Maisons d'édition [INDEX 1ER MESSAGE]

J'ai (presque) découvert aujourdhui une petite maison d'édition L'Art à la Page...
De très beaux objets-livres.
LE SITE.

L'une des amies, Nicole Maymat (que certains Parfumés qui sont venus à Moulins connaissent puisqu'elle a eu la gentillesse de venir déjeûner au POint d'Orgue avec nous) a un livrequi sort le 2 octobre dans cette maison.

Je suis à 300% avec Mordicus !

Je sais plus qui avait "attaqué" le Diable Vauvert sur ce forum.. pfff


et ils éditent aussi Céline Robinet avec des couv' d'Enfer !





et j'aime bien leur papier genre "recyclé"

Découverte à Nantes, j'aimerais bien en savoir plus sur cette maison d'édition québécoise

Coups de tête

En tout cas, leurs couv' de livres donnent bien envie, ainsi que pas mal de 4ème et de bio d'auteurs.

Coups de tête

Citation :

C'est une toute nouvelle maison d'édition fondée et dirigée par l’écrivain et chroniqueur Michel Vézina. Le but de cette maison d'édition est de rejoindre les lecteurs 18-30 ans.

« Depuis que je suis plus présent dans le monde littéraire, raconte Vézina, j'entends tout le temps dire que les jeunes ne lisent plus. Or je n'ai jamais admis les grandes sentences sans me poser de questions. Les jeunes ne lisent plus, soit. Mais pourquoi ? Quand on se met à étudier la production littéraire québécoise, on se rend compte qu'il y a un choix incroyable de livres qui s'adressent aux zéro à 14 ans. Mais après ? On offre quoi, à part de la bédé ou les mêmes livres cultes que nous avons tous lus ? Pratiquement rien. On les rattrape quand ils ont 30, 35 ans. » (Cyberpresse)

Coups de tête ça ressemble à quoi ?

* Coups de tête, ça ne ressemble à rien qui existe déjà ;
* Coups de tête, c’est des romans fulgurants comme une décision qu’on prend dans l’urgence ;
* Coups de tête, ça cogne et ça surprend, et ça fait réfléchir, aussi… ;
* Coups de tête, c’est une littérature rock sur la ligne de tir, c’est une littérature de collision, c’est des romans avec le volume dans le tapis, avec le piton collé.
* Coups de tête, c’est québécois, mais ça pourrait aussi être français, américain, ukrainien, manitobain, ontarien, canadien et même new-yorkais pas très propre ;
* Coups de tête, c’est du roman qui arrache la tête et qui secoue les puces ;
* Coups de tête, c’est en lien avec notre époque… c’est décalé, violent, doux et immensément préoccupé ;
* Coups de tête, c'est du roman de gare. Sauf que comme il n'y a plus beaucoup de gares, on pourra dire que c'est du roman d'autobus, du roman de métro ou encore du roman de derrière de lift morose d'Allo-Stop. C'est du roman de balade à pied, le long de golfes pas très clairs ;
* Coups de tête, c'est du polar, c'est du roman d'aventure, c'est de la science-fiction, du récit gothique, du road-book, du roman de Plateau, du roman country, de l'auto-fiction, du roman érotique, du roman d'amour, de tout, pourvu que ce soit court, mordant, explosif, et que la narration soit appuyée sur l'action ;
* Coups de tête, ça rentre dans une poche de jeans, ça ne coûte pas cher et ça fait dans les 100 pages ;
* Coups de tête, c'est une maison d'édition dont on ne veut pas rater un seul livre ;
* Coups de tête, c’est de la littérature pour faire taire ceux qui disent que lire, c’est platte.

Source : Carnet de Carole - juin 2007

Merci aux libraires et à tous les lecteurs qui ont aimé
et défendu nos livres. L'aventure continue.

un petit clin d'oeil pour Aériale qui aime cette maison d'édition

kenavo a écrit:

Merci aux libraires et à tous les lecteurs qui ont aimé
et défendu nos livres. L'aventure continue.

un petit clin d'oeil pour Aériale qui aime cette maison d'édition

Merci Kena
C'est vrai que j'aime beaucoup le design et ce qu'il y a dedans aussi.
Et puis cette petite maison m'a fait connaître Garnier par exemple ou encore Lee Seung-U !

