Joyce Carol Oates

... et Johnny Blues !


Encore de bons moments à passer avec JCO.

dur choix Harelde !

je n'ai lu que : les chutes, Les Mulvaney, Corky, Le goût de l'Amérique, Eux, je les ai tous appréciés (Eux +)

Après Vallées de la mort il y a plus d'un an, j'ai tenté Les chutes.
Autant je trouve son écriture maîtrisée, autant je ne parviens pas à entrer dans le roman. Ce n'est même pas que ça m'ennuie, j'ai envie de connaître la suite, mais... curieusement, je ne reviens pas spontanément au livre, cela fait une semaine qu'il est là, posé sur la table.
J'ai lu plusieurs chapitres et je l'ai mis de côté.
Je referai un essai avec elle plus tard, car je pense qu'il peut y avoir rencontre, surtout lorsque je lis tous les avis enthousiastes.

Le triomphe du singe-araignée

Aaaaah... je sens que je vais me faire lapider... j'ai détesté

Le triomphe du singe-araignée est pour moi un récit confus, sans queue ni tête. Je n'ai pas trouvé de logique dans les divagations du narrateur, la chronologie est sens dessus dessous, et à la limite, on aurait pu avoir quelques indices pour s'y retrouver, mais non, faut deviner de quoi on parle et quand ça se passe (si ça se passe ailleurs que dans la tête du Taré)...
Je n'ai d'ailleurs pas trop compris ce qui était censé être réel et ce qui ne l'était pas, c'est peut-être fait exprès mais personnellement ce genre de divagations ne me parle pas...
Quel est au final le but de ce roman? Si son seul but est de raconter un truc incompréhensible, eh bien, c'est réussi... Il y a une tentative de développement d'un personnage à la psychologie tordue et complexe, il me semble, mais je ne la trouve pas réussie... Bobbie Gotteson est juste taré et à moitié débile, et n'a rien d'intéressant, malgré ce qu'il semble penser. Il paraît que c'est inspiré de la psychologie des meurtriers psychopathes, notamment Charles Manson. Ah bon? Poppy Z. Brite se débrouille bien mieux sur le sujet !
Pour résumer : ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant fait chier (pardonnez-moi l'expression) à la lecture d'un bouquin. Heureusement, il ne fait que 127 pages...

Suny a écrit:

Aaaaah... je sens que je vais me faire lapider... j'ai détesté

Le triomphe du singe-araignée est pour moi un récit confus, sans queue ni tête. Je n'ai pas trouvé de logique dans les divagations du narrateur, la chronologie est sens dessus dessous, et à la limite, on aurait pu avoir quelques indices pour s'y retrouver, mais non, faut deviner de quoi on parle et quand ça se passe (si ça se passe ailleurs que dans la tête du Taré)...
Je n'ai d'ailleurs pas trop compris ce qui était censé être réel et ce qui ne l'était pas, c'est peut-être fait exprès mais personnellement ce genre de divagations ne me parle pas...

On sera deux alors Suny! Pas pu non plus rentrer dans ce roman bizarroïde au possible qui m'a laissée aussi sur la touche dès le départ. J'ai trouvé l'ensemble tout comme tu dis : fouillis, tordu, malsain. Ce parti pris de nous faire rentrer dans la psychologie du personnage, le Taré comme il se nomme, est très limite j'ai trouvé. Personellement cela ne m'a rien apporté. Et j'ai laissé tomber à la moitié...Très déçue.

Par contre je tenterai Poppy Z Brite!

Je l'ai eu entre les mains il y a une demie heure à la médiathèque.
Lu la 4e de couverture et l'ai reposé. Un sujet difficile, un texte annoncé comme dérangeant.
Pas envie de ce genre de choses pour le moment.

Délicieuses pourritures

Comment on peut se faire avoir par une couverture et un titre....

