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| Lian Hearn | |
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+4Scarabée Matthieu domreader Le Bibliomane 8 participants | |
Auteur | Message |
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Le Bibliomane Zen littéraire
Messages : 3403 Inscription le : 21/02/2007 Age : 58 Localisation : Bretagne
| Sujet: Lian Hearn Jeu 1 Jan 2009 - 15:45 | |
| Lian Hearn est le pseudonyme de Gillian Rubinstein, un auteur pour la jeunesse célèbre en Australie où elle vit avec son mari et leurs trois enfants. D'origine anglaise, elle est diplômée en littérature de l'université d'Oxford et a travaillé comme critique de cinéma et éditeur d'art à Londres, avant de s'installer en Australie. Son intérêt de toujours pour la civilisation et la poésie japonaise, pour le japonais qu'elle a appris, a trouvé son apogée dans l'écriture du 'Clan des Otori'. Elle y dépeint un univers imaginaire nourri d'alliances secrètes, de guerres, de clans, d'honneur exacerbé, d'amour, de désir et de courage. ( Source Evene) | |
| | | Le Bibliomane Zen littéraire
Messages : 3403 Inscription le : 21/02/2007 Age : 58 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Lian Hearn Jeu 1 Jan 2009 - 15:48 | |
| "Le clan des Otori"
Tout commence par un massacre. Nous sommes dans le Japon médiéval, au coeur des montagnes. La population d'un village de modestes paysans est passée au fil de l'épée par un détachement de soldats commandé par le chef du clan des Tohan, le cruel Iida Sadamu.
Un jeune villageois, Tomasu, parti quelques heures auparavant musarder en forêt, découvre à son retour le village de son enfance réduit en cendres, mis à sac, sa population ainsi que sa famille massacrées. Les assassins sont encore sur place et quand ils s'aperçoivent de la présence du jeune homme, ils sont bien décidés à occire cet ultime survivant.
Pourchassé par trois des sicaires de Sadamu, Tomasu va être sauvé in extremis par un inconnu surgi de nulle part.
Cet homme, que la providence semble avoir placé en cet endroit et en ce lieu de manière quasi miraculeuse, n'est autre que Otori Shigeru, l'héritier du clan des Otori dont les troupes ont été vaincues lors de la bataille de Yahegara qui les opposa justement à l'armée des Tohan.
Depuis cette défaite, le territoire des Otori est en partie annexé par les vainqueurs, la direction du clan a été confisquée à Shigeru – qui est pourtant l'héritier en titre – au profit de ses oncles, complices et collaborateurs des Tohan.
Mais Otori Shigeru ne se tient pas pour vaincu et en secret, il rumine des plans de vengeance contre ses ennemis immédiats et tous ceux qui l'ont trahi lors du funeste affrontement de Yahegara.
Mais la vengeance – surtout quand les forces en présence sont si disproportionnées – demande pour s'accomplir et se réaliser, de la patience, de la réflexion, ainsi qu'une discrétion sans failles. Pour cela, Shigeru, tel le Hamlet de Shakespeare qui simulait la folie, se fait passer aux yeux de tous pour un homme qui a renoncé à la lutte contre l'oppresseur. Extérieurement, il ne semble passionné que par l'agriculture et la poésie au point qu'on le surnomme « le paysan ». Intérieurement cependant, un feu couve derrière l'apparence inoffensive et détachée de cet homme.
C'est d'ailleurs en vue de cette vengeance qu'il a recueilli le jeune Tomasu. Car le frêle adolescent, fils de paysans, semble détenir des pouvoirs cachés susceptibles de faire de lui une arme capable de renverser Iida Sadamu et de reconquérir l'indépendance du clan.
En effet, il semblerait que le jeune homme possède les talents particuliers qui n'appartiennent qu'à La Tribu, un groupe de quatre ou cinq familles dont les membres détiennent par atavisme des pouvoirs quasi-surnaturels, dont entre autres ceux de l'invisibilité et de l'ubiquité.
Dotés de ces pouvoirs, les membres de la Tribu sont régulièrement utilisés par les différents clans lors de missions d'espionnage ou d'assassinats. S'ils se mettent au service de tel ou tel clan, les affiliés de la Tribu n'obéissent qu' à leurs propres lois et n'accomplissent leurs tâches que dans la mesure où celles-ci correspondent aux objectifs de leur groupe.
Shigeru va donc faire en sorte de développer les talents innés de Tomasu en le confiant à un maître de la Tribu, Muto Kenji, qui va lui apprendre à maîtriser ces étranges pouvoirs. Mais il va aussi adopter le jeune homme, lui donner le prénom de Takeo en souvenir de son jeune frère assassiné par les Tohan, et faire de lui son héritier légal.
