Truman Capote

Esperluette a écrit:

Maintenant Mimi, tu ne peux plus reculer devant Breakfast at Tiffany's.
Je devance Kenavo sur ce coup-là.

 

C'est celui-là que j'étais venue chercher à la médiathèque...... de sang froid est dans ma très longue pile  

Esperluette a écrit:

Maintenant Mimi, tu ne peux plus reculer devant Breakfast at Tiffany's.
Je devance Kenavo sur ce coup-là.

 

étonnamment c'est le livre de lui qu'il m'est rare de recommander... probablement à cause du fait que j'avais déjà vu le film autant de fois avant la lecture et que je n'ai pas du tout aimé les différences entre les deux et du coup, le livre est tombé dans l'oubli et il me reste que le film!
mon préféré de lui reste La Harpe d'herbes , plusieurs fois relu... et aussi la version en film qui est sublime et détient toute la magie du sud des Etats Unis... beaucoup aimé La traversée de l'été (écrit à l'âge de 19 ans, remarquable) et je pense que De Sang froid reste son summum...

kenavo a écrit:

Esperluette a écrit:

Maintenant Mimi, tu ne peux plus reculer devant Breakfast at Tiffany's.
Je devance Kenavo sur ce coup-là.

 

étonnamment c'est le livre de lui qu'il m'est rare de recommander... probablement à cause du fait que j'avais déjà vu le film autant de fois avant la lecture et que je n'ai pas du tout aimé les différences entre les deux ;)et du coup, le livre est tombé dans l'oubli et il me reste que le film!
mon préféré de lui reste La Harpe d'herbes , plusieurs fois relu... et aussi la version en film qui est sublime et détient toute la magie du sud des Etats Unis... beaucoup aimé La traversée de l'été (écrit à l'âge de 19 ans, remarquable) et je pense que De Sang froid reste son summum...

Je note la harpe d'herbe....

mimi54 a écrit:

Esperluette a écrit:

Maintenant Mimi, tu ne peux plus reculer devant Breakfast at Tiffany's.
Je devance Kenavo sur ce coup-là.

 

C'est celui-là que j'étais venue chercher à la médiathèque...... de sang froid est dans ma très longue pile  

Héhé, alors quand son tour arrivera!
 

kenavo a écrit:

Esperluette a écrit:

Maintenant Mimi, tu ne peux plus reculer devant Breakfast at Tiffany's.
Je devance Kenavo sur ce coup-là.

 

étonnamment c'est le livre de lui qu'il m'est rare de recommander... probablement à cause du fait que j'avais déjà vu le film autant de fois avant la lecture et que je n'ai pas du tout aimé les différences entre les deux ;)et du coup, le livre est tombé dans l'oubli et il me reste que le film!
mon préféré de lui reste La Harpe d'herbes , plusieurs fois relu... et aussi la version en film qui est sublime et détient toute la magie du sud des Etats Unis... beaucoup aimé La traversée de l'été (écrit à l'âge de 19 ans, remarquable) et je pense que De Sang froid reste son summum...

Je comprends on point de vue. Devant ton enthousiasme pour ce film, j'ai commencé par là aussi et j'ai fait ma curieuse avec le livre qui est plus cru. Bon sang, là c'est sûr, il faut que je relise et vienne déposer un bref compte-rendu!
 
Merci encore pour toutes ces suggestions, c'est noté!

Oui, La harpe d' herbe est l' un de ses meilleurs livres, avec Un été indien que je rajoute. Un court récit poétique et émerveillé.

Oui, certes, mais alors là, il faut que je me concentre plutôt sur ce que j'ai déjà lu pour faire un petit commentaire sur Breakfast!
Merci Bix de confirmer pour La harpe d'herbes.

 

Voici ma petite note bleue.


Après avoir parcouru brièvement de nouveau les premières pages de Breakfast at Tiffany’s, je me suis demandée pourquoi finalement, ce court roman fonctionne si bien. Tout en vous demandant au passage :" Avez-vous déjà pris un petit-déjeuner chez Tiffany ?"
Voilà, j’ai casé ma blague idiote, passons à la suite.

