Kanehara Hitomi

Queenie a écrit:

Croisé un gars, que je ne connais pas, qui voit mon bouquin de Serpents et piercings, et dit : hé, je voulais juste vous dire que le livre que vous lisez est extra!
Ah. Heu... ben... merci (ouais, j'ai dit merci... on dit quoi dans ces cas là ?).

Le gars était dans la vingtaine, plus proche de 25 que de de 20... donc c'est pas une question ni de maturité (quoique) ni de féminité (quoique). En fait, j'en suis presqu'à la fin, et là, ça me plaît bien l'histoire de l'évaporation du gars. Je trouve qu'elle décrit bien le Vide. (Mais ça rattrape pas le reste)

Allez, tu vas finir par le trouver extra et le dire à tous ceux que tu verras lire le livre dans les transports !

eXPie a écrit:

Si tu ne lis pas tous ces romanciers, tu vas te priver de grands moments...

ah oui.. je parlais des derniers Akutagawa.. ceux que tu cites, faut vraiment pas les louper

eXPie a écrit:

Alors, si les derniers Akutagawa publiés sont moins intéressants, est-ce que cela veut dire que les livres sont mal choisis, ou bien que la qualité générale momentanée de ce qui est publié au Japon baisse ?

question intéressante.. on va suivre les futurs gagnants et peut être trouver une réponse

Fini Serpents et piercings au milieu de la nuit.

ça vaut vraiment... pas grand chose. Je noterais peut être l'extrait de quelques pages que j'ai trouvé bon, mais ... bof...

C'est très creux, le style est ... inexistant, sans caractère, sans brutalité. Alors que tout menait à ça.

Du chiqué ma p'tite dame.

Après tout cela, plus aucun Parfumé ne va se lancer dans cette lecture. Ou en cachette.

Merci aux courageux qui l'ont essayé pour nous et qui nous ont évité cette lecture

Hitomi Kanehara - Serpents et piercings

J'ai jeté un oeil curieux dans ce livre. Et je dis "dommage". Il manque quelque chose qui aurait pu en faire une oeuvre originale. A défaut, on se contentera de dire que c'est un "document", un "témoignage", mais ne mêlons pas la littérature à cela.

Ce qui manque : une psychologie des personnages qui tienne la route et non des contradictions, du genre : à une page un personnage est "timide", 4 pages après il tabasse un mec à mort et en arrache les molaires. Ce genre de maladresse ne passe pas inaperçu dans un petit livre.

Sur le fond, j'étais attirée par cette jeunesse Japonaise, dont je me demande depuis des années comment elle vit, dans ses buildings et ses nombreux mondes virtuels, dans son carcan traditionnel et ses tsunamis, dans une sorte d'irréalité flottante.

En fait, la rebellion existe.
A travers les transformations physiques, le sexe sans tabou, l’alcool, etc… En tout cas, c’est que semble dire l’auteur.
Comme ce n'est pas du vécu, tout cela sent l'artifice.
Reste son joli minois qui doit expliquer bien des choses dans son succès.


Point positif : j'ai appris ce qu'était un Kirin.

tina a écrit:

à une page un personnage est "timide", 4 pages après il tabasse un mec à mort et en arrache les molaires. Ce genre de maladresse ne passe pas inaperçu dans un petit livre.

Quand un doux, un timide s'énerve, il peut devenir encore plus violent qu'un violent.
Ou alors, c'était un Berserk nippon...