Parmi ceux présentés le Marcus Malte me tente pas mal (Garden of love)

aériale a écrit:

Parmi ceux présentés le Marcus Malte me tente pas mal (Garden of love)

oui.. j'en ai beaucoup entendu...

Finitude

Il y a quelques semaines j'ai vu qu'un de mes auteurs fétiches venait d'être publié - je n'ai pas encore eu le temps de préparer son fil - et la maison d'édition m'était totalement inconnu..
Hier, je me suis acheté moi-même un livre de cette collection, d'un auteur français - et je dois dire - une jolie maison d'édition qui fait plaisir

Citation :

Les éditions Finitude n’ont pas d’acte de naissance, elles n’ont jamais été fondées, elles ont simplement germé sur le terreau d’une librairie ancienne qu’elles ont peu à peu étouffée (mais pas tout à fait). C’était au début 2002.

Il n’y a pas non plus, chez Finitude, de “ ligne éditoriale ” à proprement parler. Tout se fait au coup de cœur et le choix des textes dépend uniquement et simplement des goûts du couple qui est aux commandes (enfin, pas tout à fait). Littérature française, littérature étrangère, littérature du XIXe siècle, littérature du XXe siècle, littérature contemporaine, littérature et encore littérature, c’est la seule constante.

Avec six ou sept titres par an, le catalogue grandit doucement, tout doucement, et on finit par s’apercevoir que tous ces auteurs, tous ces titres choisis selon des critères subjectifs, ont comme un petit air de famille... Peut-être (mais pas tout à fait).

Finalement, Finitude est une maison qui n’est pas née et qui ne sait pas où elle va (enfin, pas tout à fait).
Source: ICI

ils devraient plaire à Nezumi, leur logo est une

Oliver Gallmeister, fondateur d'une maison d'édition
"Les livres, on les vend un par un"

LE MONDE DES LIVRES | 26.03.09
Alain Beuve-Méry

Les mêmes amis qui lui ont reproché de "surfer sur la mode écolo", en créant une maison consacrée au nature writing ("littérature de la nature"), l'ont gentiment chambré lors du lancement d'"Americana" : sortie en janvier, cette collection regroupe des textes sur l'Amérique à contre-jour, comme Das Kapital, de Viken Berberian. Cette fois-ci, il collait à la mode des romans liés aux soubresauts de la finance internationale. Mais, en édition, pour arriver à point, mieux vaut avoir anticipé de dix-huit mois.

"Il faut accepter que les choses aillent lentement", constate Oliver Gallmeister, 39 ans, fondateur de la maison portant son nom et qui a publié ses premiers livres en janvier 2006 : Vingt-cinq ans de solitude, de John Haines, le récit d'un trappeur en Alaska, et Le Gang de la clef à molette, d'Edward Abbey, un polar écologiste.

Ancien contrôleur de gestion chez Hachette Distribution, Oliver Gallmeister voulait créer une maison qui traite "de la littérature de l'Ouest (des Etats-Unis) et des grands espaces." Amoureux de la nature, pêcheur à la mouche, il lisait avec passion les écrivains publiés par Christian Bourgois, Actes Sud et la collection "Terre d'Amérique", chez Albin Michel. Son ambition était de "faire ce que Michel Le Bris a réussi avec les écrivains voyageurs, il y a vingt ans".

Pendant dix-huit mois, il ne s'est pas payé. Avec sa famille, il s'est installé à Vannes, mais dispose d'un pied-à-terre à Paris. "Devenir éditeur, c'est possible, le rester est moins évident", souligne-t-il. De fait, l'immobilisation en capital est dix fois moins élevé pour créer une maison d'édition (de l'ordre de 30 000 €), que pour une librairie.

Dans son métier, il n'y a pas de journée type. Mais "quand vous vous lancez, l'aspect commercial compte autant que l'aspect éditorial", observe-t-il. Certains jours, il passe huit heures d'affilée à relire un manuscrit, mettant un soin jaloux à la qualité de la traduction. Cette semaine était plus consacrée à la promotion : mardi 24 mars, il était à Laval, dans une médiathèque pour présenter ses livres et jeudi 26, à la librairie Actes Sud d'Arles, pour un débat.