Truman Capote, grâce à son  sens de la formule et des dialogues, ménage la présentation de sa mystérieuse Holly Golightly.
Elle apparaît à travers le souvenir faussement détaché du narrateur écrivain, à l’âme mélancolique,




Et à chaque fois que l’on croit saisir la belle aux allures de garçon manqué, elle nous échappe, ne tient jamais en place, tout en style et fausse naïveté. Que se cache-t-il sous cette photographie de sculpture africaine qui conduit le narrateur comme le lecteur sur les traces de celle elle dont la carte de visite mentionne « voyageuse » pour toute adresse ?

Le masque symbolisé,  la majeure partie du temps, par ses grandes lunettes noires derrière lequel elle passe sa vie à rêver, ne tombera pas. La miss Golightly est tout aussi insaisissable, virevoltante que mystérieuse mais qu’importe, elle charme tout le monde. Bien sûr, l’écrivain-narrateur, sorte de double de Truman Capote aime cette exaspérante qui


Il l’aime pour ce qu’elle est, pour ce qu’elle veut devenir. Mais que veut-elle au juste ?



Son créateur se complaît à brouiller les pistes de celle qui mène sa vie de façon extravagante qui avant de refermer la porte, salue « l’air amical » sa dernière conquête d’un :



Sous l’apparente légèreté de la plume grince une certaine aptitude pour le trompe-l’œil comme l’indique son titre.

@ & : A lire ton commentaire, le choix de ton avatar semble presque une évidence  

Oui, Esperluette, pour ce que j' ai lu sur T. Capote,  sa vie entière ou presque, n' a été que "trompe l' oeil" pour les autres. Il s' est enfoncé dans un monde d' apparences derrière lequel, il abritait une sensibilité blessée. Faussement futile et cynique. On le comprend mieux en lisant ses tout premiers livres... 
Pas mal d' écrivains américains américains ont connu et vécu cela, Hemingway et Fitzgerald notamment.

GrandGousierGuerin a écrit:

@ & : A lire ton commentaire, le choix de ton avatar semble presque une évidence  

Oh, c'est une longue histoire, le choix de mon avatar.  
Nous sommes quelques-unes, Kenavo en tête, à apprécier le talent évident d'Audrey. Il me faut maintenant revoir le film et écrire un petit commentaire pour compléter l'aventure de ce Breakfast at Tiffany's.  

bix229 a écrit:

Oui, Esperluette, pour ce que j' ai lu sur T. Capote,  sa vie entière ou presque, n' a été que "trompe l' oeil" pour les autres. Il s' est enfoncé dans un monde d' apparences derrière lequel, il abritait une sensibilité blessée. Faussement futile et cynique. On le comprend mieux en lisant ses tout premiers livres... 
Pas mal d' écrivains américains américains ont connu et vécu cela, Hemingway et Fitzgerald notamment.

Merci de cet ajout Bix. Le choix du narrateur-écrivain n'est donc pas innocent dans ce court roman.
Je crois que je vais approfondir ma découverte de cet auteur en allant emprunter quelques ouvrages à la médiathèque.

Un Noël/Un souvenir de Noël

Citation :

Quatrième de couverture
"Un Noël" : Buddy a six ans et doit passer les fêtes à la Nouvelle-Orléans, chez son père. Mais le petit garçon connaît à peine cette homme étrange et sa vie à la campagne lui manque. Il n'a qu'un souhait : voir le Père Noël...
"Un souvenir de Noël" : L'année de ses sept ans, Buddy partage avec la douce et vieille Miss Sook, sa cousine, les préparatifs du réveillon : faire des gâteaux, décorer l'arbre... Une joyeuse fête en perspective.

