Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Don DeLillo

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Heyoka
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MessageSujet: Re: Don DeLillo   delillo - Don DeLillo - Page 6 EmptyMar 3 Déc 2013 - 20:24

à titre d'exemple, à quel auteur tu le comparerais ?
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MessageSujet: Re: Don DeLillo   delillo - Don DeLillo - Page 6 EmptyMar 3 Déc 2013 - 20:30

Honnêtement je ne vois pas. Il est souvent comparé à Pynchon pour sa discrétion et parce qu'il fait partie du post-modernisme mais les styles ne se ressemblent pas vraiment. Hormis conseiller de lire le plus court de ce que j'ai lu de lui (Cosmopolis) je ne vois pas comment expliquer davantage jypeurien 
C'est un style très épuré mais en même temps avec un rythme très saccadé voire haché par moment. Pia a raison en disant que c'est sans émotion c'est un parti pris répandu dans ses livres.
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pia
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MessageSujet: Re: Don DeLillo   delillo - Don DeLillo - Page 6 EmptyMar 3 Déc 2013 - 20:31

Pas à Easton Ellis. Bizarrement à Javier Marias….Et pourtant l’écriture est différente. Mais l’ennui tout autant.....
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MessageSujet: Re: Don DeLillo   delillo - Don DeLillo - Page 6 EmptyMar 3 Déc 2013 - 20:36

Jimmy a écrit:
Honnêtement je ne vois pas. Il est souvent comparé à Pynchon pour sa discrétion et parce qu'il fait partie du post-modernisme mais les styles ne se ressemblent pas vraiment. Hormis conseiller de lire le plus court de ce que j'ai lu de lui (Cosmopolis) je ne vois pas comment expliquer davantage jypeurien 
C'est un style très épuré mais en même temps avec un rythme très saccadé voire haché par moment. Pia a raison en disant que c'est sans émotion c'est un parti pris répandu dans ses livres.
Oui c'est un parti pris surement. Je n'arrive pas à passer à travers…jypeurien
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shanidar
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MessageSujet: Re: Don DeLillo   delillo - Don DeLillo - Page 6 EmptyMar 3 Déc 2013 - 20:36

Bon je ne suis pas fan de Javier Marias mais j'adore Pynchon... et depuis un moment DeLillo me fait de l'oeil. Je note Cosmopolis, donc.
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MessageSujet: Re: Don DeLillo   delillo - Don DeLillo - Page 6 EmptyMar 3 Déc 2013 - 20:40

Oups attention avant de te lancer Shanidar j'ai dit qu'ils ne se ressemblaient pas hormis leur discrétion et leur appartenance au même courant littéraire.
Ceci dit j'adore DeLillo.
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shanidar
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MessageSujet: Re: Don DeLillo   delillo - Don DeLillo - Page 6 EmptyMar 3 Déc 2013 - 20:45

Jimmy a écrit:
Oups attention avant de te lancer Shanidar j'ai dit qu'ils ne se ressemblaient pas hormis leur discrétion et leur appartenance au même courant littéraire.
Ceci dit j'adore DeLillo.
oui oui j'ai bien compris. J'imagine qu'ils sont très différents mais j'ai envie de tenter l'expérience (je crois qu'il s'agit vraiment de ça) avec DeLillo... mais peut-être as-tu d'autres titres à conseiller ?
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MessageSujet: Re: Don DeLillo   delillo - Don DeLillo - Page 6 EmptyMar 3 Déc 2013 - 20:50

Non non Cosmopolis est à mon avis représentatif. Ou Outremonde si l'épaisseur ne t'effraie pas (ce que je pense puisque tu aimes Pynchon). Il est moins épais qu'un Pynchon mais assez exigeant.
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shanidar
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MessageSujet: Re: Don DeLillo   delillo - Don DeLillo - Page 6 EmptyMar 3 Déc 2013 - 20:53

Jimmy a écrit:
Non non Cosmopolis est à mon avis représentatif. Ou Outremonde si l'épaisseur ne t'effraie pas (ce que je pense puisque tu aimes Pynchon). Il est moins épais qu'un Pynchon mais assez exigeant.
ok, je vais commencer par Cosmopolis et plus si affinités (ou pas d'ailleurs, parce que j'aime bien persévérer). bonjour 
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colimasson
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MessageSujet: Re: Don DeLillo   delillo - Don DeLillo - Page 6 EmptyVen 17 Jan 2014 - 15:44