Takeo / Tomasu va donc se retrouver – de son humble position de fils de paysan au départ – le futur dirigeant du clan Otori, mais il lui faudra avant toutes choses accomplir la vengeance de Shigeru : assassiner Iida Sadamu, doublement protégé par les remparts de sa forteresse d'Inuyama et le parquet du rossignol – un parquet dont les lames grincent au moindre contact, ce qui empêche toute tentative d'intrusion – qu 'il a fait construire autour de ses appartements. Il lui faudra aussi résister aux désirs de la Tribu qui, ayant reconnu en lui l'un des leurs, veut se l'accaparer afin qu'il serve les desseins de cette redoutable communauté. Comment concilier tout ceci avec la passion amoureuse qui va le lier en même temps avec Kaede, la jeune héritière de clans Shirikawa et Maruyama ?
Takeo aura fort à faire pour trouver sa place dans ce monde de complots, d'alliances stratégiques et d'assassinats. Le prix à payer, pour l'indépendance du clan des Otori, le retour au pouvoir de Shigeru et la paix enfin rétablie, sera lourd à payer et le chemin pavé d'embûches.
C'est ainsi que, au fil des quatre premiers tomes de cette série, nous allons suivre le destin de Takeo , un destin qui va l'emmener beaucoup plus loin qu'il ne se l'imaginait, un destin semé de doutes et d'appréhensions, d'amitiés indéfectibles et d'adversaires redoutables, de trahisons et de combats sanglants. La route qui mène au pouvoir et à la liberté recèle de nombreux pièges et lorsque ce pouvoir et cette liberté sont acquis, il est bien difficile de les conserver.
Quant au cinquième et dernier tome de cette série, « Le fil du destin », il nous ramène quelques années en arrière, lors des jeunes années de Shigeru et nous éclaire sur les motivations de celui-ci ainsi que sur les circonstances qui ont préludé à l'histoire qui va suivre. Ce dernier (et premier tome) fait de ce cycle un cercle parfait au cours duquel tout s'éclaire et où toutes les interrogations laissées dans les quatre autres ouvrages sont ici levées.
Situé dans un Japon médiéval imaginaire, on peut toutefois situer l'action de ces romans au XVIe siècle puisqu'on y assiste à la venue des commerçants portugais et à l'apparition des premières armes à feu. Aucune réalité historique ou géographique dans cette oeuvre donc, mais cependant le talent de l'auteure nous tient en haleine du début jusqu'à la fin de ce cycle flamboyant où les rebondissements et les scènes d'action alternent harmonieusement avec des passages intimistes et poétiques qui nous plongent dans une atmosphère de quiétude et de raffinement. La légère touche de fantastique apportée par l'évocation de la Tribu et de ses membres aux pouvoirs hors du commun apportent à l'ensemble une tonalité originale qui rappellera au lecteur distrait qu'il est ici en présence d'une oeuvre de pure fiction, inspirée, certes, par la société féodale du Japon mais dont les paysages, les personnages et les faits décrits ne sont que pure invention. Lian Hearn s'est cependant amplement documentée sur ce Japon médiéval afin de dresser l'image d'une société, de ses rites et de ses codes, en tous points fidèles à ce que fut la société féodale japonaise.
Véritable tour de force romanesque, « Le clan des Otori » est une oeuvre palpitante, une fresque foisonnante peuplée de personnages au charisme indéniable, tiraillés par les exigences de la politique, du pouvoir, de la morale, de l'amour et de l'amitié. Superbe. | |
| | | domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Lian Hearn Jeu 1 Jan 2009 - 18:47 | |
| J'ai découvert récemment la trilogie (mais je n'ai pas lu le ou les suivants), et avec beaucoup de plaisir - on s'y laisse embarquer sans effort et comme tu le dis la petite touche de fantastique ajoute un zeste de mystère. Encore un roman jeunesse qui aura finalement été lu par autant, sinon plus d'adultes que de jeunes !
En tout cas, succès assuré auprès de vos enfants, neveux ou nièces quand vous voulez leur faire cadeau d'un livre. Ils vous en parleront ensuite avec enthousiasme. | |
| | | Matthieu Main aguerrie
Messages : 304 Inscription le : 27/12/2008 Age : 37 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Lian Hearn Ven 2 Jan 2009 - 1:18 | |
| Mes ectures des trois premiers tomes correspondent à des moments marquants de ma première année de Licence d'histoire (ça fait déja 3 ans dis donc...)