Lors de mes recherches concernant des livres pour la LC autour de Noël, je suis tombé sur ce petit livre. Deux courtes nouvelles (30/40 pages chacune) rassemblées dans un folio junior qui peut en effet donner l'idée qu'il s'agit d'une lecture pour enfants. Oui, en quelque sorte... mais puisque j'ai tellement adoré son livre La Harpe d'herbes qui se consacre aussi de son enfance et de ses vécus dans la Louisiane, je ne pouvais pas résister.

Si on regarde la biographie de Truman Capote, pas besoin d’une boule magique pour dire qu’il y a aussi dans ces deux nouvelles du vrai et c’est extra comment il arrive à se rappeler de son enfance et surtout « Un souvenir de Noël » est très touchant avec cette Miss Sook auprès de qui il a réellement grandit. Cette ‘âme d’enfant’ dans le corps d’une femme de plus de soixante ans, a certainement déterminé plus d’une fantaisie dans la tête de Truman…

Ces quelques pages m’ont donné envie de faire un cake de fruits (sans le whiskey quand même, qui est assez signifiant dans l’histoire) et de relire livre La Harpe d'herbes

La traversée de l'été


Les McNeil, riches financiers new-yorkais s’apprêtent à embarquer pour l’Europe où ils comptent passer l’été et vérifier l’état de leur maison cannoise au lendemain de la Seconde Guerre mondiale (le roman a été écrit entre 1943 et 1953).

Grady, leur fille puinée, choisit de rester aux Etats-Unis et de ne pas suivre ses parents dans leur traversée de l’Atlantique. Mrs McNeil n’est pas tranquille de laisser ainsi derrière elle sa fille de 17 ans. Elle embarque pourtant, la confiant à sa fille aînée et à une surveillance de principe – la sœur est mariée, mère et ne vit plus à New York. C’est donc peu de dire que la jeune fille va être livrée à elle-même une saison durant. Et elle compte bien profiter de cette nouvelle liberté. Car même si elle a toujours connu une grande autonomie, elle n’a jamais été abandonnée de la sorte.

La raison pour laquelle Grady a choisi de ne pas quitter sa mère patrie travaille dans un parking de Broadway et se nomme Clyde Manzer. Un jeune homme issu de Brooklyn et qui ignore tout du monde huppé de son amie. Car l’amour liant les deux jeunes gens est réciproque même s’il n’est pas pour autant identique. Elle est fière, un tantinet effrontée et aime passionnément alors qu’il est indolent et feint l’indifférence.

Un couple peut-être mal assorti qui débute dans l’existence alors que la ville est étouffée par une vague de canicule inédite. Tandis que tous ceux qui le pouvaient ont fui cette torpeur pour se réfugier à la campagne, Grady et Clyde ont investi l’immense appartement des McNeil donnant sur Central Park et font l’amour. Pourtant le rêve et l’insouciance sont de courte durée car le couple flirte avec les limites. Limites qui ne tardent pas à être franchies, interdisant ainsi tout retour en arrière…

Atmosphère chaude, New York, riche bourgeoisie, jeune femme fantasque, amoureuse et rêvant de liberté. C’est dans cette ambiance qui n’est pas sans rappeler celle des romans de Henry James que j’ai débuté ma lecture. Mis en confiance par les similitudes qui liaient ce livre à ceux d’un de mes auteurs favoris, j’ai bu du petit lait jusqu’au tragique point final, me laissant porter par l’élan des amoureux ainsi que par l’efficacité de l’écriture de Truman Capote, et abrutir par l’été américain.

Je voulais absolument lire du Truman Capote, mais j'avais eu des mauvais échos de lui et j'avais donc hésité....ça me rassure, je vais le lire finalement!

Je n'aime pas beaucoup ce que j'ai lu de Truman Capote, Petit déjeuner chez Tiffany et l'Eté Indien. A chaque fois ça été décevant par rapport à ce que j'en attendais. Quelque chose d'assez passable, au final, sans réelle substance. Un peu comme quand on voyage à l'étranger, mais seulement sur l'autoroute.

Justement je pensais à toi, tu avais déjà parlé de ta déception de Truman Capote sur autre fil. Je vais tout de même tenter un jour!