Quelques ouvrages de Martine Delerm:
L'oiseau-Emoi:illustré par Martine Delerm.
Texte de Michal Snunit
L'oiseau-émoi vit en chacun de nous, tout au fond. Il est en quelque sorte le témoin, le porte-parole de toutes nos émotions.
Personnage étrange, fidèle compagnon, l’oiseau-émoi détient la clé de nos secrets les plus intimes.
Michal Snunit apaise les tourments de l’âme, ce feu qui couve et souvent s’anime sans que l’on puisse le maîtriser. Au détour de rimes habiles, elle rappelle l'importance de se sentir en accord avec soi-même. Les mots sont choisis, comme la figure symbolique de l’oiseau, frêle boule de plume recroquevillée sur elle-même dans la chaleur du nid qui se change en un être libre capable de voler.
Si le message est ici l’essentiel, Martine Delerm l’enrichit d’illustrations tout aussi soignées. Délicates, nuancées, elles adoptent des tons sobres de bleu, de vert et de marron. Un ouvrage sensible et réconfortant, à la fois doux comme la caresse d’une plume, subtil comme le craquement d’une feuille sèche et optimiste comme l’éclosion d’un bourgeon.
(extrait du commentaire Evene)
Barnabé
Dans un monde obsédé par la vitesse, le travail et l'efficacité, où chacun se retrouve prisonnier du mouvement de la vie, Barnabé, peintre pauvre et solitaire, armé de son seul pinceau, amoureux du silence et de l'immobilité, va s'attaquer au temps qui passe.
"On n'a qu'une vie et le temps passe, on n'a qu'un temps, et la vie passe." Alors il ne faut pas laisser filer sa chance ou tourner le dos à sa vocation artistique. Et s'il ne peut pas peindre la lumière, ce sont les ombres fugaces que Barnabé immortalisera sur les murs de son pays.
[...]Au royaume de Martine Delerm, la tendresse est reine. Une tendresse en partage, pour penser le monde le temps d’une valse avec des notions essentielles : le beau, le vrai et les années qui se couchent les unes après les autres.
(extraits commentaire Evène)
FunambuleLe funambule de cet album n'est pas un acrobate. S'il avance sur un fil, il avance lentement, il rêve, il pense, il contemple le monde. Le funambule écrit sa vie sur les morceaux de ciel. Il aime le silence, c'est en se taisant qu'il délivre ses messages et si les passants pressés ne remarquent rien, les enfants, eux, les accueillent précieusement. Bien sûr, choisir de vivre sur un fil n'est pas sans risque. Il arrive que le Funambule tombe...
Papiers de soiMot de l'éditeur:
«
Vos papiers ! Vos papiers ! Vider les poches et fouiller la mémoire. Retourner les tiroirs. Papiers d’enfance, lettres en souffrance. Que pourrais-je bien montrer ? » … encre palie, alanguie, papier froissé, lettre décachetée, cahier raturé, origami fragile ou image fanée : patchwork-aquarelle de souvenirs mis bout à bout,
« images plus vraies que la vie », d’une vie comme une autre et pourtant tellement exceptionnelle. Vos papiers ! Vos papiers ! Martine Delerm et son pinceau délicat, Martine Delerm et ses papiers de mélancolie, Martine Delerm ou un cahier délicieux, une nuance de couleurs et un soupçon de regret. «
Courir. Courir derrière ses mots et ses idées. Courir après ses cris. Retenir ce qui s’échappe. Écrire pour ne pas oublier. » Un ouvrage qui ne cessera de réveiller les papiers assoupis et les souvenirs effacés d’un lecteur séduit par une illustratrice toute de délicatesse.
SomnambulettesRimes suivies, rimes croisées, rimes embrassées... Martine Delerm joue avec toutes au cours de ses treize "Somnambulettes". Un joli livre où les personnages féériques, princesses, fées et farfadets, les astres et la flore volent au secours des petits yeux qui ont du mal à se fermer.
Grâce à ces tendres univers brossés en pastels et rythmés par une plaisante musicalité, tous cauchemars seront évités. Bien au contraire, les petites consciences sont doucement guidées vers le pays des rêves :
"Douce, douce, petit mousse, douce, douce, la vie est douce. Dans le creux des coquillages on entend le vent du large, la chanson salée d'une nuit d'été."(Editeur)
Antigone peut-êtreAntigone, la jeune femme qui dit « non », l’incarnation de la résistance. Ici on ne reprend pas l’histoire contée par Sophocle, Cocteau, Anouilh ou Bauchau mais on travaille le cœur même des questions de l’injustice, des injustices faites aux jeunes femmes, de la tentation de la mort. Le livre, très poétique, se compose d’une série de tableaux représentant des situations d’oppression, de viol, d’emprisonnement, toutes contemporaines. Et interroge : derrière les Tatiana, Fatia ou Juliette aujourd’hui privées d’enfance ou de liberté se cachent peut-être autant de modernes Antigone… Beau et poignant ; accessible dès 7 ans, sans doute avec un accompagnement des parents.
(source France Info)
Une tasse de temps qui passeRecueil de poèmes de Martine Delerm
Un arbre dans la luneUn arbre dans la lune est un conte pour enfants écrit par Jean Chalon et illustré par Martine Delerm.
Jean Chalon transmet là à nouveau son amour des arbres à travers cette histoire, comme il l'a fait dans Journal d'un arbre, 1998-2001 qui s'adressait aux plus vieux.
C'est l'histoire d'une petite fille, Daphné, qui veut être un arbre.
“C’est curieux la vie ici : on attend toujours quelque chose. Autre chose. Moi, j’aime voir passer le temps. C’est comment ailleurs? L’hiver ici, c’est ni blanc ni bleu. Ces petites banquises sur le bord des trottoirs, ça coule sale, ça fait des flaques grises dans l’escalier. Moi, c’est Zoé et je mélange : les matins, les soirs, le noir, le blanc, hier, demain et maintenant..”