Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Florent Emilio Siri

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Marie
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MessageSujet: Florent Emilio Siri   Florent Emilio Siri EmptyMar 15 Avr 2008 - 20:08

Florent Emilio Siri 00511

L'ennemi intime
de Florent Emilio Siri
avec Benoît Magimel et Albert Dupontel.

Comme chacun sait, la guerre d'Algérie est un sujet délicat et peu adapté au cinéma. A part le R.A.S de Boisset qui fait référence, peu de films ont osé aborder cette guerre qu'on refusait d'appeller comme telle.
L'ennemi intime de Siri comble cette lacune avec un film âpre, spectaculaire et dérangeant, à la manière dont certains réalisateurs américains ont traité la guerre du Vietnam.
Le film montre bien, entre deux embuscades sanglantes et quelques massacres de villageois innocents, les doutes de certains soldats français sur la cause "juste" qu'il sont censés défendre et la constation que, comme dans toutes guerres, justifiées ou non, rien n'est ni tout blanc ni tout noir.
Ajoutons que Benoît Magimel et Albert Dupontel y sont excellents, l'un dans le rôle d'un jeune lieutenant idéaliste fraîchement débarqué sur le terrain qui verra ses belles convictions profondément bouleversées par la réalité, l'autre en sergent déjà bien aguerri mais qui n'en sera pas moins traumatisé.
Bon, voilà pour le commentaire, du genre de ceux que vous trouverez dans toutes les revues de cinoche (à tel point que je me demande si je n'aurais pas pu m'en dispenser mais il faut bien annoncer le sujet)

Maintenant venons-en à mon sentiment personnel : les films de guerre contemporains commencent vraiment à m'ennuyer et celui-ci m'a permis d'en prendre pleinement conscience.
Le problème, c'est que L'ennemi intime ressemble à la plupart des films de guerre "réalistes" que j'ai pu voir ces dernières années. Mêmes ingrédients, mêmes situations, mêmes atrocités (qui à force, c'est triste à dire, ne vous émeuvent même plus ou à peine), même personnages typés.
A savoir, dans le détail :

- le soldat idéaliste et encore plein d'humanité dont le baptème du feu transformera à tout jamais et, par opposition, le vieux briscard (Dupontel) qui considère les choses de manière plus pragmatique.
- les soldats crapahutant en silence dans un environnement hostile avant qu'une balle ennemie ne vienne fauché un des leurs et la panique qui s'ensuit.
- les considérations "philosophiques" entre deux canardages du genre "qu'est-ce qu'on fout ici ?" et "putain de guerre !"
- les scènes de torture de rigueur pour faire parler le paysan/le berger sois-disant en cheville avec l'ennemi.
- les erreurs et la culpabilité qui va avec.
- LA scène dont le spectateur se souviendra (dans ce cas-ci, des soldats bombardés au napalm dont les corps carbonisés ressembent à ceux des habitants de Pompéï)
- les soldats qui occupent leur temps de repos à déconner, picoler et écrire à leur petite amie.
- le sergent aguerri qui pête les plombs parce que, vraiment, trop c'est trop.
etc... etc...

Bref, il n'y a pas une seule scène dans ce film qui n'ait été déjà vue ailleurs - en particulier dans le cinéma US - et parfois en mieux. Faut-il malgré tout faire mine de l'ignorer sous prétexte qu'il s'agit d'un film français ? J'utilise mon joker, d'autant que je suis belge.

Et qu'on n'aie l'élégance de ne pas me dire, à l'instar d'Alain Delon envers Philippe Geluck : "oh, toi le belge, ta gueule !" Wink
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Marie
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MessageSujet: Re: Florent Emilio Siri   Florent Emilio Siri EmptyMar 15 Avr 2008 - 21:03

