| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
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| Olivier Adam | |
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Auteur | Message |
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Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Olivier Adam Dim 24 Oct 2010 - 10:56 | |
| - coline a écrit:
- J'ai dit qu'il surfait trop sur toutes les formes de la misère sociale...que c'était un peu son fond de commerce...
J'ai peut-être tort mais je dois bien dire ce que je pense réellement non? Remets-toi, je t'en prie, ma chère Aériale...Ce n'est qu'un roman Des vents contraires ! Coline tu peux dire ce que tu penses mais admettre alors que les autres le fassent aussi sur les auteurs qui te sont chers (ce que tu n'admets pas du tout facilement, reconnais ) D'autant que là tu l'as vraiment assassiné comme rarement on a pu le faire ici avec d'autres! Si je me relis je me trouve assez cool - toujours en rapport avec toi dans la même situation, hein - mais faut croire que ça m'a quand même marquée. J'ai un peu de mal avec les appréciations catégoriques en fait, elles me restent en mémoire, désolée... C'est toujours cette histoire de se mettre à la place de l'autre en fait - Spoiler:
Mais qu'on se rassure, je ne suis toujours pas fachée avec Coline hé? C'est que les bruits courent vite après...Un bisou d'ailleurs spécial Coline
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| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Olivier Adam Dim 24 Oct 2010 - 13:24 | |
| - aeriale a écrit:
- coline a écrit:
- J'ai dit qu'il surfait trop sur toutes les formes de la misère sociale...que c'était un peu son fond de commerce...
J'ai peut-être tort mais je dois bien dire ce que je pense réellement non? Remets-toi, je t'en prie, ma chère Aériale...Ce n'est qu'un roman Des vents contraires ! Coline tu peux dire ce que tu penses mais admettre alors que les autres le fassent aussi sur les auteurs qui te sont chers (ce que tu n'admets pas du tout facilement, reconnais ) Où?...J'ai besoin qu'on me le dise... (Mais je t'avoue ce genre d'insistance me fatigue un peu... Faut-il ne parler sur le forum que de ce que l'on a aimé pour ne vexer personne?) - aeriale a écrit:
- C'est toujours cette histoire de se mettre à la place de l'autre en fait
Oui...merci de vous mettre à ma place aussi...en accusation d'intransigeance... - aeriale a écrit:
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- Spoiler:
Mais qu'on se rassure, je ne suis toujours pas fachée avec Coline hé? C'est que les bruits courent vite après...Un bisou d'ailleurs spécial Coline
Eh voui...Mais nous ne sommes pas toujours d'accord!...Et peu importe...
Dernière édition par coline le Lun 25 Oct 2010 - 14:29, édité 1 fois | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Olivier Adam Dim 24 Oct 2010 - 17:29 | |
| Coline, je parle d'une façon générale, je ne vais pas développer par écrit ce serait stupide et déformerait le problème qui de toutes façons a déjà été évoqué. Bien sûr qu'on doit parler de tout et heureusement, mais le mieux est de le faire sans forcer. Et il ne s'agit pas d'accuser ou de se victimiser! Plus facile d'en parler de vive voix plus tard au tel mais ça vaut pas le coup ici, tu crois pas? | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Olivier Adam Lun 25 Oct 2010 - 1:18 | |
| Je suis bien d'accord...mais ce n'est pas moi qui ait relancé le sujet... | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Olivier Adam Lun 25 Oct 2010 - 9:23 | |
| Ben en fait au départ c'était juste une plaisanterie! (en spoiler) Mais bon je ne le ferai plus. Et je ne suis pas du tout énervée, de plus... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Olivier Adam Lun 25 Oct 2010 - 11:16 | |