En tout, j'aime bien les trois premiers tomes, le 4eme un peu moins et le 5eme pas lu encore. | |
| | | Scarabée Envolée postale
Messages : 231 Inscription le : 14/05/2008 Age : 40
| Sujet: Re: Lian Hearn Ven 6 Fév 2009 - 17:49 | |
| J'ai lu le premier il y a quelque temps mais je n'ai pas spécialement été emballé. Ce n'est pas mauvais mais j'adhère difficilement au côté fantastique justement. Le coup des pouvoirs d'invisibilité et compagnie m'a semblé limite. Dans le genre je préfère mille fois La pierre et le sabre et La parfaite lumière de Yoshikawa, mais c'est une histoire de goût. Il faut dire aussi que je n'ai lu que le premier... Les autres attendent sur mon étagère. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | Scarabée Envolée postale
Messages : 231 Inscription le : 14/05/2008 Age : 40
| Sujet: Re: Lian Hearn Dim 16 Mai 2010 - 13:44 | |
| J'ai finalement terminé les quatre premiers tomes (j'ai été surpris de voir qu'il y en a un 5ième...) et j'ai été moyennement emballé. Il y a de bonnes choses, mais j'ai trouvé les personnages pas assez travaillés. Trop "simplistes". Et puis que c'est long toutes ces pages! Voilà pourquoi je ne me risquerai pas (dans l'immédiat en tout cas) à lire ce 5ième qui fait figure de prélude à la saga. | |
| | | domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Lian Hearn Dim 16 Mai 2010 - 19:50 | |
| - The Valuk a écrit:
- J'ai finalement terminé les quatre premiers tomes (j'ai été surpris de voir qu'il y en a un 5ième...) et j'ai été moyennement emballé. Il y a de bonnes choses, mais j'ai trouvé les personnages pas assez travaillés. Trop "simplistes". Et puis que c'est long toutes ces pages!
Voilà pourquoi je ne me risquerai pas (dans l'immédiat en tout cas) à lire ce 5ième qui fait figure de prélude à la saga. Même constat pour moi, sympathique mais un peu long sur la fin, alors sûrement pas de petit 5ème... | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Lian Hearn Dim 16 Mai 2010 - 20:20 | |
| Elle a choisi son pseudo par référence à Lafcadio Hearn, je suppose, qui lui meme était un pseudo d' un auteur anglais ou américian tombé amoureux du Japon ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lian Hearn Dim 16 Mai 2010 - 20:53 | |
| Un auteur irlandais, et dont c'est le véritable nom. Il a son fil sur le forum. Tu as peut-être l'impression que ce n'est pas son nom car en prenant la nationalité japonaise il est devenu "Koizumi Yakumo". |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Lian Hearn Dim 16 Mai 2010 - 21:26 | |
| - Nezumi a écrit:
- Un auteur irlandais, et dont c'est le véritable nom. Il a son fil sur le forum.
Tu as peut-être l'impression que ce n'est pas son nom car en prenant la nationalité japonaise il est devenu "Koizumi Yakumo". Hum, en fait c' est ce que je voulais dire ! | |
| | | GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
| Sujet: Re: Lian Hearn Mer 7 Mai 2014 - 19:52 | |
| La maison de l’Arbre joueurAu tournant du XIX siècle, dans un Japon encore féodal sous l’emprise du shogun et de son bakufu, une jeune femme se rêve médecin et inscrit son destin dans celui d’un Japon en route pour l’ère Meiji et son ouverture au monde. Tout cela prend bien 600 pages où se succèdent les batailles, les rencontres, les amours etc …. En filigrane, différents thèmes sont évoqués comme le statut de la femme dans la structure familiale japonaise traditionnelle, la société très hiérarchisée du Japon féodal, la médecine et la pharmacie … Lian Hearn, auteur à succès du cycle du clan des Otori, lâche cette fois ses héros et leur époque (mais pas le Pays du Soleil Levant) pour se lancer apparemment dans une littérature plus à l’intention d’un public plus adulte. Je ne peux nier que la lecture est agréable : Lian Hearn connaît les ficelles du métier et sait parfaitement bien évoquer le Japon (pour des lecteurs occidentaux en tout cas … avec sûrement les idées reçues inhérentes à ce genre de lecture). Donc agréable mais je reste chiffonné par l’intention de l’auteur de choisir une femme qui se bat comme par hasard contre la rigidité de la société patriarcale de l’époque et est témoin des événements majeurs qui sont répertoriés dans les livres d’histoire. En fait, j’ai cru retrouvé Dr Quinn en d’autres lieux : Jane Seymour aurait troqué sa tenue de cow-girl pour un kimono … Les passages « bluette un peu transgressive » ne m’ont pas non plus complètement convaincu et m’ont semblé correspondre à un quota imposé de sexe. Autre souci récurrent dans les livres de Lian Hearn : j’en arrive rapidement à confondre les personnages malgré une liste en introduction. En conclusion, je garde tout de même le souvenir d’une lecture agréable, pour les amateurs du genre, et qui aurait gagné à être raccourci d’au moins 200 pages. Peut-être un peu moins bien réussi que les livres précédents. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lian Hearn Mer 7 Mai 2014 - 21:42 | |
| Je l'ai lu il y a quelques temps et je te rejoins tout à fait.