Citation :
Bref, il n'y a pas une seule scène dans ce film qui n'ait été déjà vue ailleurs - en particulier dans le cinéma US - et parfois en mieux. Faut-il malgré tout faire mine de l'ignorer sous prétexte qu'il s'agit d'un film français ?
Pour la valeur du film, bien sûr.
Sauf que... Sauf que la guerre d'Algérie est encore un sujet tabou en France,et que je trouve bien que l'on ouvre un peu les yeux. Justement à cause des américains qui réagissent beaucoup plus vite ( cela ne change en rien le problème, mais bon...) .
Par exemple,je ne crois pas que l'on savait que le napalm avait été utilisé en Algérie.
D'autre part, il ne faut pas oublier l'importance de la population d'origine algérienne en France ( c'est très différent de la vision que peut avoir le public américain sur des films qui parlent de laguerre du Vietnam, ou même de l'Irak, maintenant). Les ressentiments sont persistants, et, à mon avis, tant que l'Histoire n'aura pas été mise à plat- de part et d'autre-ils persisteront.
Bien sûr que ce n'est pas un film qui va le faire. Mais il peut y contribuer .
Il n'y a pas une scène qui n'ait été vue ailleurs? Oui... parce que les guerres sont partout les mêmes. Mais il est bon que les Français et les Algériens sachent ce qu'ils ont fait , pourquoi est ce que cela devrait rester caché?
Forcément, ce film m'a touchée en tant que française,parce que c'est l'histoire de mon pays, et je trouve qu'il devrait être largement diffusé.
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traversay
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MessageSujet: Re: Florent Emilio Siri   Florent Emilio Siri EmptyVen 16 Mar 2012 - 23:09

Florent Emilio Siri 20018701

Cloclo de Florent-Emilio Siri
Citation :
Le destin tragique d’une icône de la chanson française décédée à l’âge de 39 ans, qui plus de trente ans après sa disparition continue de fasciner. Star adulée et business man, bête de scène et pro du marketing avant l’heure, machine à tubes et patron de presse, mais aussi père de famille et homme à femmes…

Il avait plus d'appétit qu'un barracuda et ne passait pas ses lundis au soleil vu qu'il n'arrêtait jamais : de travailler, d'aimer, d'innover. Avec Cloclo, pour une fois, le terme de biopic n'est pas galvaudé : c'est la vie entière de Claude François qui est évoquée, de l'intérieur du ventre de sa mère jusqu'à sa mort. Racontée de manière chronologique, sans flashbacks superflus, frontalement, au plus près de la bête de scène, du mal aimant mal aimé, de l'homme d'affaires et du capteur d'idées en suspension dans l'air. Après une introduction lumineuse en Egypte, capitale pour comprendre la relation père/fils qui explique tout ou presque du comportement du chanteur toute sa vie durant, le film lâche les chevaux et n'accordera pas une minute de répit, à l'image de l'existence de Cloclo, l'homme pressé. Pas de coup de mou pratiquement pendant près de 2 heures 30, il fallait le faire, avec un juste équilibre entre les scènes intimes et publiques. Siri, réalisateur de films d'action, sait comment être efficace, sans fioritures, à fond la caisse. Les chansons de l'idole sont soit interprétées dans leur chronologie, épousant ses changements de style, soit pour illustrer, comme en voix off, les aspects dominants de sa personnalité. C'est souvent brillant, à la limite de l'exercice de style, mais le cinéaste ne récite jamais une leçon d'histoire/hagiographie, ne laissant pas dans l'ombre les énormes défauts de son iconique sujet : maniaquerie obsessionnelle, tyrannie envers ses proches, caractère d'atrabilaire, goût immodéré pour les (très) jeunes filles. Plutôt que d'imiter bêtement, Jérémie Renier agit par mimétisme, créant son propre Claude François. Franchement impressionnant. En revanche, Benoît Magimel, méconnaissable, compose un Paul Lederman un brin grotesque. Ceci mis à part, Cloclo est un film qui a du souffle, qui rend compte d'une époque dingue autant que de la personnalité angoissée et quasi bipolaire d'un type assez exceptionnel dans son genre, que l'on aime ou pas ses chansons. C'est un détail qui n'a aucune espèce d'importance.