Bruit de fond (1986)


delillo - Don DeLillo - Page 6 Delill10

Les mariages, les naissances, les séparations, les familles recomposées, le travail, le footing, les études, les courses, les repas, les conversations, les disputes et le nuage toxique de nyodène D -tels sont les événements qui sous-tendent ce Bruit de fond :


« Nous avons affaire à du nyodène D. Une toute nouvelle génération de déchets toxiques qui correspondent à l’avancée technologique. Un millionième de millionième peut transformer un rat en bonne santé en un rat sénile. »


Jack vit avec sa dernière épouse en date, Babette, et quelques-uns de leurs enfants issus de précédents mariages. Après avoir suivi des parcours conjugaux compliqués, ils semblent enfin avoir trouvé une accalmie en menant leur vie l'un avec l'autre. L'oeil à l'affût, on chercherait désespérément une faille à cette harmonie familiale qui ne prétend même pas être parfaite -mais il n'y en a pas. Chaque personnage montre une personnalité caractérisée jusqu'à l'outrance dans les voies les plus originales qu'il soit. Jack enseigne des cours d'Hitler au College on the Hills et pour assurer sa crédibilité, il arbore lunettes noires, moustache et accent allemand face à ses élèves. Babette incarne la santé triomphante : équilibrée et bonne vivante, elle consent même à vouloir suivre un régime pour ne pas écraser les autres de son énergie incroyable. Elle essaie d'avoir l'air névrosée, pour correspondre aux normes d'une époque et d'une société, mais ne réussit qu'à mieux affirmer la vigueur de son corps et l'équilibre de son esprit.Les enfants sont indénombrables : entre ceux qui partent, ceux qui reviennent et ceux qui restent dans le foyer à l'année, il est parfois difficile de s'y retrouver mais leurs personnalités déjà bien affirmées, entre le surdoué sceptique, la traqueuse pharmaceutique et le bébé aux prétentions d'immortalité, achèvent le portrait d'une famille devenue nouvel individu à part entière.


« La famille est le berceau des informations erronées du monde. Il doit y avoir quelque chose dans la vie familiale qui engendre les erreurs sur les faits. »


Le processus perturbateur ne pouvait provenir que de l'extérieur. Un jour, un nuage de nyodène D. se répand au-dessus de la ville suite à un accident ferroviaire. Les autorités et les experts s'inquiètent du comportement et des effets imprévisibles de cette nouvelle substance toxique. Dans le secret des laboratoires, les scientifiques semblent prendre autant de plaisir à jouer avec la vie que Jack s'amuse à enseigner l'Hitlerisme. Sont-ce les mêmes scientifiques qui ont élaboré les médicaments que Babette s'entête à prendre malgré les amnésies qu'ils semblent provoquer ? Quoiqu'il en soit, Jack, Babette et les leurs vont devoir prendre la poudre d'escampette. Mais alors qu'il s'arrête à une station service, Jack inspire une grande bouffée de nyodène D. Ou peut-être pas...


« La culpabilité de l’homme, au cours de l’histoire et dans les remous même de son propre sang, a gagné de la complexité grâce à la technologie. La mort sournoise suinte dans le quotidien. »


On retrouve là une idée qui parcourt toutes les conceptions mythologiques faites par l'humanité : la némésis est proportionnelle à l'hybris. Au cours des derniers siècles de démesure technologique et industrielle, quelles menaces pèsent sur nos existences ? Comment être sûr que la chimie va vous tuer plus rapidement que prévu ? Partagé entre terreur et dignité, Jack brûle d'envie de confier son angoisse aux siens, mais il tient aussi à leur épargner cette inquiétude peut-être inutile et à confiner la mort au sein de sa seule conscience. Savait-il qu'entre temps, Babette se battait elle aussi face à une ambivalence de même nature ? Et pourquoi les enfants du couple ont-ils des comportements aussi étranges ? Le nyodène D. semble avoir agi comme un puissant révélateur de la mort qui rôde entre chaque individu. Le nyodène D. a révélé ce bruit de fond qui nous construit et nous particularise à notre insu.


« - Comment te sentirais-tu si tu étais un minable ?
Content d’être en vie. »



Avec le même détachement et le même humour, Don Delillo avance dans sa conception d'un sentiment tragique. Il redonne de la grandeur au moindre détail, au moindre savoir, au moindre geste. Qu'il s'agisse d'observer le caractère liturgique de la messe télévisée ou les promesses d'immortalité que prodiguent les centres commerciaux, Don Delillo parvient à dévoiler cette mort qui attend les hommes au prochain tournant. Et puis alors ? Il faut bien oublier et se passionner en attendant, et si la mort doit malgré tout surgir, elle le fera de manière insolite, à la manière d'une ritournelle de comptine, bouffonne et presque inoffensive.