| J'imagine Olivier Adam lisant cet "affrontement" à fleurets mouchetés. Deux Eve pour un seul Adam ! Je ne voudrais m'immiscer dans le débat, mais le terme de "commercial" qui renvoie à l'idée d'utiliser des recettes pour but lucratif, me parait bien injuste pour l'auteur. Parler de "fonds de commerce", en revanche, ne me gêne pas. N'est-ce pas le cas de moult écrivains, à commencer par Modiano ? | |
| | | krys Sage de la littérature
Messages : 2093 Inscription le : 06/09/2009 Age : 65 Localisation : sud ouest
| Sujet: Re: Olivier Adam Dim 28 Nov 2010 - 18:39 | |
| Je viens de lire "A l'abri de rien" qui m'a vraiment rappelé le livre si pessimiste "J'abandonne" de Philippe Claudel. Quelle tristesse, quel désespoir dans la vie de Marie ! On sent bien une âme à la dérive, qui a perdu toute attache depuis la mort de sa soeur, malgré l'amour infini de son mari et de ses enfants. Le style est rapide, entraînant, et l'angoisse permanente, les événements s'enchaînent... en plus, il pleut beaucoup et ça n'améliore pas l'ambiance générale. Je pense que cet auteur prend à malin plaisir à faire souffrir ses personnages, quand même... | |
| | | domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Olivier Adam Mer 29 Déc 2010 - 22:02 | |
| Après avoir lu Rosie Carpe (Ndiaye), puis le Requiem des Innocents (Calaferte), je viens de terminer A l'Abri de Rien, et je commence à accuser le coup !! Et pour cause, Olivier Adam a su rendre criante de vérité son héroïne dépressive, on bascule avec elle dans la spirale descendante infernale de la dépression. On voit avec peine réagir son mari et ses enfants face à son incohérence et à son naufrage inéluctable. J'ai bien relu le fil et beaucoup d'entre vous ont dit avoir lu ce livre d'une traite. Eh bien moi, je n'ai pas pu, je l'ai trouvé trop éprouvant, je l'ai refermé à plusieurs reprises, juste pour aller me changer les idées. J'ai trouvé aussi très riche cette idée de mettre son histoire en abyme avec celle des 'kosovars', sa vie n'a plus de sens, la leur non plus et ils parviennent cependant à se frôler, à se croiser par delà leurs désespérances. A la fin, on a l'impression qu'ils sont au bord d'un précipice, et qu'ils n'ont d'autre solution que de sauter et ils le font chacun à leur manière. Olivier Adam a bien du talent, mais je ne suis pas sûre de tenter à nouveau l'aventue. Maintenant, il me faut d'autres lectures....j'étouffe. HELP ! | |
| | | mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Olivier Adam Lun 21 Fév 2011 - 15:14 | |
| Le coeur régulier
Avec une écriture, et un style légers, et fluides, ce livre se lit tout seul, sans effort malgré le climat de gravité qui y règne. Olivier Adam se met dans la peau d’une femme, qui assommée de chagrin à la mort de son frère, quitte mari et enfants pour se réfugier au Japon pour tenter d’y trouver des réponses. Dans un va et vient continu, le lecteur rentre progressivement dans l’intimité de cette familiale et professionnelle de Sarah, deux mondes avec leurs rudesses et leurs cicatrices qu’ils laissent insidieusement. C’est plutôt un roman d’atmosphère, où l’on palpe plus les choses qu’elles ne sont clairement dites. Le paysage y occupe une large place, notamment au Japon, où j’imaginais assez bien quel pouvait être le lieu où Sarah s’est refugiée pour comprendre ce frère qui n’avait pas voulu, ou pu suivre le même chemin. Qu’a-t-il pu trouver au bord de ces falaises, en compagnie de Natsum ? Sarah parviendra t-elle à comprendre, à cicatriser ? Il y a beaucoup de souffrance, de non dit, sans que cela en soit étouffant.Le voyage sera pour elle une renaissance, une prise de conscience par rapport à sa propre vie de routine, presque tracée d’avance qui au fond l’étouffait un peu sans oser s’en détacher.
