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| Jean Paul Dubois | |
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Auteur | Message |
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bulle Zen littéraire
Messages : 7175 Inscription le : 02/07/2007 Age : 67 Localisation : Quelque part!
| Sujet: Re: Jean Paul Dubois Lun 21 Avr 2008 - 15:55 | |
| - coline a écrit:
- Vous plaisantez Monsieur Tanner
De Dubois, le chouchou d’Aériale, je connaissais déjà Parfois je ris tout seul… J’avais emporté dans mes bagages de vacances Vous plaisantez Monsieur Tanner…eh bien…je peux le dire…oui, je riais toute seule en le lisant !… Tiens, je me laisse tenter par ce dernier livre ''Vous plaisantez Monsieur Tanner''question de rigoler un peu, après un hiver dur. et comme je vois qu'il a fait rire plus d'une personne c'est tentant. --- beau mec en plus, une image qui m'hypnotise comme si je l'avais en face de moi | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| | | | bulle Zen littéraire
Messages : 7175 Inscription le : 02/07/2007 Age : 67 Localisation : Quelque part!
| Sujet: Re: Jean Paul Dubois Lun 21 Avr 2008 - 20:24 | |
| - Citation :
- Allez note...Tu vas avoir une LAL impressionnante!... C'est le piège lorsqu'on fréquente ce forum...Après, ce n'est pas tout...Il faut lire et houlala...
coline finalement la bibliothèque n'avait point ''vous plaisanter Monsieur Tanner'' j'ai donc sorti '' Si ce livre pouvait me rapprocher de toi'' et '' Prends soin de moi'' p.s. j'ai droit à 8 livres pour 4 semaines donc..... | |
| | | Steven Zen littéraire
Messages : 4499 Inscription le : 26/09/2007 Age : 52 Localisation : Saint-Sever (Landes)
| Sujet: Re: Jean Paul Dubois Mar 22 Avr 2008 - 23:23 | |
| J'ai lu "Vous plaisantez Monsieur Tanner" il y a un petit moment dé jà et je n'avais pas accroché. Je n'ai qu'un vague souvenir du style, mais j'avais trouvé les personnages très stéréotypés et, le monsieur Tanner en question très "surréaliste" dans ses réactions, trop sans doute ! Mais je crois que j'irai vers un autre livre de cet auteur, ne serait-ce que pour l'enthousiasme d'Aériale. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Jean Paul Dubois Mer 23 Avr 2008 - 9:05 | |
| - Steven a écrit:
- Mais je crois que j'irai vers un autre livre de cet auteur, ne serait-ce que pour l'enthousiasme d'Aériale.
Steven, merci pour ta confiance Je suis d'accord avec toi pour Tanner... J'essaie de le défendre un peu mais je reconnais que ce n'est pas son meilleur roman! Je suis embêtée quand des personnes qui ne le connaissent pas débutent par celui-ci. Il y a tellement mieux! Je te conseillerais davantage "Tous les matins je me lève" ou "Eloge du gaucher" (un de mes préférés est "La vie me fait peur") par exemple, mais attends toi quand-même à y trouver une petite part de surréalisme parfois... | |
| | | Steven Zen littéraire
Messages : 4499 Inscription le : 26/09/2007 Age : 52 Localisation : Saint-Sever (Landes)
| Sujet: Re: Jean Paul Dubois Mer 23 Avr 2008 - 9:17 | |
| Je note les titres que tu me proposes et j'essaierai de les lire. Quand au surréalisme, il ne me dérange pas, mais "Dans vous plaisantez Monsieur Tanner" il m'a gêné. Les travaux sont bien réels, les difficultés de chantier n'entraîne que peu, voir pas du tout, de réactions. J'ai trouvé, autant que je me souvienne, le trait trop chargé, trop caricatural. Mais je ne resterai pas sur cette impression de cet auteur. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Jean Paul Dubois Mer 23 Avr 2008 - 9:23 | |
| - Steven a écrit:
- Quand au surréalisme, il ne me dérange pas, mais "Dans vous plaisantez Monsieur Tanner" il m'a gêné. Les travaux sont bien réels, les difficultés de chantier n'entraîne que peu, voir pas du tout, de réactions. J'ai trouvé, autant que je me souvienne, le trait trop chargé, trop caricatural.
