Gérard DuBois

Gérard DuBois est né en 1968 en France. Il étudie à Paris puis s'installe à Montréal.
Rapidement connu, il travaille en tant qu'illustrateur pour les plus grands périodiques américains, canadiens et français, du New York Times au Washington Post, du Monde à Rolling Stone, pour de nombreux éditeurs et autres agences de graphisme.
Depuis 1995, ses images ont reçu les plus prestigieuses distinctions en Amérique du Nord et furent exposées à Chicago, Los Angeles, New York, Paris, Montréal, Toronto...(et Moulins!  )
Son style, tout à fait singulier, porte témoignage de l'influence de Balthus et de Magritte. Il est aussi marqué par la place au XXième siècle de la typographie dans l'Art.
Un artiste intemporel surprenant.
Un rendu crayeux, pastel, à la fois lourd et estompé. Son trait imprime un certain hiératisme à ses personnages, une rigidité datée, comme celle des figurine sen carton que l'on découpait au début du siècle dernier .
Une palette en contrastes fins, aux teintes graves et douces.

Coup de coeur pour moi devant les planches originales de l'album  Henri au jardin d'enfants.


Le site de Gérard DuBois: ici

Sous ses allures de conte pour enfants, c'est un livre pour adultes:



Petits fantômes mélancoliques
Auteur: Louise Bombardier
Illustration: Gérard Dubois
Par notre mentalité individualiste, nous avons parfois des comportements d'autistes qui s'ignorent. Tous repliés sur nous-mêmes, la main difficilement tendue... De jeunes (et moins jeunes) autistes, sortis tout droit de l'imagination de l'auteure, sont les narrateurs de ces 20 contes qui dévoilent une vision du monde un peu décalée, allégée par la tendresse et la fantaisie des mots, mais aussi par la beauté des illustrations

texte: Simon Boulerice


Un pommier dans le ventre

Citation :

Présentation de l'éditeur
« Je mange mes pommes en entier. Enfin, presque. Il n’y a que la queue que je ne mange pas.
À la récréation, Rémi Smith me regarde manger ma pomme. Il fait les yeux ronds.
― Les pépins, ça ne se mange pas ! me prévient-il.
― Ma mère dit que oui.
― Ta mère est coiffeuse, souligne Rémi. Moi, tous les gens de ma famille sont pomiculteurs. Et ils m’interdisent de manger les pépins.
― Pourquoi ?
― Tu ne sais pas que si tu avales un seul pépin, un pommier peut pousser dans ton ventre ! ? »

J’ai fait l’autre jour un tour dans notre section jeunesse et j’ai découvert plein de pépites… et surtout des fils qui se retrouvaient bien entassés dans nos caves… pour quelques-uns j’ai trouvé les moyens de les faire ressortir au grand jour

Une histoire qui sait bien traiter le sujet des peurs enfantines.
Accompagnée avec des images très différentes de celles qu’on peut voir sur ce fil.
D’un charme un peu désuet et « à l’ancienne » mais qui font bien le visuel de l’histoire

c'est tellement bon les pépins de pommes...

on nous a toujours dit que c'était dangereux de les manger puisqu'ils contiennent de l'acide prussique (qui est en fait qu'une demie-vérité, c'est un stade préliminaire de l'acide), je n'ai pas pris l'habitude de les manger