Le sujet était très prometteur, et j'attendais beaucoup du contexte historique. Je reconnais sans peine que l'auteur s'est beaucoup documentée et tente vraiment de nous faire partager ses connaissances historiques ; mais à mon sens, elle ne parvient pas à les inclure de façon harmonieuse au récit. (Je me suis par ailleurs plusieurs fois demandé si elle ne mettait pas dans la bouche de son héroïne des pensées anachroniques, trop occidentalisées et modernes pour convenir au Japon de l'époque ; je n'ai plus les exemples en tête.) Les longueurs auraient été un moindre mal si j'étais parvenue à m'intéresser vraiment au sort de l'héroïne. Mais, outre les clichés de la femme seule contre tous, brimée par la société patriarcale, aux passions amoureuses contrariées… etc…, il manque à ce livre ce petit quelque chose, si important, qui nous fait nous attacher aux personnages. Le roman se laisse lire, certes, mais je dois avouer qu'à peine quelques mois plus tard, ne m'a laissé que de vagues souvenirs…
C'était mon premier essai avec cet auteur, et j'avoue n'avoir guère envie d'ouvrir Le clan des Otori, dont on m'a pourtant dit le plus grand bien. |
| | | GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
| Sujet: Re: Lian Hearn Mer 7 Mai 2014 - 23:03 | |
| - Armor-Argoat a écrit:
- Je l'ai lu il y a quelques temps et je te rejoins tout à fait.
Le sujet était très prometteur, et j'attendais beaucoup du contexte historique. Je reconnais sans peine que l'auteur s'est beaucoup documentée et tente vraiment de nous faire partager ses connaissances historiques ; mais à mon sens, elle ne parvient pas à les inclure de façon harmonieuse au récit. (Je me suis par ailleurs plusieurs fois demandé si elle ne mettait pas dans la bouche de son héroïne des pensées anachroniques, trop occidentalisées et modernes pour convenir au Japon de l'époque ; je n'ai plus les exemples en tête.) Les longueurs auraient été un moindre mal si j'étais parvenue à m'intéresser vraiment au sort de l'héroïne. Mais, outre les clichés de la femme seule contre tous, brimée par la société patriarcale, aux passions amoureuses contrariées… etc…, il manque à ce livre ce petit quelque chose, si important, qui nous fait nous attacher aux personnages. Le roman se laisse lire, certes, mais je dois avouer qu'à peine quelques mois plus tard, ne m'a laissé que de vagues souvenirs…
C'était mon premier essai avec cet auteur, et j'avoue n'avoir guère envie d'ouvrir Le clan des Otori, dont on m'a pourtant dit le plus grand bien. Euh ... Je me demande si je le conseillerais à quiconque d'ailleurs : non pas que c'est mauvais, mais de là à le conseiller ... A la rigueur, je pourrais donner mon exemplaire je crois | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Lian Hearn Mer 7 Mai 2014 - 23:08 | |
| - GrandGousierGuerin a écrit:
- Armor-Argoat a écrit:
- Je l'ai lu il y a quelques temps et je te rejoins tout à fait.
Le sujet était très prometteur, et j'attendais beaucoup du contexte historique. Je reconnais sans peine que l'auteur s'est beaucoup documentée et tente vraiment de nous faire partager ses connaissances historiques ; mais à mon sens, elle ne parvient pas à les inclure de façon harmonieuse au récit. (Je me suis par ailleurs plusieurs fois demandé si elle ne mettait pas dans la bouche de son héroïne des pensées anachroniques, trop occidentalisées et modernes pour convenir au Japon de l'époque ; je n'ai plus les exemples en tête.) Les longueurs auraient été un moindre mal si j'étais parvenue à m'intéresser vraiment au sort de l'héroïne. Mais, outre les clichés de la femme seule contre tous, brimée par la société patriarcale, aux passions amoureuses contrariées… etc…, il manque à ce livre ce petit quelque chose, si important, qui nous fait nous attacher aux personnages. Le roman se laisse lire, certes, mais je dois avouer qu'à peine quelques mois plus tard, ne m'a laissé que de vagues souvenirs…
C'était mon premier essai avec cet auteur, et j'avoue n'avoir guère envie d'ouvrir Le clan des Otori, dont on m'a pourtant dit le plus grand bien. Euh ... Je me demande si je le conseillerais à quiconque d'ailleurs : non pas que c'est mauvais, mais de là à le conseiller ... A la rigueur, je pourrais donner mon exemplaire je crois
Si j'ai bien compris, mieux vaut Lafcadio que Lian... | |
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