Pas grand-chose à retenir de cette histoire d'étudiantes qui vivent un peu du "Cercles des poètes disparus" qui se transforme bien vite au jeu pervers pépère-mémère, ces étudiantes tombant sous le joug d'un couple lubrique à défaut d'être inspiré, formé par Le professeur de poésie et sa sculptrice de femme et du perroquet de la famille, pour compléter le tableau.
Des sculptures au sexe débridé offrent un décor à tout ce théâtre, c'est moche, peu crédible, et raccoleur.

Rideau.

darkanny a écrit:

Délicieuses pourritures

Comment on peut se faire avoir par une couverture et un titre....

Pas grand-chose à retenir de cette histoire d'étudiantes qui vivent un peu du "Cercles des poètes disparus" qui se transforme bien vite au jeu pervers pépère-mémère, ces étudiantes tombant sous le joug d'un couple lubrique à défaut d'être inspiré, formé par Le professeur de poésie et sa sculptrice de femme et du perroquet de la famille, pour compléter le tableau.
Des sculptures au sexe débridé offrent un décor à tout ce théâtre, c'est moche, peu crédible, et raccoleur.

Rideau.

J'aime cet avis concis et efficace qui dit tout ce qu"il me reste de ce livre !

Queenie a écrit:

J'aime cet avis concis et efficace qui dit tout ce qu"il me reste de ce livre !

Et "Zombi" ou "Confession d'un gang des filles" c'est pour quand??

Marko a écrit:

Queenie a écrit:

J'aime cet avis concis et efficace qui dit tout ce qu"il me reste de ce livre !

Et "Zombi" ou "Confession d'un gang des filles" c'est pour quand??

C'est que je manque de conviction pour les acheter... et je crois avoir vu que c'était des gros bouquins... j'hésite foutrement. Si c'était dans ma PAL, ils auraient une chance, là, je ne sais pas quand la rencontre se fera...

Queenie a écrit:

C'est que je manque de conviction pour les acheter... et je crois avoir vu que c'était des gros bouquins... j'hésite foutrement. Si c'était dans ma PAL, ils auraient une chance, là, je ne sais pas quand la rencontre se fera...

Je te les envoie et... plus d'excuses Zombi est très court.

Marko a écrit:

Queenie a écrit:

C'est que je manque de conviction pour les acheter... et je crois avoir vu que c'était des gros bouquins... j'hésite foutrement. Si c'était dans ma PAL, ils auraient une chance, là, je ne sais pas quand la rencontre se fera...

Je te les envoie et... plus d'excuses Zombi est très court.

Viens me les donner en mains propres, et là je ferais un vrai effort ! (Arrêtes de te faire désirer, Bordel)

Queenie a écrit:

Viens me les donner en mains propres, et là je ferais un vrai effort ! (Arrêtes de te faire désirer, Bordel)

Ah oui c'est mieux!

Onuphrius a écrit:

Pour ma part, la lecture d'un auteur dépend beaucoup du premier livre lu. Un mauvais livre ne me donne pas envie de revenir à un auteur.

Oates a des styles différents (plus que d'autres écrivains, je crois), ce qui fait qu'on peut ne pas accrocher du tout à un de ses styles et bien aimer les autres. J'aime bien sa veine avec atmosphère lourde mais texte court (Premier amour...), par contre j'ia fait une incursion dans ses romans longs (Les Mystères de Winterthurn), et là je n'ai pas accroché du tout.
Et dans son style frappadingue et court, il y a Zombi.

Reflets en eau trouble ne m'avait pas marqué plus que ça... mais, là encore, c'est l'affaire de chacun. Il a quand même reçu le National Book Critics Circle Award for Fiction et passé plusieurs tours pour le Pulitzer (finaliste, même).

Son essai sur la boxe est très bien, sinon.

Je viens d'abandonner "Des gens chics". Pourtant, ça commençait fort "Je fus un enfant meurtrier", la première phrase ! Mais les personnages sont tellement antipathiques, anormaux (dans le mauvais sens), dérangeants, que j'ai eu du mal à l'idée de passer tout le roman en leur compagnie.
Tant pis ! Je n'abandonne pas l'auteure pour autant