« Babette parle aux chiens et aux chats. Je vois des petites taches colorées dans le coin de mon œil droit. Babette, le visage rouge d’excitation, projette, toujours sans résultat, d’aller faire du ski. En montant la colline pour me rendre à l’université, je remarque la peinture blanche des grosses pierres qui bordent les sentiers des nouvelles demeures.
Qui mourra le premier ? »



Ce bruit de fond agit aussi puissamment que le nyodène D. Sa verve intarissable, son humour féroce et son attachement désespéré aux détails n'ont d'égale que l'absolue omniprésence de la mort qui gouverne ses sujets.


delillo - Don DeLillo - Page 6 Ilkka_10


« Il pense qu’il est heureux, mais c’est simplement une cellule nerveuse dans son cerveau qui est trop excitée ou pas assez. »

Magnifique :

Citation :
Ne vous en faites pas parce que je boite. Tous les gens de mon âge boitent. A partir d’un certain âge, c’est naturel de boiter. Ne vous en faites pas pour la toux. Ça fait du bien de tousser. Ça remue les matières. Toutes ces saletés ne peuvent pas vous faire de mal, tant qu’elles ne restent pas durant des années dans un coin. Donc, c’est bon de tousser. Ne parlons pas de l’insomnie. L’insomnie, ce n’est rien. Que gagne-t-on à dormir ? Arrivé à un certain âge, on pense que chaque minute de sommeil est une minute perdue pour faire des choses utiles. Par exemple tousser ou boiter. Ne vous en faites pas pour les femmes. Ça va avec les femmes. On loue des cassettes et on baise. Ça renvoie le sang vers le cœur. Surtout ne parlons pas des cigarettes. J’aime penser que, quand je m’en vais, c’est pour quelque chose. Les mormons peuvent s’arrêter de fumer s’ils en ont envie. Ils mourront de toute façon et pas forcément d’une meilleure mort. Quant à l’argent, ce n’est pas un problème. Ça va. Aucune retraite, aucune économie, aucune valeur, aucune action. Donc, ne vous faites pas de souci pour ça. Tout s’arrange. Ne vous en faites pas non plus pour les dents. Les dents, ça va. Plus elles branlent, plus on peut s’amuser en passant la langue dessus. De cette manière, la langue n’est pas inactive. Ne vous faites pas de souci pour le tremblement. Tout le monde tremble un jour ou l’autre. De toute façon, ce n’est que la main gauche. On arrive même à prendre plaisir à un tremblement si l’on fait semblant de croire qu’il s’agit de la main de quelqu’un d’autre. Ne vous tracassez pas pour la brusque et inexplicable perte de poids. Il n’y a aucune raison de manger ce qu’on ne peut pas voir. Et ne vous faites pas de souci à propos de mes yeux. Ils ne peuvent être pires qu’ils ne sont. Quant au cerveau, n’en parlons pas. Le cerveau s’en va avant le corps. C’est comme ça que les choses se passent. Donc, ne vous faites pas de tracas pour le cerveau. Et le cerveau, ça va. En revanche, faites-vous du souci pour la voiture. Le volant est tout tordu. Les freins ont été rafistolés trois fois. Le capot s’ouvre dès qu’il y a un nid-de-poule.

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MessageSujet: Re: Don DeLillo   delillo - Don DeLillo - Page 6 EmptyMar 18 Aoû 2015 - 14:42

Je vois que Don Delillo ne fait pas l'unanimité ici. Comme il est l'auteur d'un des romans qui m'ont le plus marqué, je vais essayer d'en toucher un mot.
Ce roman, c'est Outremonde

le récit d'Outremonde se déroule des années 50 à 90, conté de manière antéchronologique (prologue excepté). Le thème historique central (puisqu'il y en a souvent un dans les romans de Delillo) est la guerre froide.

J'aime voir Delillo comme une passerelle entre John Dos Passos et Paul Auster (passage racolage) dans le traitement de certains thèmes. De Dos Passos, il tient cette façon de narrer les histoires de plusieurs personnages qui se croisent, influencés par certains événements historiques (ici, la guerre froide donc). A rapprocher de Paul Auster les thèmes plus mis en avant de l'intervention du hasard dans nos interactions avec les autres (un certain nombre de personnages sont liées par le trajet d'une balle de baseball venant du match décrit dans le prologue) et de l'influence de la société et des média sur le comportement humain.

