un souvenir impérissable de par la fugacité et la multiplicité des histoires. Peu importe, la balade était agréable et l'envie d’aller voir plus loin en compagnie de l’auteur est présente tant cette première lecture était stimulante. - Citation :
- Le mot intellectuel, dans le jargon politique d’alors, était une insulte. Il désignait un homme qui ne comprend pas la vie et qui est coupé du peuple. Tous les communistes qui ont été pendus en ce temps-là par d’autres communistes ont été gratifiés de cette injure. Contrairement à ceux qui avaient solidement les pieds sur terre, ils planaient, disait-on, quelque part dans les airs. Il était donc juste, en un sens, que la terre fût par châtiment définitivement refusée à leurs pieds et qu’ils restent suspendus un peu au-dessus du sol.
|
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Dim 2 Déc 2012 - 19:04 | |
| Je n'ai guère lu que la Lenteur qui, comme tu l'écris pour "Le livre du rire et de l’oubli", à moi non plus ne m'a pas laissé un souvenir impérissable... Si j'ai bien compris, il vaut mieux lire La Plaisanterie... | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Dim 2 Déc 2012 - 19:13 | |
| - eXPie a écrit:
- Je n'ai guère lu que la Lenteur qui, comme tu l'écris pour "Le livre du rire et de l’oubli", à moi non plus ne m'a pas laissé un souvenir impérissable...
Si j'ai bien compris, il vaut mieux lire La Plaisanterie... ... Ou L' Insoutenable légèreté de l' etre. J' ai parfois l' impression qu' il se prend pour un maitre à pense, Kundera... Mais il n'est as le seul... | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Dim 2 Déc 2012 - 19:14 | |
| - bix229 a écrit:
- eXPie a écrit:
- Je n'ai guère lu que la Lenteur qui, comme tu l'écris pour "Le livre du rire et de l’oubli", à moi non plus ne m'a pas laissé un souvenir impérissable...
Si j'ai bien compris, il vaut mieux lire La Plaisanterie... ... Ou L' Insoutenable légèreté de l' etre. J' ai parfois l' impression qu' il se prend pour un maitre à pense, Kundera... Mais il n'est as le seul... J'avais vu le film il y a longtemps ; il ne m'en reste rien du tout. C'est peut-être bien pour lire le livre, je ne serai pas dérangé par le fait que je suis censé connaître l'histoire... Quand on est encensé, on a tendance à penser que c'est à juste titre, j'imagine ! | |
| | | Esperluette Sage de la littérature
Messages : 1660 Inscription le : 09/04/2012
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Dim 2 Déc 2012 - 19:20 | |
| - eXPie a écrit:
- bix229 a écrit:
- eXPie a écrit:
- Je n'ai guère lu que la Lenteur qui, comme tu l'écris pour "Le livre du rire et de l’oubli", à moi non plus ne m'a pas laissé un souvenir impérissable...
Si j'ai bien compris, il vaut mieux lire La Plaisanterie... ... Ou L' Insoutenable légèreté de l' etre. J' ai parfois l' impression qu' il se prend pour un maitre à pense, Kundera... Mais il n'est as le seul... J'avais vu le film il y a longtemps ; il ne m'en reste rien du tout. C'est peut-être bien pour lire le livre, je ne serai pas dérangé par le fait que je suis censé connaître l'histoire...
Quand on est encensé, on a tendance à penser que c'est à juste titre, j'imagine ! On ne touche pas à Kundera! Il a quand même écrit quelques essais plus que pertinents sur la littérature... Comment ça je ne suis pas objective? | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Dim 2 Déc 2012 - 19:43 | |
| - Esperluette a écrit:
- On ne touche pas à Kundera!
Il a quand même écrit quelques essais plus que pertinents sur la littérature... Comment ça je ne suis pas objective? Ah oui, j'ai le Rideau dans ma PAL. Tu fais bien de me le rappeler... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] Dim 2 Déc 2012 - 19:57 | |
| - eXPie a écrit:
- Je n'ai guère lu que la Lenteur qui, comme tu l'écris pour "Le livre du rire et de l’oubli", à moi non plus ne m'a pas laissé un souvenir impérissable...
Le fait qu'un livre ne laisse pas un souvenir impérissable en fait-il un mauvais livre ? Je ne le pense pas pour ma part. J'ai souvent ce problème avec les récits courts ou les nouvelles, je peux beaucoup aimer un recueil de nouvelles mais le format fait qu'il ne va plus m'en rester grand chose après quelques mois ou quelques années, même si je les avais trouvées excellentes au moment de ma lecture. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Milan Kundera [République tchèque] | |
| |
| | | | Milan Kundera [République tchèque] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|