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| Le cinéma de traversay | |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 13 Avr 2010 - 23:46 | |
| Les cent cavaliers (Vittorio Cottafavi, 1965) Grand maître ès péplums baroques, Cottafavi s'attaque ici à une fantaisie historique qui se prend assez peu au sérieux. Les cent cavaliers (appelé aussi Le fils du Cid, pour des raisons commerciales) se passe dans l'Espagne occupée par les Maures. Quelques morceaux de bravoure et pas mal d'humour font passer deux petites heures agréables. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 18 Avr 2010 - 22:56 | |
| La grande horloge (The big Clock, John Farrow, 1948) Considéré comme un des grands classiques du film noir, une réputation qui n'est pas usurpée. John Farrow n'est pas un immense cinéaste mais sa mise en scène nerveuse et incisive colle ici parfaitement à la situation du type que tout accuse d'un crime qu'il n'a pas commis. Pas mal d'humour aussi et une composition sidérante du grand Charles Laughton.
Dernière édition par traversay le Lun 19 Avr 2010 - 23:18, édité 1 fois | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 19 Avr 2010 - 23:10 | |
| Tondelayo (White Cargo, Richard Thorpe, 1942) Un film d'aventures exotiques par un des meilleurs spécialistes du genre (Thorpe a signé les meilleurs Tarzan). Bourré de clichés, évidemment, sur l'Afrique du début du XXème siècle mais cependant suffisamment bien fait pour retenir l'attention. Et c'est un des rôles les plus torrides (avec Extase) de la sculpturale Hedy Lamarr. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 24 Avr 2010 - 0:35 | |
| Les petits matins (Jacqueline Audry, 1962) De la Belgique à la Côte d'Azur, ce road-movie nous attache aux pas d'une toute jeune héroïne (Agathe Aëms, dont ce fut le premier rôle au cinéma et ..., le dernier) au gré de rencontres avec des hommes animés d'intentions variées eu égard à la plastique de la susdite. Le film, dirigé par une des rares réalisatrices françaises de l'après guerre (avant Agnès Varda) est futile et sans aspérités quoique franchement amusant. Le bonheur vient de l'incroyable nombre de personnages qui permettent d'apercevoir dans des rôles minuscules (par ordre d'apparition à l'écran) : Cowl, Blanche, Rich, Périer, Mondy, Bécaud, Brasseur, Gélin, Ventura, Hossein, Blier, Brialy. Sans oublier, cerise sur le gâteau, la grande Arletty. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 24 Avr 2010 - 9:02 | |
| une belle brochette d'acteurs pour ce dernier film !
la Belle Hedy Lamarr (Samson et Dalila) | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 2 Mai 2010 - 22:47 | |
| Les compagnons de la marguerite (Jean-Pierre Mocky, 1966). Expert en rénovation de vieux manuscrits, Jean-Louis Matouzec n'est pas heureux en mariage et sa femme refuse le divorce. Il se résout alors à trouver un couple marié prêt à consentir à un échange et à utiliser ses talents de faussaire pour modifier les registres de l'état civil. Ainsi sera-t-il remarié illico presto sans avoir eu à divorcer. Mais l'inspecteur Leloup flaire l'escroquerie et décide de s'en mêler. Une farce bien écrite, bien réalisée (ce n'est pas si courant chez Mocky), bien jouée (Blanche, Serrault, Rich). Quand Mocky tire à boulets rouges sur les institutions et, en particulier, le mariage, l'amoralité règne et ce n'est pas l'anarchie pour autant (voir ses films suivants pour la plupart trop vindicatifs). Une très bonne cuvée, gouleyante à souhait. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 8 Mai 2010 - 19:00 | |
| Le pays d'où je viens (Marcel Carné, 1956) C'est entendu, le cinéma de Carné des années 50 n'a rien à voir avec celui d'avant-guerre (Prévert n'est plus là). Entre L'air de Paris et Les tricheurs, ses deux réussites majeures de l'époque, Le pays d'où je viens parait nettement plus faible. Ce conte de Noël destiné à booster la carrière d'acteur de Gilbert Bécaud est un vaudeville melliflu avec quiproquos et sosies comme ingrédients pour corser une petite romance à trois sous. Premier film en couleurs de Carné qui vaut avant tout par la séduction pétillante de Françoise Arnoul. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 8 Mai 2010 - 19:07 | |