Mais je ne resterai pas sur cette impression de cet auteur. Oui, c'était caricatural et carrément chargé, mais son but était de nous faire rire, rien de plus! ( et peut-être aussi de payer ses impôts ) Parfois ça ne prend pas Sinon, peut-être accrocherais-tu plus à Une vie française Tu auras à la fois une vue sur son style et pas trop de dérapages surréalistes (Biblio l'a bien aimé je sais ) Son avis plus impartial que le mien ici: - Citation :
- Un roman fort et lucide, tendre et émouvant, qui n'hésite pas à égratigner les gouvernements successifs que la France s'est donnée ainsi que les hommes et femmes de notre époque, et qui, entre humour et nostalgie, entre ironie et dérision, nous offre une grande et belle histoire qui est aussi une formidable leçon de vie.
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| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Jean Paul Dubois Mer 23 Avr 2008 - 10:59 | |
| Je rejoins aériale dans le conseil de lecture de "Une vie française"....mon premier Dubois. Il encourage, ce roman, à découvrir l'auteur! | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Jean Paul Dubois Mer 23 Avr 2008 - 11:07 | |
| - Chatperlipopette a écrit:
- Je rejoins aériale dans le conseil de lecture de "Une vie française"....mon premier Dubois. Il encourage, ce roman, à découvrir l'auteur!
Merci pour le soutien Chappy Il faut réhabiliter Dubois! | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Jean Paul Dubois Mer 23 Avr 2008 - 11:48 | |
| - aériale a écrit:
- Steven a écrit:
- "Dans vous plaisantez Monsieur Tanner" j'ai trouvé, autant que je me souvienne, le trait trop chargé, trop caricatural.
Oui, c'était caricatural et carrément chargé, mais son but était de nous faire rire, rien de plus! Parfois ça ne prend pas
J'ai pourtant marché à fond!...Je l'ai lu en voyage cet été et je riais toute seule...et pas seulement intérieurement! Oui, bien sûr, c'est caricatural...Il a dû faire un condensé de tout ce qu'il avait entendu çà et là, un genre de bêtisier et en imaginer un peu plus encore... Mais pour avoir fait faire souvent des travaux de restauration de maisons par le passé, j'aurais encore pu ajouter un ou deux chapîtres à son livre! | |
| | | domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Jean Paul Dubois Mer 23 Avr 2008 - 15:04 | |
| J'ai lu Vous plaisantez Monsieur Tanner il y a environ deux ans et vraiment je n'ai pas eu envie de découvrir d'autres livres de l'auteur!! Ca ne m'a pas vraiment fait rire, trop caricatural, trop accumulatif, on sent les galères venir à des kilomètres, boooff... J'espère que le reste est un peu plus travaillé ! Rassurez-moi !! Je verrai si je trouve celui dont vous parlez à la bibli. | |
| | | bulle Zen littéraire
Messages : 7175 Inscription le : 02/07/2007 Age : 67 Localisation : Quelque part!