Florent Emilio Siri 19997910
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MessageSujet: Re: Florent Emilio Siri   Florent Emilio Siri EmptyVen 23 Mar 2012 - 19:28

traversay a écrit:
Florent Emilio Siri 20018701

Cloclo de Florent-Emilio Siri
Citation :
Le destin tragique d’une icône de la chanson française décédée à l’âge de 39 ans, qui plus de trente ans après sa disparition continue de fasciner. Star adulée et business man, bête de scène et pro du marketing avant l’heure, machine à tubes et patron de presse, mais aussi père de famille et homme à femmes…

Florent Emilio Siri 19997910

Clo Clo

On est allé à plusieurs copines, parce que Clo Clo quand même c'est un peu de notre enfance, de notre jeunesse aussi, et même si on l'a délaissé pour plus rock dans les années 70, et si on le trouvait folklo avec ses tenues paillettées et sa voix de midinet, on a encore dansé sur Alexandrie- Alexandra il n'y a pas si long. Clo Clo c'est une page de notre vie, il fait partie du partrimoine, il nous charmés, agacés, amené un peu de peps dans nos sombres soirées du dimanche soir lorsqu'on avait 16 ans et que l'ORTF réunissait tous les foyers. Alors pour toute cette nostalgie là, revivre les années Clo Clo ça fait du bien. Ceux qui ne l'ont pas connu ou n'ont pas vécu cette période d'insouciance ne vont pas adhérer, sans doute. Moi j'ai forcément aimé, on y découvre la face sombre du chanteur, ses rapports conflictuels avec son père, le carcatère psycho rigide qui le déterminera plus tard, et toujours ce besoin de d'être aimé, de contrôler, de tenir les rênes d'un univers capable d'asseoir sa soif de réussite. Un Claude François à la fois attachant et bourré de défauts, généreux et obsessionnel que Jérémie Renier fait revivre à la perfection, à tel point que l'on a du mal à distinguer les images réelles du passé, de celles filmées par Siri. Un chouette moment pour un petit plongeon dans les années disco!

Florent Emilio Siri Cloclo10

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MessageSujet: Re: Florent Emilio Siri   Florent Emilio Siri EmptyVen 23 Mar 2012 - 19:38

Citation :
Ceux qui ne l'ont pas connu ou n'ont pas vécu cette période d'insouciance ne vont pas adhérer, sans doute.

Hé hé, détrompe-toi ma chère Aeriale ! Razz
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MessageSujet: Re: Florent Emilio Siri   Florent Emilio Siri EmptySam 31 Mar 2012 - 21:47

Cloclo (2012) de Florent Emilio Siri

Florent Emilio Siri 93e9ba10
Cloclo, chanteur à minettes ? Les minettes auraient été terriblement déçues si elles avaient connu leur « beau Claude » dans toute sa réalité. Peut-être auraient-elle cessé de faire le planton devant chez lui toute la journée, sous la pluie, dans le froid, sous le soleil, matin et soir –toute la journée !- si elles avaient deviné que son perfectionnisme et son air de prince charmant dissimulait une dette aussi bien financière que psychologique que le chanteur essayera, sa vie durant, de rembourser à son père. Le processus de la sublimation trouve dans ce film une illustration puissante. La musique, même si elle est avant tout une passion et un talent, constitue aussi la voie ultime permettant à Claude d’obtenir la reconnaissance de son père puis du reste de sa famille, et de s’attirer le succès auprès de femmes qui ne devront jamais lui faire de l’ombre.