« Vu de près, pris dans le cours ordinaire, on ne voit rien de sa propre vie. » « Si j’avais une chose du monde de l’entreprise, et du travail en général, c’est qu’on y tolère mal les faibles, que toute faille doit y être camouflée, toute fragilité niée, toute fatigue combattue et oubliée, qu’une part non négligeable de nous même doit être laissée au vestiaire comme un costume qu’on enfilerait qu’une fois le soir venu » « C’est même pour cela que je l’ai épousé, je crois. Parce qu’il était gentil, pondéré, rassurant, raisonnable et fiable, et parce que j’aimais qu’il soit tout ça. Parce qu’il me tenait à la surface, me maintenait au-dessus des flots. Parce qu’à force d’avoir les pieds si fermement ancrés sur terre, il m’empêchait de glisser. »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Olivier Adam Lun 6 Juin 2011 - 14:57 | |
| Le coeur régulierDeuxième roman que je lis de cet auteur (après « A l’ abri de rien ») et mon enthousiasme est toujours aussi intact : avec des mots simples, Olivier Adam arrive comme toujours à nous rendre les égarements d’une femme arrivée à un certain point de non-retour dans sa vie, avec cette sensation de vide à la mort de son frère qu’il faudra tenter de ré-alimenter autrement, loin des conventions sociales, familiales et professionnelles. Un roman sur les fêlures, sur les concessions qui finissent par nous aliéner, un retour aux sources de la mémoire et un éloignement salvateur pour se retrouver, enfin. Un roman mélancolique et doucement remuant. Merci Aériale pour cette lecture |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Olivier Adam Lun 6 Juin 2011 - 15:07 | |
| - domreader a écrit:
- Après avoir lu Rosie Carpe (Ndiaye), puis le Requiem des Innocents (Calaferte), je viens de terminer A l'Abri de Rien, et je commence à accuser le coup !!
Et pour cause, Olivier Adam a su rendre criante de vérité son héroïne dépressive, on bascule avec elle dans la spirale descendante infernale de la dépression. On voit avec peine réagir son mari et ses enfants face à son incohérence et à son naufrage inéluctable. J'ai bien relu le fil et beaucoup d'entre vous ont dit avoir lu ce livre d'une traite. Eh bien moi, je n'ai pas pu, je l'ai trouvé trop éprouvant, je l'ai refermé à plusieurs reprises, juste pour aller me changer les idées.
J'ai rarement lu un aussi bon roman contemporain français sur le dépression féminine. Ah oui, il y a aussi Bord de mer de Véronique Olmi, mais je crains qu'il soit encore bien plus douloureux à lire. Si tu veux continuer avec Olivier Adam, je te conseille Le coeur régulier, pas tellement plus joyeux mais je l'ai trouvé plus lumineux et moins étouffant en fin de compte, du moins c'est la sensation qu'il m'en reste après lecture : même si nous avons toujours les mêmes cartes en main, les jeux ne sont jamais faits, il est toujours temps de battre nos cartes et de proposer autre chose... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Olivier Adam Lun 6 Juin 2011 - 15:19 | |
| - traversay a écrit:
- Je ne voudrais m'immiscer dans le débat, mais le terme de "commercial" qui renvoie à l'idée d'utiliser des recettes pour but lucratif, me parait bien injuste pour l'auteur. Parler de "fonds de commerce", en revanche, ne me gêne pas. N'est-ce pas le cas de moult écrivains, à commencer par Modiano ?
Je suis bien d'accord avec traversay. Olivier Adam semble honnête dans sa démarche, je n'y vois pas un calcul commercial ou autre. Mais on retrouve pas mal de points communs entre ses romans, du moins entre ceux que j'ai lus jusqu'à présent. Mais n'en est-il pas de même pour la plupart des auteurs qui reviennent sans cesse sur la même plage malgré les vagues qui varient parfois en force et mouvement ? Je pense aussi à Modiano, Auster, Sabato... pas des moindres tout de même |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Olivier Adam Lun 6 Juin 2011 - 17:15 | |
| - sentinelle a écrit:
- traversay a écrit:
- Je ne voudrais m'immiscer dans le débat, mais le terme de "commercial" qui renvoie à l'idée d'utiliser des recettes pour but lucratif, me parait bien injuste pour l'auteur. Parler de "fonds de commerce", en revanche, ne me gêne pas. N'est-ce pas le cas de moult écrivains, à commencer par Modiano ?