| Sujet: Re: Jean Paul Dubois Lun 28 Avr 2008 - 19:08 | |
| Si ce livre pouvait me rapprocher de toi - Jean-Paul Dubois
J'ai apprécié la lecture de ce roman, mais particulièrement la fin. Elle apporte la vraie définition à ce livre, Paul découvre ses forces et ses faiblesses. Se montre à lui même qu'il est un homme montre à son père qu'il est un homme car seul un homme pouvait traverser les bois sale. Le voyage au travers les bois sales durera 13 jours, 13 jours a vivre, à plutôt survivre dans ce bois dont le soleil ne parvenait pas à franchir, survivre contre le froid ,contre la pluie, contre la faim se battre pour ne pas mourir, alimenter le feu souvent, survivre contre cette voix intérieur survivre contre cette inconscience. L'animal agita ses bois, émit un long brame et s'éloigna de moi comme si je n'avais jamais existé. Tu sais pourquoi? Parce qu'il a bien vu que tu ne représentais aucun danger. Tes vêtements, ton corps sont imprégnés de l'odeur de la forêt. Tu fais déjà parti de ce monde. Pour lui, tu n'es plus humain. Tu n'es qu'une bête parmi les autres, une créature sauvage qui a froid, faim, et devra bientôt lécher ses blessures comme tous les mammifères. Tu ne l'as pas effrayé car il t'a jugé insignifiant dès le premier regard. Tu tiens à peine debout sur tes pattes arrière! Qui donc penses-tu pouvoir intimider? Les castors, peut-être? --------------
Si ce livre pouvait me rapprocher de toi, raconte L'histoire de Paul Peremülter, 48 ans, né à Toulouse en France l'unique fils, croit-il de Fulbert Peremülter dit le ''dentiste'' ou '' le pêcheur'' jusqu'à la fameuse découverte d'une demi-soeur Canadienne. Qu'il découvrira lors de son voyage au Québec. ( Fulbert vit une double vie, une en France et une au Canada) Sa mère, il en parle peu, elle meurt dans un accident de cessna avec à ses côtés, un homme étranger, inconnu de la famille. On ne connaît pas la suite, qui était cet homme?, rien. Seul Fulbert se questionne une année durant sur cet inconnu. Paul quitte la France, pour les Amériques. Paul y fait mille et un métier, dont maçon pendant ces trois années, il fit la rencontre de Da Rocha, un de ces être dont le hasard avait fait , un temps partager l'existence de Paul et qui par le seul souvenir l'avait accompagné toute une vie.
Ensuite chauffeur en Floride, pour un type détestant les Cubains. Passage plutôt amusant, Paul qui conduisait alors dans le quartier Cubain, Monsieur Ballard qui se tenait bien au centre de la banquette arrière, immobile comme un homme prisonnier d'un buisson d'épines. Sur un ton qui était alors plus proche de la supplique que de l'injonction, il murmurait « Avancez, je vous en prie, Peremülter, avancez. » Cet après-midi-là, au coeur de la nasse, de cette foule dense qui profitait déjà du week-end, je ne fis rien. Verrouillant le levier de la boîte automatique sur position « parking » j'éteignis le moteur de la jaguar, et un étrange silence emplit l'Habitacle. Dehors, intrigués, les Cubains firent lentement cercle autour de cette limousine de luxe mordorée immobilisée au milieur de la rue. Leur mains en visière au -dessus des yeux pour combattre les reflets, ils approchèrent lentement leurs visages des vitres teintées que je baissai toutes à la fois grâce à la commande électrique, La bouche de Ballard eut un léger spasme et son regard s'emplit d'effroi. Il n'y avait même plus l'épaisseur d'une glace pour le protéger de la réalité du monde. Je descendis de la voiture, refermai la portière derrière moi et laissai leBostonien seul face à ses cauchermars tropicaux. Ensuite Paul fut, pilote de bateaux pour touristes, 2 fois plutôt qu'une, instructeur de ski.