| La bourse et la vie (Jean-Pierre Mocky, 1965) Un bon Mocky, presque sans maladresses techniques, dialogué par un Marcel Aymé encore vert. Le scénario n'a pas tellement d'importance relégué au second plan par les interprétations savoureuses de Fernandel et Jean Poiret et quelques apparitions croquignolettes de Galabru, Cowl, Carmet et consorts. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 8 Mai 2010 - 23:20 | |
| Justine (George Cukor, 1969) 1. Adapter Le quatuor d'Alexandrie ? Drôle d'idée. 2. Cukor est arrivé au dernier moment sur le tournage après le licenciement du réalisateur prévu. 3. Cukor a 70 ans, en 1969. Ses derniers films seront Voyages avec ma tante (aïe), L'oiseau bleu (aïe, aïe, aïe) et Riches et célèbres (chouette). Le film n'est pas catastrophique, simplement indigeste. Avec quelques beaux moments décadents, cependant (le carnaval), qui ne font pas oublier un scénario filandreux dans son ensemble. Tout l'aspect politique ne vient qu'à la fin et semble complètement plaqué et artificiel (il est douteux que Cukor s'y soit vraiment intéressé). En revanche, Cukor est fidèle à sa réputation d'homme "qui aimait faire tourner les femmes" et offre deux beaux rôles ambigus à Anouk Aimée et Anna Karina. Du côté des hommes, c'est nettement moins convaincant : Bogarde semble absent, Noiret ne fait que passer et York joue comme un jambon (un peu trop facile, ok). | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 9 Mai 2010 - 14:48 | |
| Les jeux sont faits (Jean Delannoy, 1947) Une jeune femme riche, empoisonnée par son mari, et un opposant au régime en place, tué par un mouchard, tombent amoureux dans l'au-delà. Ils vont revenir sur terre pour 24 heures. L"adaptation d'un livre de J.P Sartre qui donne un scénario très dense, où le fantastique et le social se mêlent étroitement. La mise en scène pesante de Delannoy gâche un peu le plaisir, mais pas totalement. Micheline Presle est plus que parfaite. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 9 Mai 2010 - 16:58 | |
| Love is better than ever (Stanley Donen, 1952) Tourné juste avant Chantons sous la pluie, cette charmante comédie romantique ne prétend pas révolutionner l'histoire du cinéma. N'empêche, les dialogues sont spirituels et Liz Taylor, 20 ans, tempérament de feu est "Prettier than ever". Un bon petit remontant pour après-midi de grisaille. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 10 Mai 2010 - 23:28 | |
| Les marins de l'Orgueilleux (Down to the Sea in Ships, Henry Hathaway, 1949) Un film d'hommes, les baleiniers de la fin du XIXème siècle. Un film de valeurs, viriles mais correctes. Un film sur la transmission. Sur-dialoguée et pauvre en péripéties, cette oeuvre manque désespérément de rythme, ce qui est fort inhabituel chez Hathaway. Pour une fois dans un rôle de semi-gentil, Richard Widmark est convaincant, aux côtés d'un Lionel Barrymore tendrement revêche et d'un Dean Stockwell à peine âgé de 13 ans. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 11 Mai 2010 - 11:38 | |
| J'aime beaucoup Richard Widmark, je trouve son jeu d'acteur très naturel. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 12 Mai 2010 - 0:46 | |
| La madone du désir (The San Francisco Story, Robert Parrish, 1952) Admirez le titre français qui focalise l'attention sur la plastique de la sublime Yvonne de Carlo, belle plante vénéneuse. Ce western singulier, plutôt calme nonobstant quelques bonnes bagarres, se caractérise par une ironie de bon aloi et des décors assez inhabituels. Ainsi, le duel final, vite expédié, se déroule .... sur une plage. Du bon travail d'artisan de la part d'un réalisateur sans génie mais pas sans talent. Comme on (ne) disait (pas) à Hollywood : Parrish sera toujours Parrish ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 17 Mai 2010 - 15:07 | |
| Big Leaguer (Robert Aldrich, 1953) Il est toujours émouvant de se pencher sur le premier essai d'un futur grand cinéaste. Sur un sujet aussi américain que le baseball, Aldrich parvient à passionner, aussi à l'aise sur l'aspect documentaire (on comprend presque les règles !) que dans la fiction. Sa mise en scène, déjà percutante, préfigure les grands films à venir Vera Cruz et En quatrième vitesse, notamment. | |
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay | |
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