Je suis bien d'accord avec traversay. Olivier Adam semble honnête dans sa démarche, je n'y vois pas un calcul commercial ou autre. Mais on retrouve pas mal de points communs entre ses romans, du moins entre ceux que j'ai lus jusqu'à présent. Mais n'en est-il pas de même pour la plupart des auteurs qui reviennent sans cesse sur la même plage malgré les vagues qui varient parfois en force et mouvement ? Je pense aussi à Modiano, Auster, Sabato... pas des moindres tout de même Bien d'accord avec vous deux traversay et Senti, et merci, pour ce commentaire qui me fait bien plaisir! Je n'ai toujours pas lu ce dernier finalement. Je ne doute pas de sa sincérité, je le dis plus haut, mais il faut un peu de temps, comme le dit Dom', avant d'attaquer un de ses livres à nouveau. Ceci est valable pour tous les auteurs qui font transparaître des petits bouts d'eux à travers leurs écrits, c'est certain! (Et j'aime bien l'image de la plage et de la vague Sentinelle, c'est très joli et bien trouvé ) | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Olivier Adam Jeu 22 Sep 2011 - 14:42 | |
| Jalil Lespert adapte Olivier Adam. Sortie le 14 décembre. | |
| | | Cassiopée Main aguerrie
Messages : 347 Inscription le : 28/07/2011 Localisation : France
| Sujet: Des vents contraires Jeu 27 Oct 2011 - 22:07 | |
| Des vents contrairesÉditions Point2 A Paul, Quelques heures à vous côtoyer, à tenir votre histoire au creux de ma main (à cause du format du livre?), à me sentir proche de vous, si proche que j’aurais presque fait la folie de partir en voiture vous chercher sur la plage que vous décrivez si bien … Je vous aurais pris par la main, je vous aurais dit ce que vous savez déjà et que vous avez si bien retranscrit … A savoir que jamais, on ne s’habitue à l’absence de la personne aimée … On apprivoise la souffrance, on continue à avancer, appuyé sur ses enfants, ses amis, parfois sa famille … la béance se referme, petit à petit, douloureusement, se rouvrant parfois, mais il reste toujours une trace, une cicatrice … - Citation :
- « La nuit nous protégeait et à ce moment précis j’avoue avoir pensé que les choses allaient redevenir possibles, ici j’allais pouvoir recoller les morceaux et reprendre pied, nous arracher les enfants et moi, à cette douleur poisseuse qui nous clouait au sol depuis des mois … »
Un jour, on se reprend à sourire, Paul, oui, je vous l’assure … On se demande ce qui arrive, les enfants explosent de rire eux aussi … On s’en veut, l’absent ( e ) n’est plus là et malgré tout, on retrouve un peu de couleurs … En a-t-on le droit ? Vous lire, vous un homme, un de ces hommes dont on sait qu’ils parlent peu, s’expriment moins que les femmes, - Citation :
- « Alex et moi on était faits du même bois, toujours à fuir les gouffres intimes, les confessions sentimentales, toujours à lire entre les lignes, à nous livrer à demi-mot, entre deux silences, toujours à écarter les questions, à les enterrer, les ensevelir, comme si se parler était une chose dangereuse, comme si parler du cœur de nos vies pouvait nous blesser et nous rendre plus friables encore. »
m’a aidée à comprendre ceux, qui vous ressemblent et que je connais (bien ou mal, connaît-on vraiment quelqu'un?), parce qu’ils sont seuls pour élever leurs enfants … Ceux qui, comme vous le dites avec tant de poésie, de charme, de luminosité, avec tant d’émotions contenues, tant de pudeur, tant de tendresse dans les mots, doivent être « présence » pour leurs enfants, être là, faire face aux questions, aux cauchemars, aux nuits troubles, troublées, aux regards, aux enseignants qui ne comprennent pas tout et qui sont maladroits, aux curieux, aux voisins, à tout ........... seul … - Citation :
- « Parfois leur sommeil m’était une déchirure, un long hiver se posait alors sur la nuit, une gangue épaisse de silence et de solitude. »
J’aurais voulu trouver des mots des phrases des métaphores des expressions qui parlent au cœur qui bouleversent comme vous, comme ça sans virgule mais avec un rythme qui donne vie à ce qu’on lit … Mais je suis maladroite, Paul, sans doute parce que je suis tant émue, bouleversée, enchantée de vous avoir rencontré, de vous avoir lu qu’il me semble que vous êtes là, palpable, vivant … Je sais que vous m’habiterez longtemps, je sais que je vous relirai et finalement, ce format est adapté à mon ressenti, je pourrais vous glisser dans une poche, tout près de mon cœur …. Cassiopée La vie est comme un arc-en-ciel : il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs… Que les nuages et le gris se fassent oublier et que les couleurs égaient votre vie… | |
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