Trois ans après sa création, il compte vingt-trois titres à son catalogue et son programme de parutions est bouclé pour les deux années à venir. Pour l'instant, son meilleur score de vente concerne un roman policier Casco Bay, de William G. Tapply, dont il a écoulé près de 10 00 exemplaires. "Les livres, on les vend un par un. Un vrai libraire ne prend pas vingt exemplaires d'un coup. S'il vend cinq titres, il n'en commandera à nouveau que trois."

Avant de se jeter à l'eau, il avait bien préparé son projet. Il a confié à la graphiste Valérie Renaud le soin de dessiner son emblème, une patte d'ours, entouré d'un ovale blanc. Il a bénéficié d'un accueil bienveillant de la part d'éditeurs comme Anne-Marie Métailié, ou encore Laurent Beccaria (Les Arènes) qui l'a parrainé auprès de la CDE et de la Sodis, les diffuseur et distributeur de Gallimard. "On ne choisit pas son distributeur, c'est lui qui vous coopte", souligne-t-il.

L'accueil des représentants et des libraires a aussi été déterminant. Le Square à Grenoble, Camponovo à Besançon, La Griffe noire à Saint-Maur, 1 000 Pages à Vincennes, Le Divan à Paris, font partie, entre autres, des points de vente qui lui ont permis de décoller. La presse a elle aussi aidé.

Il dispose, enfin, d'un site Internet remis à jour chaque mois, mais il estime qu'"il est trop petit pour qu'Internet joue un rôle essentiel pour son développement".
source: ici


site

Lors des recherches pour le fil Morandi j'ai vu que le livre de Philippe Jaccottet était publié chez une maison d'édition que je ne connaissais pas trop bien..

Un site internet qui vous accueille de telle sorte.. c'est quand même impressionnant



site

Donc, le SEUIL est parfumé au Chanel?
Decidément, le parfum est partout. Les Parfumés font aussi leurs " billets" mais ils ne viennent nous repêcher que de nos solitudes.
http://didier-jacob.blogs.nouvelobs.com/

Reportage très intéressant dans Le Magazine Littéraire sur la maison d'édition La Différence

Selon mes critères, l'éditeur est indépendant - ou alors il n'est pas éditeur
Joachim Vital

j'aime bien leur collection Minos, qui m'a fait connaitre récemment Anna Luisa Pignatelli : ici


site

lekhan a écrit:

José Corti.

Par contre j'aimerais revenir sur José Corti. Editeur militant depuis le mouvement surréaliste, la maison propose une vingtaine d'ouvrage par an, grand maximum, étalée entre réédition, retraduction et nouveauté.
Notons qu'ils sont l'éditeur d'auteur comme Julien Gracq dernier monument vivant du surréalisme Français, ou bien encore de romantique allemand comme Achim Von Arnim du théâtre de Yeats, ou de la poésie de Pessoa.
Editeur complet, pensant le livre comme une œuvre à s'approprier en témoigne ses livres à massicoter, Corti est la Mecque dans bon nombre de domaines, notamment pour la poésie de Breton, ou le romantisme Allemand.
On y trouve des jeunes auteurs, des auteurs actuels et des rééditions, si bien qu'Hans Henny Jahnn côtoie Popescu et que Georges Picard côtoie Lautréamont en œuvre complète.

C'est un des éditeurs sur qui je me repose les yeux fermés en ce qui concerne le choix de publication et la qualité des textes.

http://www.jose-corti.fr/sommaires/editionsCorti.html

Parce que j'ai pu... voir/constater/vivre la rencontre de l'autre soir organisé par la librairie (Le Livre) et que je ne peux que témoigner de mon respect et de ma gratitude... et que c'est limité pour dire que savoir, professionnalisme, humanité, engagement... je vous propose quand même le lien suivant :

En novembre 2004, la librairie Floury (Toulouse, France), invitait Fabienne Raphoz-Fillaudeau et Bertrand Fillaudeau, éditeurs et responsables de la maison d’édition José Corti, à venir parler de leur travail.

clic à écouter sur lekti-ecriture.com

La maison d'éditions Gallmeister va lancer fin avril sa collection de livres au format semi-poche: totem

Notamment en commençant avec -entre autre- Tom Robbins:





son fil est ici