à Vancouver au BC C'est d'ailleurs lors d'un de ses cours, qu'il fait la connaissance d'une jeune Américaine du nom de Anna Davenport. Qui deviendra par la suite sa femme, une union qui dura 13 ans sans grand flafla.... Paul part pour La Tuque, chez Jean un bon ami de son père au travers le visionnement de deux bobines 8 mm il découvre un tout autre aspect de son paternel il voit dérouler sous ses yeux , une famille, un père, une mère, un enfant. Tous heureux dans divers évènements. Il reconnaît bien son père avec cette femme et cette enfant qu'il cajole. Un secret vient d'être dévoilé, Paul a une demie-soeur du nom de Linda Sorrentino Linda possède le restaurant Noranda. Paul rencontre sa demie, sans lui annoncer qu'il est son demi-frère. Elle le prend pour un touriste de passage. Paul découvre les lacs de la région et par la suite loue un petit chalet près du Lac Flamand l'endoit même ou son père s'est noyé. Paul se rends une nuit se baigner complètement nu et patauge dans son inconscient avec son père. Ensuite il décide de traverser le bois sale. Paul : J'avais en mémoire une histoire que mon père m'avait maintes fois racontée et qui avait terrifié toute ma jeunesse. Deux pêcheurs s'étaient un jour aventurés dans les bois. Ils avaient marché une heure ou deux à la recherche d'un hypothétique lac. Perdus, incapables de se repérer sous ce dense manteau feuillu, ils errèrent ainsi des jours et des jours dans la forêt. On ne retrouva jamais le premier. Quant au second, après avoir tourné en rond pendant deux semaines, il réapparut à quelques kilomètres à peine de son point de départ. Ses vêtements étaient déchirés, sont corps lacéré par les ronces, son visage et ses mains dévorés par les maringouins. Il ne parlait plus, il était devenu fou. Jean: Je m'en souviens très bien. C'est arrivé au début des années 70. Deux Français, d'ailleurs. Ils se sont perdus dans les bois sales qui entourent le lac Flamand. On les appelle comme ça parce que ce sont des forêts qui ne sont pas nettoyées, qui sont restées vraiment sauvages. Il n'y a pas de traces, pas de sentier, aucun repère. Tout est piquant, tu t'accroches partout. Et les feuilles sont tellement denses que tu ne vois jamais le ciel.
Paul: Papa disait qu'il suffisait de pénétrer d'à peine cent mètres dans ces bois pour perdre son chemin. « Aucun homme , si fort, si courageux soit-il, ne peut traverser les Bois sales et en ressortir vivant. » J'ai entendu cette phrase toute ma jeunesse.
après être passé 13 jours dans les bois sales. Paul: Je crois me souvenir des graviers qui ont crissé sous mes chaussures, de ce vide soudain, de toute cette lumière, de cette route rectiligne qui grimpait droit vers le ciel.
Je crois me souvenir de ce nuage de poussière qui s'élevait à l'horizon. Je crois me souvenir d'avoir désiré ce lointain camion plus que tout au monde. Je crois me souvenir, en l'attendant, de m'être couché sur le sol, et d'avoir tout laissé filer, la douleur, l'épuisement, et même le bonheur , l'immense fierté de l'avoir fait.
après deux jours aux soins hospitaliers. Linda la demie-soeur est au chevet de Paul à son réveil elle sait maintenant que Paul est son demi-frère Jean a tout révélé.
Paul: Je me tournai vers Linda et j'eus le sentiment qu'elle regardait au fond de moi, en clignant les paupières, comme lorsque l'on essaie d'apercevoir quelque chose par-delà les reflets d'une vitre. Elle posa doucement sa bouche sur mes lèvres gercées et fe fermai les yeux. Toute ma famille était là, réunie. Je n'avais rien à lui dire qu'elle ne sût déjà. Je me sentais calme et en paix.
Paul retenait de son passage dans les bois, l'amitié des bouleaux, le froid des nuits, le goût de la pluie et, surtout, la valeur exorbitante de la vie. Dans ces bois. dans les jours suivant la sortie des bois sales, Linda et Paul passâmes de longues heures à se raconter l'essentiel de leur vies, évitant de trop mentionner le nom du père. Les deux lui en voulaient de ne pas les avoir réuni plustôt.s'ils n'avaient pas grandi ensemble ils avaient le désir de vieillir ensemble l'un près de l'autre. de s'épauler de rompre leur unicité.
de retour à Toulouse, - Paul ouvrit Patrimoine, à une page qu'il avait autrefois cornée. Et il lut: '' On nettoie la m...de de son père parce qu'elle doit être nettoyée, mais dans le sillage du nettoyage, tout ce qu'il a lieu de ressentir se ressent comme jamais encore l'on ignore son écoeurement et ou l'on jette à l'eau pour échapper à des phobies aussi fortement ancrées que des tabous, la vie offre énormément à chérir. '' Et il referma le livre. Et il le rangea tout à côté des siens. Et il sut que la boucle était bouclée. Et il entra dans sa chambre, et se glissa dans ses draps froids en pensant qu'il faisait cela pour la dernière fois.
