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| Le cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 28 Avr 2011 - 9:04 | |
| donc rien que pour ses yeux !
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| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 28 Avr 2011 - 22:37 | |
| Le cambrioleur (The Burglar, Paul Wendkos, 1957) Débuts fracassants de Wendkos, qui ne confirmera jamais vraiment. Le scénario, signé David Goodis, d'après son propre roman, n'innove pourtant pas. En revanche, sur la forme, c'est étincelant : montage ahurissant, angles de prise de vues originales, musique utilisé à contre-temps, utilisation optimale des contrastes noir sur blanc, etc. Le film privilégie l'attente et la tension à l'action, avec une interprétation tout en sueur de l'excellent Dan Duryea. La bonne surprise, c'est Jayne Mansfield, utilisée pour ses qualités de comédienne et non pour sa plastique. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 29 Avr 2011 - 23:32 | |
| Le grand Ziegfeld (The great Ziegfeld, Robert Z. Leonard, 1936) Ce n'est pas faire injure à Robert Ziegler Leonard que d'affirmer qu'il n'a pas laissé une trace très marquante dans l'histoire du cinéma. Le grand Ziegfeld, portrait du roi de Broadway, fut célébré en son temps et obtint l'Oscar du meilleur film. Aujourd'hui, celui-ci semble bien long (3h00) et les séquences musicales, avec leur débauche de strass, de paillettes, de décors, de costumes extravagants et de ... girls, sont parfois interminables. Le meilleur est dans la première partie quand Ziegfeld n'est pas encore grand et mange de la vache enragée. Outre William Powell, très bon, les performances de Myrna Loy et, surtout, de Frank Morgan, sont notables. Reste un mystère : comment Luise Rainer, insupportable les 3/4 du temps, a t-elle pu, elle aussi, décrocher un Oscar ? | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 1 Mai 2011 - 22:21 | |
| Contre une poignée de diamants (The black windmill, Don Siegel, 1974) Delphine Seyrig en passionaria de l'IRA, ce n'est pas tous les jours. Michael Caine en espion dans tous des états, c'est déjà plus commun, mais il le fait si bien. Un thriller assez basique de Siegel, bourré d'invraisemblances, acquitté pour cause de sentiment bienveillant du dimanche soir. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 2 Mai 2011 - 8:32 | |
| Michael Caine, comme tu le dis "il le fait si bien" !
perso moi Michael Caine je ne peux l'évoquer sans penser au très bon film "le limier" | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 2 Mai 2011 - 10:54 | |
| - Bédoulène a écrit:
perso moi Michael Caine je ne peux l'évoquer sans penser au très bon film "le limier" Et tu as très bon goût. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 2 Mai 2011 - 22:46 | |
| Une femme a tué (Una donna ha ucciso, Vittorio Cottafavi, 1952) Séduite et abandonnée. Une jeune femme croit avoir trouvé le grand amour, mais elle a surtout mis la main sur un Don Juan professionnel, soldat allé qui fait le joli coeur auprès des italiennes. Pas de suspense, voyez le titre, c'est un mélodrame, pataud et sans grâce. Il semblerait qu'il y ait une volonté de redonner du lustre à l'oeuvre de Cottafavi. On demande à voir. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 22 Mai 2011 - 15:21 | |
| Bye bye Barbara (Michel Deville, 1968) Libertinage, rugby et trame policière : ça gaze, Deville ? Ce marivaudage primesautier est bien dans l'esprit du cinéaste, pas très sérieux, un peu lâche dans la mise en scène, avec de jolies filles à regarder (l'inconnue Eva Swann). Si Deville a fait mieux et moins bien dans sa longue carrière, cela reste un plaisir de voir les excellents Avron, Cremer et Duchaussoy interpréter sa petite musique futile et légère. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 23 Mai 2011 - 23:13 | |
| L'inassouvie (Un amore a Roma, Dino Risi, 1960) On préfère désormais utiliser le titre d'Un amour à Rome alors que celui de l'Inassouvie, en vigueur lors de sa sortie en France, lui convient plutôt bien. Marcello, jeune dandy romain, s'éprend d'Anna, une charmante starlette qui n'a qu'un seul défaut : elle est légèrement nymphomane. Risi a réalisé très peu de drames et, au vu du film, il a certainement bien fait. Correctement réalisé, il ressemble quelque peu à un roman photos avec un scénario qui frise la banalité. A sauver malgré tout : l'excellente interprétation d'une Mylène Demongeot dans un rôle à la Bardot, dans sa période Vadim. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 27 Mai 2011 - 22:28 | |
| Des monstres attaquent la ville (Them !, Gordon Douglas, 1954) Plusieurs meurtres étranges ont lieu dans le désert du Nouveau-Mexique. L'enquête penche sur la présence de fourmis géantes issues des essais nucléaires. En voilà un film culte, tourné en pleine guerre froide (la métaphore communiste est limpide) et qui inaugure la longue série des films d'animaux mutants. Les effets spéciaux sont remarquables pour l'époque, évidemment ils ont vieilli, et la mise en scène est brillante, avec une lente montée dans l'angoisse. Une référence dans le fantastique. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 27 Mai 2011 - 22:43 | |
| ah oui, celui là il faut le voir.
(et il y a un foutu mangeage de sucre si mes souvenirs sont bons). | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 28 Mai 2011 - 19:59 | |
| Tuez Charley Varrick ! (Charley Varrick, Don Siegel, 1973) Un polar plutôt peinard, quoique le qualificatif ne convienne qu'en partie à Siegel, toujours prêt pour distiller quelques scènes de violence pure. Celle du début, le hold-up, et de la fin, la poursuite entre une voiture et un biplan, sont particulièrement chaudes. Walter Matthau promène benoîtement son regard d'épagneul triste dans cet univers impitoyable. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 28 Mai 2011 - 21:32 | |
| bien vu le regard d'épagneul triste ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 29 Mai 2011 - 22:49 | |
| Le traître (Decision before dawn, Anatole Litvak, 1951) Fin 1944, les américains envoient deux prisonniers de guerre allemands de l'autre côté du Rhin, pour une mission d'espionnage. Très bon scénario, qui mêle action et psychologie, même pas abîmé par une mise en scène moyenne, qui assure cependant l'essentiel. Le décor réel des ruines allemandes est saisissant et donne une dimension dramatique supplémentaire. Excellente interprétation d'Oskar Werner (oui, celui de Jules et Jim) et apparition éclair (3 secondes chrono) du jeune Klaus Kinski. Un film qui mériterait de figurer parmi les classiques du genre. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 29 Mai 2011 - 23:06 | |
| Les filles (Flickorna, Mai Zetterling, 1968) Après avoir tourné avec Sjöberg et Bergman, Mai Zetterling se lance dans la réalisation en 64. Les filles est son film le plus engagé, ultra féministe, qui était vénéré par Simone de Beauvoir. Trois grandes actrices bergmaniennes : Bibi Andersson, Gunnel Lindblom et Harriet Andersson y jouent des comédiennes en tournée, interprétant la célèbre pièce d'Aristophane : Lysystrata. Très influencé par les nouvelles vagues tchèques et française, le film ressemble à un collage assez déroutant où se mélangent performances d'actrices et vies privées. Une narration heurtée et confuse qui désamorce quelque peu le propos, pourtant intéressant, sur la condition féminine suédoise à la fin des années 60.
Dernière édition par traversay le Lun 30 Mai 2011 - 23:27, édité 1 fois | |
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