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| Enki Bilal | |
| | Auteur | Message |
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Ezechielle Sage de la littérature
Messages : 2025 Inscription le : 03/03/2009 Age : 35 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Enki Bilal Dim 6 Déc 2009 - 23:46 | |
| - Citation :
- Auteur et dessinateur visionnaire, Enki Bilal est considéré comme le plus grand ambassadeur français de la bande dessinée de science-fiction. De son vrai nom Enes Bilalovic, le jeune homme s'installe en France avec ses parents à l'âge de 10 ans où il commence très tôt à se passionner pour le cinéma et la littérature fantastique. Le dessinateur fait ses débuts pour le magazine Pilote en 1972 avec 'Le Bol maudit'. C'est là qu'il rencontre Pierre Christin avec qui il publie son premier ouvrage majeur : 'Les Phalanges de l'ordre noir'. Un an plus tard, l'artiste débute le projet qui fera sa gloire : la trilogie 'Nikopol', constituée de 'La Foire aux Immortels', 'La Femme piège' et 'Froid équateur'. Véritable référence depuis les années 1980, cette oeuvre d'anticipation bouscule les codes de la bande dessinée et impose un univers poétique, riche d'interrogations politiques et psychologiques. Artiste complet, Bilal collabore avec le réalisateur Alain Resnais pour la création des décors de plusieurs de ses films. A son tour, le dessinateur choisit de prendre la caméra, sans pour autant délaisser le neuvième art, et réalise 'Bunker Palace Hotel' en 1989, 'Tykho Moon' en 1997 et 'Immortel (Ad Vitam ) 'en 2004. Observateur assidu de la société, Enki Bilal conjugue dans son oeuvre, l'élégance du dessin avec une réflexion complexe sur le monde contemporain et celui à venir.
source : www.evene.frOn le connaît surtout pour ses BD, mais il est aussi réalisateur (c'est en faisant une recherche sur le film Immortel, tiré de son univers, que je l'ai appris...). Il a déjà 3 films à son actif: Bunker Palace Hôtel (1989) Tykho Moon (1996) Immortel, ad vitam... (2004) Pour ceux qui ne verraient pas du tout qui est Enki Bilal, je vous recommande de passer par ici.
Dernière édition par animal le Lun 7 Déc 2009 - 22:04, édité 1 fois (Raison : ajout bio et photo) | |
| | | Ezechielle Sage de la littérature
Messages : 2025 Inscription le : 03/03/2009 Age : 35 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: Enki Bilal Lun 7 Déc 2009 - 0:00 | |
| Immortel, ad vitam
Synopsis (tiré de L'Internaute Cinéma): New York 2095. Une pyramide flottante au-dessus de Manhattan... Une population de mutants, d'extraterrestres, d'humains, réels ou synthétiques... Une campagne électorale. Un serial killer boulimique qui cherche un corps sain. Un dieu à tête de faucon qui n'a que sept jours pour préserver son immortalité. Un pénitencier géostationnaire qui perd un dissident subversif congelé depuis trente ans. Et une jeune femme sans origine connue, aux cheveux et aux larmes bleus... Trois noms : Horus, Nikopol, Jill... Trois êtres aux destins convergeants où tout est truqué : les voix, les corps, les souvenirs. Tout, sauf l'amour qui surgit comme une délivrance.
Mon avis: Esthétiquement, le film oscille entre "beau" et "très laid". En effet, n'ayant pas beaucoup de moyens pour rendre un univers futuriste demandant beaucoup d'effets spéciaux, Bilal n'a pas d'autre choix que de recourir aux images de synthèses. Parfois très réussits, ces derniers servent relativement bien l'ambiance et se laissent regarder sans problème, là où ils fâchent, c'est lorsqu'on se rend compte que tout est monochrome (enfin, façon de parler): on est plongé du début jusqu'à la fin dans un monde bleuté où toute autre couleur perd ses éclats, ce qui a pour effet de "refroidir" le spectateur, dans tous les sens du terme. Autre problème, encore une fois par manque de moyens: peu d'acteurs, ce qui oblige à recourir aux images de synthèses pour certains personnages aussi (!),ce qui a pour effet de les réduire à des robots sans âmes... Quoiqu'il en soit, passé les considérations esthétiques (même si je semble très critique, j'insiste: il n'est pas si moche que ça, pas dans mes souvernirs en tout cas...), le film se laisse regarder car l'histoire est bien ficelée et aborde quelques thèmes intéressants (le destin -un peu comme le théatre grec antique-, le temps et l'éternité, l'amour malgré tout...). J'en garde un bon souvenir, je regrette juste que les gros producteurs d'Hollywood préfèrent mettre des millions dans des navets comme 2012 plutôt que dans un tel film, avec un scénario qui tient. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Enki Bilal Ven 1 Juin 2012 - 11:13 | |
| Bunker Palace HôtelSorti en 1989 avec Jean-Louis trintignant, Carole Bouquet, Jean-Pierre Léaud. Synopsis : Dans un pays inconnu, dans un ville inconnue lors d'une guerre inconnue s'agite sous terre l'élite d'un régime inconnu. Son quartier général: le Bunker Palace Hotel, offrant confort et securité. Tout semble se dérouler pour le mieux pour les dignitaires du régime qui attendent leur président. Cependant, d'étranges bruits courent à la surface de la terre et les rebelles sont de plus en plus actifs malgré la vigilance du machiavelique Holm. Quant au personnel androïde, il donne de curieux signes de disfonctionnement... Source : Allociné Premier film d'Enki Bilal et son meilleur assurément. Il fait d'ailleurs partie de mon top 5 des films que j'aime le plus. Dés le début l'atmosphère s'installe, elle est froide, angoissante, silencieuse malgré les bruits lointains d'une guerre que l'on ne connaît pas. L'on suit la conduite étrange d'un personnage singulier, Holm (Trintignant) dont nous ne saurons le nom qu'après. Curieuse absence de dialogue lors des dix premières minutes, succession très lente d'images, paysage immobile en dehors des démarches du personnage qui se révèlera être le personnage principale avec celui joué par Carole Bouquet. Puis arrivée progressive de tous les protagonistes dans le Bunker Palace Hôtel : luxueux mais angoissant, silencieux mais pas calme, l'on ne sait pas ce que nous faisons là, personne ne le sait d'ailleurs si ce n'est qu'ils fuient des ennemis voulant mettre à bas un pouvoir que l'on suppose fasciste mais qui pourrait très bien être autrement. De minces détails nous le laissent penser (les photos des dirigeants accrochés en organigramme rigide, le Président comme émminence grise et chef suprême, une résistance appelée résistance et non terroriste) et nous font prendre du recul vis-à-vis du début d'empathie que l'on commencait à éprouver. Je ne vous en raconte pas plus pour ne pas gâcher le plaisir. Esthétique sublime, décors soignés c'était ce que l'on attendait d'un artitse comme Enki Bilal. Les acteurs sont parfaits et utilisés pourtant à contre emploi pour Trintignant notamment. L'histoire obscure et complexe est très bien ficellée, l'on ne devine jamais les contours qui vont se dessiner ni la fin qui contraste avec le reste du film, une sorte de folie et d'accélération du film nous prend, nous suspend, nousattend et nous essouffle, le film est fini on ne veut qu'une chose : le revoir. Pour moi un chef-doeuvre mais je suis passionné |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Enki Bilal Lun 25 Juin 2012 - 10:25 | |
| Merci Kierk pour cet avis sur Bunker Palace Hotel que je ne connaissais absolument pas, et qui donne envie. | |
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| Sujet: Re: Enki Bilal | |
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| | | | Enki Bilal | |
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