Paul déménage à La Tuque à deux rues de chez sa demie-soeur, et voit sa soeurette tous les jours. en ville, son aventure dans les bois lui a conféré une certaine popularité.
Paul : La nuit, mes dents ne crissent plus et je me suis , momentanément, débarassé de toutes ces questions qui me privaient de paix. Je sais qu'elles reviendront, tôt ou tard, que jamais elles ne lâchent leur proie. Le moment venu, j'espère avoir seulement la force et le courage de mutiler mes mains pour m'arracher encore à ces ronciers intimes. j'avais confusément réalisé le rêve de tout homme: traverser la forêt de ses peurs pour accéder à ces émotions secrètes, ces infimes parcelles de bonheur qui sont en nous, tapies dans un endroit que nous ignorons, et que , souvent, nous recherchons pendant toute une vie.
Dernière édition par bulle le Lun 28 Avr 2008 - 22:48, édité 9 fois | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Jean Paul Dubois Lun 28 Avr 2008 - 19:15 | |
| - bulle a écrit:
- Si ce livre pouvait me rapprocher de toi - Jean-Paul Dubois
J'ai apprécié la lecture de ce roman, mais particulièrement la fin. Elle apporte la vraie définition à ce livre, Paul découvre ses forces et ses faiblesses. Se montre à lui même qu'il est un homme montre à son père qu'il est un homme car seul un homme pouvait traverser la fôret sale. C'est toujours intéressant de voir des différentes approches de lecture. Moi je trouvais la dernière partie la plus 'difficile' à lire parce que je m'ennuyais un petit peu et j'avais envie de la parcourir plus que de me concentrer là dessus. Ce que tu en dis, me donne quand même un autre aspect de ces pages.. et oui.. tu as raison, il a prouvé quelque chose à son père.. mais pour moi, il n'avait pas besoin de le faire en risquant sa vie - cette idée m'était un peu trop 'macho' | |
| | | bulle Zen littéraire
Messages : 7175 Inscription le : 02/07/2007 Age : 67 Localisation : Quelque part!
| Sujet: Re: Jean Paul Dubois Lun 28 Avr 2008 - 19:22 | |
| - kenavo a écrit:
quote]C'est toujours intéressant de voir des différentes approches de lecture. Moi je trouvais la dernière partie la plus 'difficile' à lire parce que je m'ennuyais un petit peu et j'avais envie de la parcourir plus que de me concentrer là dessus. Ce que tu en dis, me donne quand même un autre aspect de ces pages.. et oui.. tu as raison, il a prouvé quelque chose à son père.. mais pour moi, il n'avait pas besoin de le faire en risquant sa vie - cette idée m'était un peu trop 'macho' moi, je me voyais comme participer à sa traversée dans la fôret je vivais chaque mot à travers ce périple, j'ai eu froid avec lui . j'ai eu mal avec lui, quand il parlait de ses plaies ouvertes. ayoye. il voulait prouver à son père, mais surtout à lui qu'il étais un homme. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Jean Paul Dubois Lun 28 Avr 2008 - 19:29 | |
| - bulle a écrit:
- moi, je me voyais comme participer à sa traversée dans la fôret
je vivais chaque mot à travers ce périple, j'ai eu froid avec lui . j'ai eu mal avec lui, quand il parlait de ses plaies ouvertes. ayoye.
il voulait prouver à son père, mais surtout à lui qu'il étais un homme. et moi j'avais surtout faim quand il avait faim Non, sérieux.. tout comme toi, je trouvais qu'il a décrit cette partie de tel sorte qu'on a vraiment 'vécu' ce qu'il a vécu.. Mais voilà - j'ai toujours un peu de problèmes avec ces hommes qui veulent prouver à leurs pères qu'ils sont aussi des 'hommes' | |
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| Sujet: Re: Jean Paul Dubois | |
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| | | | Jean Paul Dubois | |
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