Florent Emilio Siri -1769510
Dans ce film, fi de Cloclo, le blondinet à paillettes qui se trémousse sur des airs dindons. Le plus impressionnant, c’est de se rendre spectateur de la métamorphose du jeune homme naïf au grand businessman aux comportements presque schizophrènes. On comprend toutefois que derrière ses deux visages contradictoires (l’un souriant, l’autre grimaçant) se trouve le même tempérament avide. Dans un cas, ce tempérament accomplit tous les succès de Claude, dans l’autre, il le pousse à développer les combines les plus machiavéliques pour conserver son rôle de chanteur dominant. Est-ce que le film représente Claude François de manière réaliste ? Ses traits semblent parfois si excessifs qu’on pourrait en douter, mais à carrière exceptionnelle, caractère exceptionnel… Et ce n’est pas ce qui importe le plus. Cloclo constitue tout d’abord un prétexte pour aborder le destin d’un homme qui, dans le pire des cas, lui ressemble quand même de manière brillante. On ne le lâche pas une seconde et sa transformation en homme d’affaires avide reste crédible jusqu’à la fin. Le potentiel sympathie du petit blondinet innocent des débuts, un peu naïf et doucereux, diminue peu à peu, remplacé par un potentiel anxiogène qui se déverse d’un coup sur le spectateur. Les attentes qui pèsent sur Cloclo renforcent son perfectionnisme et son côté obsessionnel. Nerveux, agressif, il en viendrait presque à nous terrasser, comme il inquiète d’ailleurs souvent sa mère, sa sœur, ses amantes… On comprend que cette violence est la conséquence d’un surmenage : Cloclo, qui veut se donner entièrement à qui veut bien l’entendre, s’épuise sur scène et en coulisses à vouloir exceller. A son paroxysme, le film se suit comme l’on piquerait un sprint. L’épuisement se transmet jusqu’au spectateur qui n’en glande pas une.

Florent Emilio Siri Cloclo10

A côté de cette introspection, le film offre un point de vue original sur une époque puisqu’il n’hésite pas à évoquer la nationalisation du canal de Suez lors de l’enfance de Claude, la montée du disco, la découverte du funk, et l’apogée d’une société commerciale qui absorbe et rejette les starlettes de la chanson le temps d’un single. Pour ne pas finir rebut délaissé du système, pauvre machin oublié en moins de six mois, Cloclo se perd. Mais c’est un sacrifice qu’il a désiré. Les chansons qui ont fait son succès s’intègrent au cours du film et font écho à une nouvelle stratégie commerciale ou à un évènement marquant de sa vie. En tout cas, aucune ne se raccroche à l’intrigue sans justification. Toutes les chansons ont leur raison d’être et contribuent à former un tout cohérent, à la limite de la comédie musicale.

Fans de Cloclo : vous trouverez ici de quoi nourrir votre enthousiasme. Pas fans de Cloclo : vous aurez droit à une tragédie grandiose. A la limite, les seuls qui ne supporteront pas le film sont ceux qui ne tolèrent vraiment pas ses chansons. Ou ceux qui n’auront pas envie de se taper une insomnie à force de se repasser les mélodies en boucle dans la tête…
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MessageSujet: Cloclo [Florent-Emilio Siri]   Florent Emilio Siri EmptyLun 2 Avr 2012 - 12:11

Cloclo (2h18)

ou comment déboulonner une idole ? ou comment avoir une indigestion de paillettes ? oui et non... Ce film est un exploit technique, parvenir à tenir 2h18 avec un sujet qui finalement n'est pas vraiment passionnant a obligé les deux scénaristes (Rappeneau fils et Siri) à être terriblement inventifs dans leur manière de filmer (mais pas de raconter, puisque le film est parfaitement chronologique et sans réelle surprise). Les images sont très belles, les costumes impeccables (les coiffures sont à elles seules un miracle de rendu réaliste), les décors méticuleusement reconstitués, tout y est, c'est millimétré, du sur mesure et il n'en fallait pas moins pour raconter Claude François. En revanche j'ai été surprise de voir à quel point le réalisateur insistait sur les aspects désastreux du caractère de l'idole des filles, tout y passe longuement (la jalousie maladive, le harcèlement, la violence, les mensonges, les repiquages de musiques américaines...), il n'est pas très touchant Cloclo et il ne donne pas très envie de coucher dans le hall de son immeuble... du coup nous ne sommes pas en train de voir un film apologétique, c'est presque le contraire, une longue descente en compagnie d'un homme ivre de ses succès, inlassable et malheureux.

j'y allais pour accompagner mon amie, j'avoue avoir trouvé que le film aurait pu être raccourci parce qu'à la fin (vers le milieu, même) tout cela est un peu indigeste... mais l'exploit est intéressant (le Gainsbourg de Sfar était tout de même plus inventif et bien moins académique et convient mieux à mes attentes...).
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