Ce qui m'a d'abord frappé dans ce livre, c'est la façon dont Delillo met en relation la démesure de l'Histoire (guerre froide) avec la vie des personnages. C'est vertigineux, je n'ai jamais ressenti autant cela au cours d'une autre lecture. Et c'est là qu'à mon avis le thème de la guerre froide convient parfaitement à la narration de Delillo: la tension, la peur, sont régulièrement présentes, parfois clairement exposés, souvent dans le fond de l'histoire. Le fait qu'il ne s'agisse pas d'un événement dramatique mais bien d'un état de guerre permanent, avec l'angoisse toujours présente d'une attaque sans que celle-ci se produise, permet à la narration distanciée de Delillo de faire des merveilles.

Ainsi, je trouve que la critique qui est souvent faite à ses livres, à savoir trop de distance mise par rapport aux sentiments, seulement partiellement fondée. Tout d'abord parce que des sentiments, des émotions, il y en a: la peur en filigrane tout le long de l'oeuvre donc, mais aussi j'ai trouvé une profonde mélancolie (les descriptions des des souvenirs du Bronx de sa jeunesse du personnage principal, puis celle de certaines zones presque post apocalyptiques sont incroyables). Ensuite, parce que (et c'est ce que je trouve très fort), c'est aussi lun des objets du livre: le personnage principal travaille dans l'enfouissement de déchets radioactifs. De la même manière, il enfouit son passé, il enfouit ses problèmes de couple. Les média parlent de la guerre et diffusent des images de meurtre en boucle, la peur isole les gens: pour être "heureux", la méthode est l'enfouissement et l'oubli. Avoir une vie monotone, courir régulièrement, réussir dans son travail. C'est donc aussi de cette tentative d'oubli des sentiments, du passé et d'isolement que naissent les émotions prédominantes que j'ai citées: mélancolie, malaise, et vertige, qui sont ce que j'ai principalement retenu de ce livre.

Voilà pour ce roman qui fait partie de mes favoris. C'est assez décousu (j'espère relativement clair, je relirai ça à tête reposée et le reprendrai peut-être) mais c'est pour moi presque aussi difficile à décrire que du Pynchon.
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Bédoulène
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MessageSujet: Re: Don DeLillo   delillo - Don DeLillo - Page 6 EmptyMar 18 Aoû 2015 - 14:52

j'avais beaucoup apprécié "Cosmopolis" ton commentaire m'incite à retourner vers cet auteur (je me le promets de un certain temps sourire )

ma médiathèque possède :


Body art : roman / Don DeLillo. - Actes Sud, 2001
Chien galeux : roman / Don Delillo. - Actes sud, 1991
Cosmopolis : roman / Don DeLillo. - Actes Sud, 2003
Great Jones Street / Don Delillo. - Actes sud, 2011
Joueurs / Don DeLillo. - Actes sud, 1993
L'ange Esmeralda : nouvelles / Don DeLillo. - Actes Sud : Leméac, impr. 2013
L'étoile de Ratner : roman / Don DeLillo. - Actes Sud, 1996
Outremonde : roman / Don DeLillo. - Actes Sud, 1999

lequel donc me conseilles tu ?
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MessageSujet: Re: Don DeLillo   delillo - Don DeLillo - Page 6 EmptyMar 18 Aoû 2015 - 17:38

Après la publicité que je viens de te faire, je te conseillerais forcément Outremonde si tu es prête à lire quelque chose d'un peu plus conséquent. De plus, pour être honnête, je n'ai pas lu les autres livres disponibles dans ta médiathèque. Je trouve d'ailleurs la sélection étonnante, je pensais que les Delillo les plus connus étaient Outremonde,Cosmopolis, Bruit de fond, Libra et Les noms.
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GrandGousierGuerin
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MessageSujet: Re: Don DeLillo   delillo - Don DeLillo - Page 6 EmptyMar 18 Aoû 2015 - 19:20

Merci valonqar ... Voilà qui me rappelle mon envie de m'essayer à DeLillo !
En tout cas, ton approche fait mouche !
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http://www.girlsgogames.fr/jeu/lapine_dhiver.html
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MessageSujet: Re: Don DeLillo   delillo - Don DeLillo - Page 6 EmptyMer 19 Aoû 2015 - 10:16

je m'en doutais ! merci ! (du coup tu en as encore à découvrir)
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